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Les robes des empereurs de la dynastie Qing

Écrit par Radio Son de l'Espoir
15.11.2008
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  • empereur Qing(攝影: / 大紀元)

Un proverbe chinois dit que le règne de chaque empereur commence au moment où il revêt sa nouvelle robe. Les robes impériales de la dynastie Qing (1644 à 1911) sont à l’origine de ce proverbe. Durant de nombreuses dynasties, le vêtement était considéré comme le symbole du rang social. Par exemple, la fourrure du renard noir et la couleur jaune ont toujours été réservées aux hauts fonctionnaires et à la famille impériale. Les gens du peuple n’étaient pas autorisés à porter de tels vêtements, sauf à risquer la peine de mort pour un tel outrage.

La dynastie Qing est née lorsque les Manchous, des cavaliers venant du nord-est ont conquis la Chine en 1644. La Chine de cette époque, sous la finissante dynastie des Ming, était très développée - les Manchous ont eu la sagesse d’apprendre cette culture. Une fois au pouvoir, ils ont utilisé le système gouvernemental, les idéogrammes, les rituels, les coutumes et même l’idéologie et les religions locales, tout en gardant leurs traditions.

Les vêtements avaient une grande importance dans la culture manchoue. Ils étaient faits principalement de peaux d’animaux, avaient de longues manches courbes en forme de sabots de chevaux pour tenir les mains au chaud. Les Manchous portaient également une robe à grand col et un lourd collier par-dessus elle. De si longues manches ne sont pas très pratiques dans la vie courante. Les hauts dignitaires les enroulaient autour de leur bras pour leurs activités quotidiennes et les déroulaient pour recevoir un invité. Cette habitude fut prise par tout le monde.

Avant que la robe ne soit portée par l’empereur, deux ans et demi de travail étaient nécessaires. Chaque palais impérial avait ses propres tailleurs. Chaque pièce de la robe était pensée, puis soumise à l’empereur et sa cour pour être approuvée. Le tissu, généralement en soie était créé spécialement pour cette occasion par un tisserand de l’empereur. Puis d’autres artisans le coupaient et d’autres encore le cousaient et le brodaient de fils de toutes les couleurs et de fils d’or. La confection de la garde-robe impériale employait jusqu’à cinq cents artisans.

Un vêtement pour chaque occasion

La garde robe impériale comprenait des tuniques, des robes, des manteaux, des ceintures, des chapeaux, des colliers et des bottes pour différentes occasions. Il y avait des habits de cour ou de cérémonies, des habits semi-officiels ou habits de fête et des habits à usage quotidien. Vêtements de voyage, vêtements adaptés à la pluie et à la neige, vêtements d’été, d’hiver, ainsi que vêtements utilisés dans les appartements privés et à l’extérieur.

Les dates de changement de vêtements entre les saisons faisaient l’objet d’un édit impérial et étaient annoncées par le bureau de rites. Suivant le temps, les vêtements étaient en soie, en cuir ou en coton. Les couleurs réservées à l’empereur étaient le jaune vif, le rouge, le bleu et le bleu clair. Le jaune était surtout utilisé pour les célébrations et les fêtes. Les trois autres couleurs étaien portées au cours de cérémonies religieuses dans les trois principaux temples de l’empire. Donc l’empereur portait le bleu dans le temple du ciel, le rouge dans le temple du soleil et le bleu clair dans le temple de la lune. Pour chaque robe, l’empereur prenait aussi la ceinture et le chapeau appropriés, qui étaient de couleurs différentes.

Les robes dragons

Les robes dragons étaient les habits semi-officiels de fête et les habits de cour. Le rang de celui qui portait une telle robe se reconnaissait d’après le nombre de dragons, leur type, suivant qu’ils soient de face ou de profil, le nombre de leurs griffes et la couleur de la robe. Seul l’empereur portait une robe jaune éclatante brodée de neuf dragons à cinq griffes et de douze symboles. Le prince héritier avait une robe jaune abricot et les fils de l’empereur une robe jaune d’or. Les princes impériaux portaient des robes de toutes les couleurs, sauf jaune et orange. Les nobles, les mandarins, les gardes impériaux de première classe étaient en bleu noir et les autres portaient des couleurs sombres. La robe dragon n’était pas qu’un simple ornement, elle symbolisait l’autorité et portait chance à la population.

La robe de l’empereur portait, elle, plusieurs symboles. Le soleil, la lune, la grande ourse représentaient les trois sources brillantes de lumière, la montagne symbolisait la protection de la régence de l’empereur aux quatre coins du monde, et le feu son honnêteté. Les herbes aquatiques représentaient la pureté, les insectes la sagesse de l’empereur, la coupe de vin l’honnêteté, la loyauté et la piété. Le symbole de la richesse était une broderie en noir et blanc, signifiant la détermination et l’audace de l’empereur. Une autre broderie en noir et vert était un autre symbole d’honnêteté. On retrouvait aussi la chauve souris qui était un homophone de la chance et du bonheur. Les océans et les montagnes du monde étaient aussi représentés  pour illustrer le fait que l’empereur, considéré comme fils du ciel, qui règnait dans le monde entier.

En conclusion, la robe dragon de l’empereur représentait tout un monde, ce qui correspond exactement à la place donnée à l’homme par ces anciennes dynasties. Entre le ciel et la terre, au centre de l’univers, ce qui a fait qu’on a appelé- la Chine « l’Empire du milieu »

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