Brèves d’espoir (27.10.2008)

Écrit par La Grande Époque, avec l’agence d’informations Reporters d’Espoirs
27.10.2008

  • (攝影: / 大紀元)

SÉNÉGAL: UNE FERME PÉNITENTIAIRE POUR AMÉLIORER LA CONDITION CARCÉRALE

En 2008, la population carcérale du Sénégal est de 5.360 individus. Deux tiers des détenus ont moins de 30 ans (source: ministère de le Justice du Sénégal, 2008). En 2007, l’association sénégalaise Ci-Biti («air libre») relance l’exploitation agricole de la maison de correction de Sébikotane pour améliorer les conditions de vie et de nutrition des prisonniers et pour leur fournir une formation agricole qui accroisse leurs chances de réinsertion professionnelle.  

 

Les champs plutôt que les cellules. Ci-Biti signe en 2004 un accord avec l’administration pénitentiaire et prend en charge la formation des agents de surveillance, qui peuvent ainsi s’occuper d’apprendre aux détenus les bases pratiques de l’agronomie et la gestion du travail agricole sur la base des techniques les plus efficaces. En 2008, l’espace destiné aux cultures est de 8 ha, contre 2 ha au départ. Les détenus sont formé aussi à la mécanique pour constituer une nouvelle source de revenus grâce à la location des matériaux aux paysans des alentours. Un poulailler a été construit en 2007 pour accueillir des poussins achetés avec les revenus de l’activité agricole. Soins vétérinaires et frais de gestion de l’élevage sont entièrement couverts par la ferme. En juin 2007 a été lancé un élevage de bovins et en 2008, grâce aux gains dérivés de l’activité agricole et d’élevage, la direction a entamé des travaux d’amélioration des dortoirs, des cuisines et de l’infirmerie. 

Pour en savoir plus: http://www.enda.sn  

 

LA JEUNESSE BÉNINOISE À BONNE ÉCOLE DANS LES MAISONS FAMILIALES RURALES

L’idée de Maisons familiales rurales (MFR) apparaît en France en 1937, quand des syndicalistes paysans constatent que le système scolaire ne correspond pas aux besoins de leurs enfants, amenés à se tourner eux aussi vers l’agriculture. Le principe est de mettre à disposition des communautés rurales un outil éducatif et de formation dont elles sont responsables et qui favorise le développement des personnes, des groupes et du territoire. Ce modèle est repris, début 1990, par Joseph Loko, Béninois résidant en France et membre de l’association France-Bénin en Vendée, pour le transposer dans les zone rurales du Bénin.  

 

La formation qu’elle propose fournie aux fils et filles d’agriculteurs les connaissances dont ils ont besoin pour être acteurs de leur propre développement et améliorer leurs conditions de vie par une augmentation des rendements productifs et des revenus annuels. La formation dure deux ans et se déroule en alternance. Les élèves bénéficient également de cours plus généraux. Des formations plus courtes, destinées à des publics spécifiques comme les femmes, sont également organisées. Le Bénin compte trois maisons familiales rurales (à Sam, Kilibo et Abomey). 665 jeunes et 635 adultes y ont été accueillis.  

 

JACKPOT POUR LES ÉCO-RESTAURANTS AMÉRICAINS

Si de nombreuses structures accompagnent les restaurants dans la mise en place de pratiques environnementales en Amérique du Nord, elles ont des difficultés à toucher les restaurateurs issus des minorités, qui ne parlent pas bien anglais et pour qui tous les dispositifs existants restent obscurs. Depuis 1998, l’association Thimmakka s’adresse à eux en particulier et leur montre qu’adopter des pratiques environnementales permet en outre de faire des économies.  

 

C’est pourquoi, sûre de ses résultats, Thimmakka ne se rémunère que grâce aux économies générées. Le gaspillage d’énergie dans la restauration aux Etats- Unis atteint 80%. Et s’il existe des dispositifs pour sensibiliser les professionnels de la restauration aux principes de la performance environnementale, ils s’adressent principalement aux grandes entreprises. Or, aux Etats-Unis, 7 restaurants sur 10 emploient moins de 20 salariés. L’objectif de Thimmakka est donc d’intervenir auprès des petits restaurants et de les accompagner dans la mise en place de démarches environnementales. Pour cela, elle réalise un diagnostic propre à chaque restaurant, en s’appuyant sur une soixantaine de critères, définis par le programme “Green business” de l’Association of bay area government. Ils portent sur quatre domaines: les déchets solides, l’eau, l’énergie et la pollution. Grâce à cette analyse, Thimmakka propose au restaurateur un certain nombre de pratiques, très simples à mettre en place, meilleures pour l’environnement et génératrice d’économies. Et parce que les gestionnaires des restaurants n’ont pas forcément beaucoup de temps à consacrer à cette démarche, Ritu Primlani se rend elle-même dans l’établissement pour aider à la mise en place des nouvelles pratiques. Une attitude qui permet à l’établissement concerné de recevoir le label “Thimmakka certified green restaurant”, entre trois et six mois après le diagnostic. 

 

Afin que l’établissement n’ait pas à supporter les coûts de sa transformation, l’activité d’audit et de conseil assurée par Thimmakka est gratuite dans un premier temps. En accord avec les restaurateurs, l’association se rémunère après que les restaurants ont été labellisés, et ce grâce aux économies générées: le restaurant paie Thimmakka pendant deux ou trois ans, à hauteur de la moitié des économies faites par an. Entre 2003 (date de la première certification) et 2008, 120 restaurants ont reçu le label «Thimmakka certifi ed green restaurant». Les pratiques qu’ils ont adoptées ont évité la production de 19,4 milliers de tonnes de déchets solides et de 426 tonnes de CO