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Les hommes du président

Écrit par Jared Pearman, La Grande Époque - Washington
11.11.2008
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  • Rahm Emanuel a été désigné comme chef de cabinet par Barack Obama(Staff: STAN HONDA / 2008 AFP)

Les spéculations vont bon train quant à savoir qui sera nommé au sein du cabinet Obama

WASHINGTON – Maintenant que les États-Unis ont choisi Barack Obama comme prochain président, l’attention se tourne sur les choix qu’il fera pour combler les postes importants de son cabinet.

Deux jours après l’élection d’Obama, on apprenait que le congressiste de l’Illinois, Rahm Emanuel, serait le chef de cabinet, un poste de bras droit du président.

Le 7 novembre, Obama a tenu sa première conférence de presse depuis son élection, où il a officialisé la nomination d’Emanuel et indiqué qu’il annoncerait rapidement qui combleraient les autres postes. Quant à M. Emanuel, il a déjà été conseiller sous Bill Clinton. Dans la Chambre des représentants, il s’est mérité la réputation d’être féroce, si bien qu’on a surnommé «Rahm-bo» celui qui préside actuellement le caucus démocrate de la Chambre.

Les républicains ont critiqué cette nomination, arguant qu’Emanuel est beaucoup trop partisan. Obama a défendu son choix : «Je ne connais personne qui puisse faire avancer les choses aussi bien que Rahm Emanuel.»

Une annonce moins surprenante est survenue le 6 novembre, soit que Robert Gibbs serait le prochain secrétaire de presse. Gibbs est aux côtés d’Obama depuis sa campagne pour accéder au Sénat et il a joué un rôle fondamental aux communications lors de sa campagne présidentielle.

La nomination au Trésor pourrait être une des décisions les plus importantes à prendre pour le nouveau président élu avant son entrée à la Maison-Blanche. L’économie est actuellement la priorité, et le secrétaire du Trésor jouera un rôle décisif pour la prochaine administration.

Actuellement, les noms des deux individus qui circulent le plus dans les coulisses sont celui de Timothy Geithner, président de la Réserve fédérale de New York, et Lawrence Summers, ex-secrétaire du Trésor sous Clinton. Geithner a travaillé directement avec l’actuel secrétaire Henry Paulson sur le plan de sauvetage de Wall Street et il pourrait donc permettre une transition plus fluide entre les administrations. Mais à 47 ans, certains questionnent son manque d’expérience.

Au poste de secrétaire d’État, il y a un grand nombre de candidats potentiels. Tout d’abord le gouverneur du Nouveau-Mexique, Bill Richardson, un diplomate d’expérience qui s’est présenté à la candidature du Parti démocrate durant les primaires; Richard Holbrooke, un ex-ambassadeur des États-Unis à l’ONU; le sénateur John Kerry, un membre du Comité des relations étrangères du Sénat et ami de longue date du prochain vice-président Joe Biden; et le sénateur Chris Dodd, qui lui aussi a tenté sa chance aux primaires.

Le nom du sénateur Richard Lugar a également circulé, mais l’homme politique de l’Indiana, âgé de 76 ans, ne s’est pas montré chaud à l’idée.

Quant à la Défense, il est probable que Robert Gates conserve son poste dans la prochaine administration. Ce serait une décision qui aiderait Obama à conserver sa promesse de nommer un cabinet bipartite. Mais Gates a déjà laissé entendre dans le passé qu’il quitterait Washington à la sortie de Bush.

Les choix d’Obama aux positions clés devront être bien réfléchis. Il veut apporter du changement à Washington, mais considérant la situation économique et les deux guerres en cours, il doit s’entourer de gens expérimentés. La majorité des démocrates qui possède cette expérience a servi dans l’administration Clinton, mais Obama ne souhaite pas simplement réinstaller une copie d’il y a dix ans. Les postes dans le cabinet pourront servir à panser les plaies d’une rude campagne, mais ils doivent aussi représenter plus que des choix politiques.

Les femmes devraient être en grande partie absentes du cabinet Obama. Pour combler ce manque, qui concorde mal avec les politiques progressistes du président élu, ce dernier pourrait être tenté de nommer Janet Napolitano, gouverneure de l’Arizona, au poste de procureure générale.

 

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