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Leeshai, maître de cérémonie pour Divine Performing Arts

Écrit par Albert Roman, La Grande Époque
13.11.2008
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  • Leeshai Lemish(攝影: / 大紀元)

Parlant couramment plusieurs langues, visitant un nombre impressionnant de villes par année, Leeshai Lemish, âgé seulement de 30 ans, a déjà fait ce que la plupart des gens dans le monde n’auront jamais la chance de faire.

Certaines personnes qui ont assisté à la Célébration du Nouvel An chinois dans différentes salles de spectacles de renom se sont peut-être demandées : «Mais qui est donc cet Occidental qui anime le spectacle? Et le voilà maintenant sur la scène, en train de chanter Kanding en mandarin, une chanson folklorique de la province du Sichuan, à l’animatrice?» Eh bien, voilà Leeshai Lemish!

Brillant et passionné, Leeshai Lemish se jette tête première dans tout ce qu’il entreprend. Il a été dans l’armée israélienne, il a développé une passion pour la culture traditionnelle chinoise et est devenu un défenseur des droits de l’homme.

Leeshai Lemish est un Américain d’origine israélienne, qui a passé une partie de son enfance et de son adolescence en Israël, pour ensuite revenir aux États-Unis, accompagné de sa future épouse, Sarah, afin de poursuivre des études supérieures.

Lemish est actuellement dans les préparatifs de la tournée mondiale 2009 de la compagnie Divine Performing Arts (DPA) qui nous a présenté dans le passé la Célébration du Nouvel An chinois. À l’approche de la tournée internationale, La Grande Époque jette un coup d’œil sur les différents aspects du spectacle chinois le plus acclamé au monde. Leeshai passe cinq mois par année à voyager aux États-Unis et à l’étranger avec la compagnie artistique à l’origine du spectacle.

Depuis combien de temps êtes-vous le maître de cérémonie pour de ce spectacle?

Je commence ma quatrième année avec la Célébration du Nouvel An chinois et ma troisième année avec Divine Performing Arts (DPA).

Le premier spectacle auquel j’ai participé a eu lieu en mai 2005. C’était pour le festival des bateaux dragons au California State University, Los Angeles. Ensuite, c’était en janvier 2006 pour le spectacle présenté au Radio City Music Hall. Et c’est en décembre 2006 que je suis devenu maître de cérémonie à plein temps pour DPA.

Comment le spectacle a-t-il évolué depuis vos débuts?

La production a gardé le même esprit depuis le début, mais s’est élevée à un niveau de classe mondiale et s’est taillée une place unique dans le monde des arts et du divertissement. Le spectacle est centré sur la danse classique chinoise en faisant redécouvrir la culture traditionnelle chinoise. Le spectacle a pris de la maturité avec Divine Performing Arts (PDA).

Au tout début, en 2005 et 2006, nous avions différents groupes tels que des artistes locaux, un quartet de cuivres ainsi qu’un mélange de plusieurs éléments. Cependant, depuis la fin de 2006 avec la formation de la DPA, c’est devenu plus cohérent. Le spectacle s’améliore et devient de plus en plus impressionnant. La mission du spectacle est claire et elle est non contaminée par ce qui s’est passé en Chine depuis les 60 dernières années.

Qu’est-ce qui est le plus difficile du fait d’être en tournée?

À part le fait d’être loin de mon épouse, je considère qu’être en tournée est plus facile que de ne pas l’être. Étant maître de cérémonie, cela m’emmène à voyager. En animant le spectacle, cela me permet de côtoyer des artistes qui sont maîtres dans leur art et c’est vraiment un bon environnement pour moi. Je dirais que le plus difficile est d’offrir une animation rendant justice à leur interprétation.

Les danseurs, chanteurs ou membres de l’orchestre ne semblent jamais satisfaits de leur niveau d’exécution, essayant toujours d’y mettre plus de cœur et d’âme tout en cherchant de nouvelles façons d’exceller et d’atteindre, sur scène, un état mental en cohésion totale avec le moment présent et le public.

Comment la réaction des spectateurs diffère-t-elle d’une ville à l’autre?

Des gens de cultures différentes ont une attitude différente face aux spectacles. À Boston, on trouve un public très éduqué qui connaît mieux tout le contexte historique dans lequel différentes scènes du spectacle prennent place. À Huntsville, en Floride, les gens, moins au fait de la culture traditionnelle chinoise, vont comprendre le spectacle grâce à des thèmes sous-jacents aux différents tableaux, tels que la vertu, la compassion, la justice et la bravoure. Tous peuvent être touchés par le côté humain de ce spectacle.

Dans des endroits tels que le Japon ou Taiwan, le public est plus conservateur et n’applaudira pas, même durant les scènes les plus poignantes et impressionnantes du spectacle. Dans leur culture, la politesse requiert d’attendre dans le silence jusqu’à la fin du spectacle. Derrière le rideau, nous nous demandions ce que les spectateurs pouvaient bien penser de notre spectacle. C’est à l’entracte et après le spectacle que nous avons pu réaliser à quel point les spectateurs étaient émus aux larmes.

Avez-vous quelques histoires touchantes à partager avec nous?

Une réaction particulièrement touchante s’est produite à travers toute l’Europe l’année dernière. Une de nos scènes, intitulée La puissance de la conscience, a suscité une forte réaction. Elle évoque l’histoire d’une pratiquante de la méthode Falun Gong et de sa fille, persécutées en Chine à cause de leur croyance et comment de simples citoyens chinois de leur communauté prennent bravement leur défense et chassent les policiers qui représentent le Parti communiste chinois. Après ce numéro, le public ne cessait d’applaudir même après la réapparition des maîtres de cérémonie. La réponse a été tellement vive que nous avons dû faire lever le rideau à nouveau spécialement pour ce numéro. Ceci est devenu un phénomène à travers l’Europe. Le public a répondu de façon similaire en Suède, à Prague, en Slovénie, en Italie et dans d’autres pays. Nous avons donc ajouté des levées de rideau pour cette scène en particulier. Les thèmes de justice et d’intégrité présents dans cette performance sont universels et c’est ce qui touche autant les spectateurs.

 

C’est aussi assez commun de voir des spectateurs émus jusqu’aux larmes. Comme s’ils avaient découvert quelque chose de très précieux. Il y a des gens qui se précipitent vers la scène après le spectacle pour témoigner de leur grande appréciation aux artistes.

Quelle est votre numéro préféré et pourquoi?

Très difficile à dire… Honnêtement, je les aime tous. J’aime l’équilibre qu’il y a entre la douceur et l’élégance des danses féminines et les interprétations plus énergiques des hommes avec leurs tambours.

Qu’y a-t-il de particulier au sujet du nouveau spectacle?

C’est unique de plusieurs façons. Si vous êtes Chinois et êtes familier avec l’art, la danse classique chinoise et la musique traditionnelle chinoise, c’est alors particulier parce que c’est de l’art classique chinois authentique, lequel est très rare de nos jours.

Autrement, ce spectacle est aussi unique en son genre parce qu’il n’est pas teinté par les influences du régime qui a dirigé la Chine depuis ces dernières décennies. Vous pouvez constater ce phénomène dans un film tel que Hero [avec Jet Li]. En surface, le film semble très chinois et très coloré, mais c’est très superficiel. Vous ne saisissez pas vraiment l’esprit qui est derrière. Notre spectacle a gardé l’esthétique de la culture traditionnelle chinoise ainsi que son essence. Il inclut des thèmes classiques chinois tels que la relation de l’homme avec la nature et les humains, la spiritualité humaine et la lutte incessante pour maintenir une moralité soutenue par des principes.

Si vous allez au ballet pour voir par exemple Roméo et Juliette, le Lac des Cygnes ou d’autres classiques, vous constatez qu’en Occident, plusieurs ballets classiques ont un élément romantique très fort évoquant la relation entre les hommes et les femmes. Si vous vous arrêtez à la culture traditionnelle chinoise, le contenu va au-delà de l’amour romantique, pour explorer plutôt des domaines plus profonds. Les thèmes sont en rapport avec les buts de l’existence, les lois de la nature et comment chacun peut retrouver sa nature profonde. Ainsi, cette culture est aussi influencée par le bouddhisme et le taoïsme. Voilà une très grande différence entre notre spectacle et celui des autres.

Il y a aussi d’autres particularités comme le fait de fusionner la musique occidentale et orientale. Ainsi, nous avons un mélange intéressant où l’on retrouve un pipa (instrument à cordes en forme de poire), le dizi (une flûte en bambou), des percussions chinoises et le erhu (un violon chinois) combinés à des instruments classiques occidentaux.

Au Canada, le spectacle Divine Performing Arts Tournée mondiale 2009 s’arrêtera dans les villes suivantes :

Ottawa (du 2 au 4 janvier)

Kitchener et Waterloo (les 6 et 7 janvier)

Toronto (du 8 au 14 janvier)

Montréal (du 16 au 18 janvier)

Vancouver (du 3 au 8 avril)

Calgary (les 12 et13 avril)

Edmonton (les 15 et 16 avril)

 

En France, le spectacle Divine Performing Arts Tournée mondiale 2009 s’arrêtera à Paris du 27 février au 1er mars.

Pour plus d’information visitez le site : Divine Performing Arts.

La Grande Époque est un fier partenaire de l’évènement.

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