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Brèves d’espoir (22.11.2008)

Écrit par La Grande Époque, avec l’agence d’informations Reporters d’Espoirs
22.11.2008
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  • (攝影: / 大紀元)

QUAND LE SPORT DEVIENT CITOYEN POUR LES ENFANTS HOSPITALISÉS

Quatre amis étudiants, amoureux du sport et de ses valeurs, créent en 1999 l’association Premiers de Cordée. Ils initient l’opération «les enfants dessinent leur monde», un tour du monde à vélo par un garçon et une fille de chaque continent visant à promouvoir les droits des enfants énoncés dans la Charte de l’ONU. Le chaos géopolitique qui suit le 11 septembre 2001 met fin à ce projet mais l’équipe, dirigée par Alexandre Planquette, actuel directeur du Comité national de l’association, se remobilise et lance l’idée d’animations sportives pour les enfants et adolescents à l’intérieur des hôpitaux parisiens.

 

En 2001, le programme «Sport dans l’Hôpital» est créé ainsi qu’un premier partenariat avec l’hôpital Robert Debré pour une initiation au football. Un sport différent est à l’honneur une fois par mois en soirée dans chaque hôpital (16 sports sont proposés: rugby, tir à l’arc, golf). On présente le sport, les sportifs, le matériel utilisé. Les sportifs font une démonstration. Au niveau national, Premiers de Cordée organise et essaie de rendre officielle une Semaine du sport à l’hôpital. En 2008, huit hôpitaux parisiens sont concernés par le projet. 87 opérations sportives ont eu lieu au cours de cette année auxquelles ont participé environ 1.500 enfants de 3 à 24 ans. Des comités de régions de Premier de Cordée sont en train de se développer en vue de l’extension de l’action dans les hôpitaux de province (Pays de la Loire, Rhônes-Alpes, Champagne- Ardennes, Alsace).

 

JÜHNDE, PREMIER VILLAGE BIOÉNERGÉTIQUE D’ALLEMAGNE

L’objectif des habitants du village de Jühnde est de pourvoir eux-mêmes à leurs besoins en énergie par la biomasse. En 2000, à l’initiative de l’université de Göttingen qui a mené des recherches en ce sens, le village de Jühnde (Allemagne) entreprend de devenir le premier village bioénergétique indépendant d’Allemagne. Pour la réussite du projet, il importe que les habitants en soient partie prenante. Une coopérative est formée, qui regroupe agriculteurs, paroissiens et citoyens. Ensemble, ils optent pour la construction de deux centrales de transformation de biomasse, dont ils seront propriétaires. La première produit de la chaleur et d’électricité à partir de seigle, blé, tournesol ou maïs excédentaires transformés en biogaz.

 

La seconde, alimentée par des copeaux de bois sec ou semi-humide ramassés dans la forêt, fournit la chaleur complémentaire nécessaire en fonction des besoins. Un réseau de 5,5 km a ensuite été construit pour alimenter les foyers en chaleur et en électricité. Pour financer ces installations, les adhérents de la coopérative ont apporté la somme de 500.000 euros. Ils ont bénéficié de divers soutiens financiers (de la part du ministère allemand de l’Economie, de la région et de communes). L’Union européenne, quant à elle, a accordé une subvention de 3 millions d’euros. Au total, l’investissement pour la construction des centrales s’est élevé à 5,5 millions d’euros. Les premiers foyers ont pu être approvisionnés en 2005. La production de 4,8 millions de kilowatts est entièrement reversée dans le réseau du village, auquel 72 % des foyers sont reliés. Grâce aux centrales, Jühnde réalise chaque année une économie de 350.000 litres de mazout et les émissions de CO² ont été réduites de 3.000 tonnes par an.

Pour en savoir plus: www.bioenergiedorf.de

 

LES YEUX DANS LA CITÉ

Parmi les initiatives citoyennes soutenues par le Gouvernement et les collectivités pour favoriser l’éducation à l’image, il y a le festival cinématographique Regards Jeunes sur la Cité créé par l’Oroleis (Office Régional des OEuvres Laïques d’Education par l’Image et le Son) de Paris. Il a pour objectif de développer la pratique des techniques audiovisuelles chez les jeunes des quartiers difficiles, afin de leur permettre d’exprimer leurs préocupations et leur vision de la société de manière ludique et responsabilisante.

 

Dans les années 1960-1980, les Oroléis existent partout en France et font office de cinémathèques pour les établissements scolaires. Puis avec le développement des NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication), elles ont peu à peu disparu et seule l’Oroléis de Paris existe toujours. Sa mission: éduquer à l’image et aux techniques audiovisuelles grâce notamment à la mise en place du festival «Regards jeunes sur la cité» qui a célèbré, les 28, 29 et 30 octobre 2008, sa 19e édition. Des jeunes venus des quatre coins du territoire français, y compris des Dom-Tom, peuvent s’y présenter à condition d’avoir entre 12 et 25 ans et d’avoir réalisé un court métrage de 8 minutes maximum dans lequel ils exposent de manière personnelle et originale, autobiographique ou fictive, leur vision de la cité.

 

Les participants ont en moyenne entre 14 et 16 ans et leur cinéma est le miroir de l’actualité décrite par les médias. Sida, environnement mais aussi discrimination, racisme et drogue sont au cœur des thèmes abordés. En Ile-de-France, un technicien de l’association, également animateur social, peut encadrer les jeunes dans leurs travaux sur une durée totale de cinq jours. D’autres participants trouvent également un appui dans leur maison de quartier ou dans des associations pour s’initier aux techniques de l’écriture et de montage audiovisuel. En 2008, les thèmes annoncés ont été «se construire» et «partager». Le jury, composé de représentants de la culture membres des institutions partenaires qui financent l’initiative, a récompensé le travail de 12 groupes de jeunes. Les deux premiers prix ont été attribués à un docufiction sur le Sida (Transmission raconte l’histoire d’un jeune Congolais qui raconte à un Français sa vie au Congo et sa vie depuis la maladie) et à un reportage type micro-trottoir, baptisé Sans regrets, qui montre des gens interwievés dans la rue expliquer les moments de leur vie les ayant aidé à se construire.

Pour en savoir plus: www.oroleis-paris.org

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.