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Dure, la vie d’un animal de ferme

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque - Genève
04.10.2008
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  • photo.com(攝影: / 大紀元)

La vie de la grande majorité des animaux de ferme est bien loin de ce voient nos enfants dans les livres d’histoire. Pour beaucoup, la loi permet d’élever des animaux dans des conditions qui ne correspondent pas à leur besoin.

C’est le cas notamment des poulets élevés en batterie. Ils vivent sous éclairage artificiel dans un espace limité à 15 à 24 poulets par m2. Les poulets sont abattus à environ 40 jours, soit deux fois plus vite que les poulets Label Rouge ou bio  Ils ne sortent jamais et leur litière devient vite écœurante.  Dans ce cas, nous avons le moyen d’intervenir en n’achetant que des volailles Label rouge ou biologique car ces catégories offrent une meilleure qualité de vie. Elles ne représentent qu’un petit pourcentage des élevages et certains points sont encore à améliorer.

Ces animaux sont transportés pendant de nombreuses heures parfois plus de deux jours, entassés, sans eau ni nourriture et plusieurs meurent avant d’arriver aux abattoirs. Une fois sur place, les conditions de mise à mort sont totalement inhumaines. L’animal sent la mort arriver dans la souffrance. Il est stressé et souffre inutilement,  ce qui est inadmissible dans une société dite civilisée. De plus, une telle viande perd de la qualité.

Le 18 septembre, la commission européenne a lancé un projet de loi visant à protéger les animaux d’abattoirs. « Chaque établissement d'abattage devra nommer un responsable « protection animale », chargé de vérifier que les prescriptions techniques visant à éviter toute souffrance aux animaux seront bien respectées et mises en oeuvre. »

Revenons à nos paysans, la grande majorité de ceux-ci aiment leur métier et leurs bêtes. Mais ces animaux restent néanmoins une valeur marchande et l’appât du gain amène certains à des dérives. C’est pourquoi la « protection mondiale des animaux de ferme » lance cet automne le plan Vigiferm. Il permet à toute personne qui voit des animaux qui semblent être maltraités de savoir si c’est bien le cas et de pouvoir intervenir.

Quand déterminé  si un animal est maltraité ? Ce n’est pas chose facile. La PMAF donne  l’exemple d’un animal maigre. Il se peut qu’il soit dans cet état parce qu’il est mal nourri, mais ce peut aussi être le cas s’il sort de maladie ou s’il est vieux ou si elle a allaité. De même, les chevaux de trait supportent sans problème d’être dehors pas temps froid ce qui n’est pas le cas des chevaux de courses.

Le 15 novembre 2008, le plan Vigiferme sera présenté au grand public un peu partout en France. Des stands donneront des informations sur la réglementation qui protège les animaux d’élevage. Les informations sont véhiculées sous forme de conférences, de documents écrits et filmés. Des enquêtes sont menées sur le terrain et la PMAF travaille avec les agriculteurs désireux d’améliorer la qualité de vie des animaux en adhérant au Label Rouge ou agriculture biologique. Elle collabore et est reconnue par les pouvoirs publics et de la gendarmerie nationale.

   

PMAF est la branche française de Compassion In World Farming  

Au Canada Humanefood collabore avec PMAF

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