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Le danger des additifs alimentaires

Écrit par Henri Durrenbach
04.12.2008
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  • sucette multicolore(攝影: / 大紀元)

La société de profit et donc de consommation qui envahit de plus en plus le monde en lui infligeant de se plier à ses intérêts passe évidemment par l’industrialisation de toute production. L’alimentation humaine n’échappe pas à cette inquiétante évolution, favorisée par les guerres qui ont permis aux lobbies correspondants de prendre naissance, puis de devenir extrêmement puissants. Ils le sont d’autant plus désormais que l’explosion démographique mondiale actuelle – nous devrions être 9 milliards dés 2050 – leur assure un marché en perpétuel essor. Au prix d’une dégradation générale de la santé des personnes, l’agroalimentaire industriel s’associe inéluctablement à la chimie afin de rendre ses produits moins périssables et plus attractifs, ayant pour effet à plus ou moins long terme de compromettre les équilibres métaboliques caractéristiques de tout organisme originellement sain.

Signalons aussi pour mémoire le gigantesque gisement de déchets pratiquement impossible à endiguer sérieusement qu’engendre l’activité industrielle, en particulier dans le domaine alimentaire, ce dont la chronique est continuellement défrayée, en France comme à l’étranger. Les médias et responsables officiels ont manifestement pour consigne de rester rassurants sur ces problèmes dans leur ensemble, tout comme sur les atteintes perpétuelles à l’environnement des industries. Mais certains auteurs et éditions moins en vue ont le courage de les évoquer de manière scrupuleuse et objective, accomplissant donc un véritable devoir d’avertissement…

Les additifs alimentaires

Ainsi en est-il, pour ce qui est des additifs alimentaires et de leur danger pour la santé de Corinne Gouget, spécialiste depuis 12 années de ces substances, auteur de Additifs alimentaires Danger publié aux éditions Chariot d’Or. Ce petit livre de format 10x15 (comme une carte postale) en est en 2008 à sa 7e édition et à son 61e millier d’exemplaires. Il comporte 101 pages répertoriant de la page 24 à la page 66 plus de 350 additifs divers (colorants, conservateurs, antioxydants, émulsifiants, édulcorants) et fait allusion sans les détailler à plus de « 6.000 arômes, la plupart artificiels, agents de lavage, de pelage, de démoulage, solvants d’extraction, enzymes, agents antimoussants » non mentionnés sur les étiquettes du commerce.

Parmi les additifs y apparaissant couramment, tous ceux précédés de la lettre « E » (signifiant « Europe ») et suivis d’un numéro correspondant à leur catégorie, certains d’origine végétale, sont considérés comme sans nocivité. Mais le plus grand nombre est de nature chimique et peut à la longue provoquer de notables dégâts (éventuellement irréversibles) au corps humain en attaquant et même détruisant des sites vitaux, neurologiques et autres.

Trois de ces produits d’addition, consommés sans aucune méfiance, surtout pour les jeunes, (mais aussi par tous les âges) et en quantités finalement importantes au bout de l’année sont spécialement épinglés : ce sont l’aspartame ou faux sucre (E951), l’Ace-sulfame-K (E950) « édulcorant et exhausteur de goût de synthèse 200 fois plus sucré que le sucre » et le glutamate (E621) (glutamate monosodique ou GMS-MSG en anglais - utilisé « dans des milliers de produits alimentaires, soupes en sachets, nombreuses chips, plats préparés, produits de régime, ‘bâtons de crabe’, etc. »).

Nous suivons ci-après Corinne Gouget dans les indications qu’elle estime devoir fournir à leur sujet et les résumons en substance, avec les réserves d’usage. Mais elle-même, préparée aux levées de boucliers classiques en pareil cas s’appuie sur tout un éventail d’études très documentées et recoupées, réalisées au cours des dernières décennies par des chercheurs le plus souvent anglo-américains, ou de différents pays d’Europe ; elle se propose d’en présenter dans une prochaine édition de son livre une synthèse en français. Elle cite aussi abondamment ses sources, soit publiées par divers éditeurs, soit accessibles par internet.

L’aspartame

L’aspartame, incorporé dans des milliers de produits commercialisés dans une centaine de pays dans le monde, aurait été imposé sur le marché mondial par de puissants intérêts dans les années 80. Il est présent dans les édulcorants de table, sucrettes, boissons dites light, chewing-gum sans sucre, etc., et génère un chiffre d’affaires considérable (2.000 tonnes en seraient consommées en Europe par an). Il présenterait cependant une neurotoxicité entraînant pour ses consommateurs de nombreux effets secondaires, préoccupants au point qu’en mai 2007 certaines chaînes de supermarchés en Angleterre se sont engagées à le retirer de la vente.

Aux États-Unis, dès 1995, la FDA (Food and Drug Administration) a établi une liste de 92 effets secondaires, bénins ou graves « allant du simple mal de tête au cancer du cerveau en passant par des maladies comme celles de Parkinson, d’Alzheimer, la sclérose en plaques », résultant de l’action des produits de la décomposition métabolique de la molécule d’aspartame. Sa consommation est donc à éviter. D’autres édulcorants plus récents (SPLENDA et NEOTAME) tentant de s’infiltrer sur son marché, provoqueraient également des effets indésirables. Il faut encore noter que l’association de plusieurs des substances incorporées aux denrées alimentaires industrielles peut amplifier la nocivité de chacune d’entre elles considérée isolément. Nul ne sait à quel risque il s’expose vraiment lorsqu’il absorbe des aliments de composition malaisée à vérifier.

L’acesulfame-K

Souvent associé à l’aspartame en raison de son arrière goût amer, ce produit entre dans «  les chewing-gums, de nombreuses boissons, confiseries, pâtisseries industrielles, desserts, certaines boissons lactées » et beaucoup d’autres. Il est noté pire encore que l’aspartame, car cancérigène, favorisant la leucémie, les tumeurs au poumon et la montée du cholestérol…

Le glutamate ou GMS

Aussi dangereux que les précédents, cet additif a pour action de favoriser « l’épidémie d’obésité que nous connaissons » et de « provoquer des cas de diabète de type 2 ». Doué de mimétisme à l’instar du caméléon, il finit par être présent dans toutes les préparations offertes dans le commerce : chips, soupes en sachets, plats préparés, bonbons, pâtes à tartiner, produits de régime, dans une liste impossible à clore. Ses noms d’emprunt sont très nombreux : « glutamate monosodique, glutamate, acide glutamique », mais aussi « huile ou graisse végétale hydrogénée, protéines hydrogénées, gélatine, caséinat de sodium ou de calcium, levure rajoutée, extraits de levure, glutamate monopotassique » et certaines huiles de maïs. Il peut encore « contaminer » les « extraits de malt, bouillons, arôme de malt, arômes artificiels, arômes naturels » et beaucoup d’autres dont l’arôme de caramel,  etc. Cette désopilante énumération est quasi-interminable...

Quant aux effets secondaires dus aux excitotoxines apportées par le GMS, ils sont au nombre de quelque 75 observés par le Dr Blaylock, un expert américain mondialement reconnu depuis 1995, dans l’ouvrage Excitotoxines, The Taste That Kill (ndlr. Excitotoxines, le goût qui tue), les plus graves étant ceux touchant le rythme cardiaque, induisant des anomalies de la pression sanguine et le développement du cancer ; mais il y a les douleurs diverses, les troubles gastriques, les éruptions et démangeaisons, les troubles de la prostate, de la thyroïde, l’infertilité, les troubles de l’audition, les pertes de mémoire, la dépression, etc.

Les animaux de compagnie

Corinne Gouget traite cet aspect d’un problème beaucoup plus général avec un certain humour, remarquant que les croquettes ou pâtées que leur servent leurs maîtres ou maîtresses attentionnés sont bourrés d’additifs encore moins bien définis que ceux destinés à l’alimentation humaine, ce à quoi nos amis à quatre pattes ne peuvent prêter attention car, bien sûr, ils ne savent pas lire. Ils n’en sont pas moins voués à plus ou moins long terme aux mêmes ennuis de santé que leurs protecteurs humains, dans la mesure où ces derniers ne savent, eux non plus, pas aussi bien « lire » qu’on le croirait…

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