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L'aquaculture arrive à maturité

Écrit par Cordis Nouvelles
29.12.2008
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  • Élevage biologique de truites dans le Blausee, Canton de Berne, Suisse.(攝影: / 大紀元)

Chaque année, plus de 160 millions de tonnes de poissons sont consommées dans le monde. Près de la moitié provient d'environnements contrôlés, où le poisson est élevé au lieu d'être simplement pêché. L'aquaculture existe depuis des milliers d'années et se présente aujourd'hui comme une option bienvenue à la surexploitation des ressources marines naturelles. Un récent atelier, animé par les projets Reprofish et AquaBreeding, a mis en lumière les initiatives visant à améliorer les pratiques du secteur ainsi que la qualité des poissons et autres animaux marins élevés en Europe.

L'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) souligne que l'aquaculture est probablement le secteur de production de nourriture qui connaît aujourd'hui la plus forte croissance, mais ce n'est certainement pas le plus récent. En effet, les Égyptiens et les Chinois pratiquaient déjà la pisciculture 2500 ans av. J.-C. Il n'en reste pas moins que l'aquaculture est l'une des réponses les plus prometteuses à l'augmentation continue de la population mondiale qui sollicite toujours davantage les ressources alimentaires à l'échelle mondiale.

«La plupart des poissons que servent aujourd'hui beaucoup de restaurants en Europe viennent de la pisciculture», explique Dr Olivier Kah, coordinateur de Reprofish. «L'aquaculture est importante, car elle représente un autre moyen d'apporter au public et au marché des protéines de valeur, qu'il faudrait sinon extraire des océans. Les produits de la mer ont une grande valeur nutritionnelle et sont vivement conseillés par le corps médical pour améliorer la santé et prévenir les maladies cardiaques», poursuit Dr Kah, notant également qu'avec les questions actuelles de surpêche, de pollution et de réchauffement planétaire, l'élevage pourra de plus servir à protéger les animaux aquatiques.

«La reproduction est la base de la vie», souligne Dr Kah. «Si les animaux ne se reproduisent plus, c'est la fin de la chaîne. Mais c'est une fonction très complexe, qui met en jeu de nombreux facteurs internes de l'organisme – mais aussi des interactions au sein de l'organisme – ainsi que l'influence de l'environnement (comme la température), qui joue un rôle dans la décision de l'organisme de se reproduire ou non. C'est ce que nous essayons de comprendre : pourquoi un poisson commence à se reproduire, comment pouvons-nous contrôler le phénomène, comment le maîtriser et utiliser ce savoir en pisciculture.»

La reproduction est une fonction biologique, mais la sélection est une activité complémentaire par laquelle on choisit les reproducteurs afin d'atteindre des objectifs précis, par exemple, améliorer la qualité, le bien-être et la résistance aux maladies, comme l'explique Dr Hervé Chavanne, coordinateur du projet AquaBreeding.

L'une des questions de base de tout programme de sélection est justement celle du choix des reproducteurs. Elle s'applique aux principaux mammifères qui sont élevés de par le monde, souligne Dr Chavanne. «Il faut mettre en place un programme de sélection, afin que les animaux élevés soient adaptés aux exigences du producteur mais aussi, et de plus en plus, du consommateur.»

Pour de plus amples informations, consulter :

Reprofish

AquaBreeding

Farm Animal Breeding and Reproduction Technology Platform (FABRE-TP)

European Aquaculture Technology Platform (EA-TP)

© Communautés européennes, 1990-2008

 

 

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