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Voyage au bout du monde – 1re partie

Écrit par Jonathan Siskin, Collaboration spéciale
19.11.2008
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  • Des manchots dans leurs tuxedos (攝影: / 大紀元)

Aucune de vos expériences précédentes de voyage ne peut vous préparer à la faune et aux paysages qui vous attendent lors d’un voyage au bout du monde : l’Antarctique.

Seulement 200 000 personnes ont posé les pieds sur le «continent blanc» et ce n’est que depuis 1967 que le tourisme a commencé en Antarctique avec le lancement du navire d’expédition Lindblad Explorer. Quarante et un ans plus tard, la croisière est encore le principal moyen pour visiter la plus grande aire de nature sauvage inexplorée. Le nombre annuel de visiteurs est passé de quelques centaines à un record de 30 000 en 2007. La saison des croisières s’étend au cours de l’été austral, de la mi-novembre au début de mars. En novembre dernier, j’ai voyagé à bord du navire d’expédition MS Bremen de Hapag Lloyd Cruises.

Traversée fiable qui respecte l’environnement

Les deux navires d’expédition de Hapag Lloyd, le MS Bremen et le MS Hanseatic, ont un faible tirant d’eau et une coque renforcée pour la glace, conçue pour les croisières dans les régions polaires. Ils sont équipés de systèmes de protection de l’environnement dotés d’une technologie de pointe. Ils sont traités avec une couche non toxique pour l’eau et sont alimentés par le carburant diesel. Toutes les eaux usées sont traitées biologiquement.

Tous les navires de croisière dans l’Antarctique doivent se conformer aux règlements et directives établis par l’International Association of Antarctica Tour Operators (IAATO), un organisme fondé en 1991 dans le but de s’assurer que les voyages au continent se fassent tout en respectant l’environnement. Aujourd’hui, ses 97 membres comprennent des voyagistes, des groupes de protection de la nature, des agents maritimes, des armateurs, des agents de voyage et des organismes gouvernementaux.

En raison de la fragilité de son écosystème, l’Antarctique ne peut accueillir un tourisme de masse. L’IAATO a décrété que seuls des petits groupes peuvent se rendre dans les 50 sites de débarquement désignés. La plupart des navires de croisière longent la côte de la péninsule de l’Antarctique et les passagers sont transportés à la rive en Zodiac, de solides bateaux pneumatiques développés par le célèbre explorateur Jacques Cousteau.

Des manchots et des phoques

Dès que vous débarquez sur le rivage, vous rencontrez souvent de grandes colonies de manchots, des centaines de milliers à certains endroits, qui passent les mois de l’été à se reproduire et à prendre soin des petits. Après la ponte des œufs à la mi-novembre – l’éclosion a lieu de 30 à 40 jours plus tard – les rives sont jonchées de bébés manchots au mois de décembre.

Outre les manchots, les plus grandes populations fauniques sont les phoques; ceux-ci partagent leur temps entre la terre et l’océan et ils aiment également se prélasser sur les icebergs. La plus remarquable des nombreuses espèces de phoques est le phoque de Weddell qui peut plonger à 1300 pieds de profondeur et rester plus d’une heure sous l’eau.

Même si les manchots et les phoques ne semblent pas être effrayés par les humains, il est préférable de garder une distance respectueuse afin de ne pas déranger leurs aires de nidification. Aussi, marchez prudemment pour ne pas écraser les lichens et la mousse sous vos pieds. Plus d’une centaine d’espèces de lichens poussent dans l’Antarctique et ils peuvent survivre à de très basses températures dans un environnement avec un minimum d’humidité et peu de sol. Ils ont aussi une longue durée de vie, mais poussent très lentement, aussi peu qu’un vingtième de pouce par siècle.

Ne manquez pas la suite de cet article la semaine prochaine dans La Grande Époque.

Pour plus d’information sur les croisières 2008-2009 en Antarctique du MS Bremen,  visitez leur site.

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