Twilight, réalisé par Catherine Hardwicke (Thirteen, Lords of Dogtown), a attisé l’excitation de millions de fans passionnés autour du monde lors de la sortie en salle, le 21 novembre, de cette adaptation du premier tome de la populaire série culte de Stephenie Meyer.

Bella Swan, 17 ans, (Kristen Stewart, Jumper), fille de parents divorcés, quitte la maison de sa mère sous le soleil de Phoenix en Arizona pour aller vivre avec son père dans la ville morne de Forks, dans l’État de Washington, étant donné que sa mère et son beau-père sont sur le point de partir en voyage.

Cette nouvelle vie terne dans une ville où il pleut constamment ne ravit pas d’emblée Bella. Néanmoins, à l’école, elle a le coup de foudre pour un mystérieux garçon, Edward Cullen (Robert Pattison, Harry Potter and the Order of the Phoenix). Les Cullen sont des immortels qui tentent de vivre une vie normale, autant que faire se peut, et se disciplinent depuis des décennies à ne consommer que du sang animal – le «végétarisme» pour les vampires quoi.

Toutefois, Edward doit contenir son envie de mordre Bella étant donné que son odeur personnelle exerce une force d’attraction obsessive pour lui. D’autant plus que des vampires nomades pourraient être une menace pour Bella, il devra la protéger des autres et de lui-même. Une idylle passionnée à la Roméo et Juliette entre un être humain et un vampire n’est pas chose simple…

De façon générale, l’intrigue de Twilight progresse assez lentement au fur et à mesure que se développe graduellement le courant entre Bella et Edward. Cette histoire d’amour pour adolescents ravira particulièrement les jeunes filles, mais elle est en même temps assez cliché. 

Le récit lui-même, offrant un goût d’amour interdit, exploite un thème assez commun aux films s’adressant aux jeunes adultes d’aujourd’hui. Les filles pourront vivre en alternance l’excitation et la tristesse selon les hauts et les bas hormonaux des deux tourtereaux.

Le film utilise plusieurs gros plans qui vont de plus en plus vers l’excès, particulièrement lorsque vous êtes assis dans la première rangée. Tout au long du visionnement, plusieurs animations, comme celle de la forêt, est plus de l’ordre du jeu vidéo que du film.

Quoi qu’il en soit, l’aventure est intéressante et fera vibrer la corde romantique des fans autant que des néophytes de l’œuvre de Meyer. Il s’agit certainement d’une nouvelle série de films qui marquera surtout la jeunesse d’aujourd’hui, mais qui ne manquera pas de toucher les moins jeunes, également sensibles comme tous au thème dramatique d’un amour impossible.