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Et si nous parlions de… vertu!

Écrit par Edwige Ansah
31.10.2008
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  • (AFP)(攝影: / 大紀元)

Ces derniers mois nous ont permis d’assister ou de vivre des épisodes tout à fait édifiants : les émeutes de la faim, l’envolée des prix du baril de pétrole, l’augmentation des chiffres du chômage et son corollaire l’augmentation des populations fragilisées, les migrations de population suite aux catastrophes climatiques, la crise financière, le tout sur fond de conflits armés, de ventes de produits frelatés… Tout à coup, sur une courte période, il semble que tout se dérègle, se concentre. Nous assistons, souvent impuissants, et continuons à mener notre petite vie, que d’ailleurs nous ne maîtrisons plus : risque de perte de notre emploi, pouvoir d’achat toujours en berne, avec le sentiment que rien ne semble fi able autour de nous. Pourquoi ne pas choisir ces moments de tourmente, pour réfléchir à nos valeurs, faire remonter dans notre réalité consciente, le terme de vertu. Cela nous ramène à Platon (427-347 av. J.-C.), qui aborde dans son œuvre, les quatre vertus cardinales: «la sagesse, le courage, la tempérance et la justice». 

 

Ces vertus sont dites cardinales: «qui constituent le point essentiel d’une doctrine, d’une action». Parmi nous qui se rappelle de l’origine du terme vertu. Du latin virtus «force virile», vir «homme». On peut le traduire par puissance propre d’une chose à produire certains effets ou disposition réfléchie ou volontaire qui porte à faire le bien et à éviter le mal. Cette définition replace le terme de vertu, comme une balance. Cette dernière nous permet ou nous évite de sombrer dans un choix inadapté. Analysons maintenant une à une les quatre vertus cardinales. 

 

LA SAGESSE Du grec sophia et du latin sapienttia, soit prudence, jugement, sagesse. Pour Platon, elle contient la contemplation des idées et détermine une conduite prudente et avisée. Idéal de vie de l’homme parfaitement accompli selon les anciens. Art de vivre, attitudes mesurées des hommes capables de se délivrer des préjugés et des craintes et à qui elle apporte sérénité et bonheur durable, selon les modernes. 

 

LE COURAGE Cette vertu se caractérise par la fermeté priorisée face à une épreuve physique ou morale, par exemple prendre son courage à deux mains dans le langage de tous les jours, c’est se décider à entreprendre quelque chose souvent difficile et la manière d’affronter les difficultés.  

 

LA JUSTICE C’est un principe qui maintient chaque élément à sa place. La justice concerne la relation à autrui. Elle repose sur l’harmonie des rapports entre les différents états et les différentes fonctions représentés dans la société et dans le cosmos. La loi cosmique est la même pour tous et l’équité offre à chacun ce qui lui est dû.  

 

LA TEMPÉRANCE Cette dernière repose sur la mesure et la maîtrise de soi, notamment face aux passions et aux sentiments. Elle traduit la mesure et la prudence en toutes choses. Aristote (384-322 av. J.-C.) enseignait que la vertu chez l’homme est ce qui accomplit excellemment la nature d’un être: «La vertu d’un homme est d’agir conformément à la raison», c’est-à-dire selon le juste milieu. Nous retrouvons ce concept de juste milieu, avec l’image de la balance. Dans ce monde en plein dérèglement, où nous devons accomplir ou mener notre vie quotidienne, prenons parfois le temps de réfléchir, de nous attarder et d’évaluer: de nous peser au regard de ces vertus cardinales. Où en sommes-nous? Où en est le monde?   

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