La Corée du Sud accorde l’asile à des réfugiés chinois
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M. Deng est un des réfugiés chinois（攝影: / 大紀元）
La Cour suprême de la Corée du Sud a rendu une décision historique en permettant à des réfugiés chinois de demeurer dans le pays.
La décision du 14 novembre 2008 donne le droit à quelques Chinois – qui ont fui la Chine après avoir été persécutés – de rester en Corée du Sud. Ils étaient opprimés en raison de leur participation au mouvement démocratique clandestin chinois.
La cour a autorisé l’octroi du statut de réfugié politique à ces Chinois, affirmant qu’ils pourraient être persécutés à nouveau s’ils retournaient en Chine.
Wu Zhenrong, un militant démocrate chinois, est soulagé par la décision de la Cour suprême.
«J’ai obtenu justice maintenant que j’ai reçu le statut de réfugié tel que prescrit par la loi coréenne», a-t-il commenté. «Comme je le mentionne souvent, il y a toujours la justice et l’égalité. C’est ce que j’apprends.»
«À partir de maintenant, la Chine devrait suivre un système de lois. Lorsqu’il y a une injustice, elle devrait être évaluée dans le cadre de la loi – non pas par les choix personnels d’un dictateur. Ce [procès] a également été un processus d’apprentissage pour moi», ajoute M. Wu.
M. Deng, un autre militant impliqué dans l’affaire, a déclaré : «Les militants démocrates du monde entier devraient rapidement s’unir et mettre fin à la dictature à parti unique du système communiste chinois. La Chine doit bâtir la démocratie.»
Avec ce jugement en faveur des militants démocrates, l’espoir renaît pour un groupe de pratiquants de Falun Gong chinois s’étant récemment enfuis en Corée du Sud. La méthode spirituelle Falun Gong est persécutée en Chine par le Parti communiste depuis 1999.
En juin dernier, trois pratiquants du Falun Gong ont fait une demande de statut de réfugié auprès du tribunal administratif de Séoul. Le 11 novembre, la cour a jugé en leur défaveur. Après avoir pris connaissance de la décision rendue en faveur des militants, ils ont fait appel à la Cour suprême.
D. J. McGuire, commentateur sur les affaires chinoises et coréennes, affirme sur son blogue que la «Corée du Sud est passée à l’histoire en accordant le statut de réfugié politique à des Chinois». Selon lui, c’est un signe clair que la position plus ferme de Séoul envers la Corée du Nord se transforme en «politique anticommuniste globale».
En date d’aujourd’hui, on estime à 315 le nombre de Chinois ayant demandé l’asile en Corée du Sud.
Avec NTD News, Séoul, Corée du Sud.