Un Nouvel An chinois à la new-yorkaise

Écrit par Stephen Summer et Evan Mantyk, La Grande Époque - New York
01.02.2008

 

 

  • fées célestes(攝影: / 大紀元)

NEW YORK – La compagnie Divine Performing Arts (DPA) réserve à la ville de New York un Nouvel An chinois particulier qui promet d’être une explosion de couleurs. Du 30 janvier jusqu’au 9 février, deux groupes d’artistes de la compagnie Divine Performing Arts qui étaient simultanément en tournée aux États-Unis et au Canada se sont réunis au Radio City Music Hall pour souligner la nouvelle année du calendrier lunaire (7 février). Ils présentent leur tout nouveau spectacle Chinese New Year Splendor.

Radio City Music Hall, considéré comme la salle de spectacle par excellence aux États-Unis (il est en fait le plus grand théâtre couvert au monde), reçoit actuellement les deux troupes qui ont présenté dans différentes villes nord-américaines la Célébration du Nouvel An chinois 2008.

Le Chinese New Year Splendor réunit donc plus d’une centaine d’artistes chinois les mieux formés au monde en danse classique, chorégraphie, musique et chants traditionnels chinois, selon les organisateurs. Divine Performing Arts est accompagnée de son propre orchestre, unique en son genre, puisqu’il inclut en permanence des instruments occidentaux et chinois.

Le premier spectacle a eu lieu mercredi soir dernier et a fait l’objet de critiques élogieuses.

«C’était fabuleux. Tant de couleurs. Vous pouvez y voir des parallèles entre les éléments occidentaux et orientaux avec beaucoup de saveur et de couleurs. Le plus frappant, c’est la présentation», estime David Dutkanicz. Il est directeur des relations publiques et aux publications chez MidAmerica, la maison de production de concerts classiques de renommée internationale.

«“Les Fruits de la bonté” [un numéro du spectacle] avait une bonne histoire et, en le regardant, on peut sentir la rédemption avec laquelle je repars aujourd’hui», conclut-il.

«Mes bras sont fatigués d’applaudir autant… Je suis certaine qu’ils seront douloureux demain», explique pour sa part avec humour Maria Travis, une résidante de New Jersey qui travaille comme modéliste dans le célèbre quartier de la mode de New York, après avoir assisté à la représentation de vendredi dernier. «C’est féerique. Les danseurs sont extraordinaires et les costumes somptueux», ajoute-t-elle.

  • Radio City Hall(攝影: unknown / 大紀元)

«J’aimerais dire à mes amis : “Si vous voulez prendre un moment pour oublier la réalité et entrer dans un conte de fées comme dans les rêves, il faut que vous veniez voir ça [le spectacle]”», partage de son côté Lali Modia, une ex-correspondante pour un journal de la Géorgie.

«La culture de la Géorgie est aussi colorée, compare-t-elle, mais je n’ai jamais vu quelque chose comme cela auparavant, les couleurs et la grâce… Je n’exagère pas, c’est ce qui se fait de mieux dans le genre.»

New Tang Dynasty TV (NTDTV), qui produit les représentations de New York, a initié la tradition d’un spectacle du Nouvel An chinois au Radio City en janvier 2006. En 2007, Divine Performing Arts (DPA) est devenu un partenaire artistique et a tenu une série de neuf spectacles du Nouvel An chinois devant près de 55 000 spectateurs au total. Cette année, DPA a formé deux compagnies séparées qui ont déjà donné des représentations dans 21 villes en Amérique du Nord avant de retourner à New York pour présenter actuellement quinze représentations devant un public estimé à 90 000 personnes.

Renaissance de la culture traditionnelle chinoise

La mission de la DPA est de faire revivre la culture et les arts traditionnels chinois qui ont prospéré durant les 5000 ans de la Chine ancienne qui était sous le règne des dynasties, entre autres, la dynastie des Tang que plusieurs considèrent comme l’âge d’or de l’empire du Milieu. Ce qui entre en contradiction avec les politiques de contrôle culturel du Parti communiste en poste à Pékin.

«Le Parti [communiste] a peur des arts, de leur puissance, estime le chef d’orchestre de la DPA, M. Rutang Chen, et c’est pourquoi il tente de les contrôler. Nous faisons le contraire : nous les libérons, nous les laissons être des forces du bien ou même du changement.» M. Chen a également été directeur de la troupe symphonique de l’Orchestre central de la Chine.

Depuis l’arrivée au pouvoir du Parti communiste chinois, les arts ont été sous son strict contrôle, ils ont été censurés et même détruits lors de périodes historiques, telle que la Révolution culturelle en Chine (1966 à 1976).

«Ça m’a fait comprendre à quel point c’est triste que tant de beauté dans la culture soit réprimée. Il s’agit [d’une culture] plusieurs fois millénaire, c’est si triste!», déclare Mme Travis. «Je peux seulement espérer que, dans le futur, les choses seront comme elles étaient à l’origine», souhaite-t-elle.

Le Chinese New Year Splendor sera présenté au Radio City Music Hall jusqu’au 9 février. Par la suite, la compagnie poursuivra sa tournée dans plus de 65 villes en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Océanie, devant un total de 600 000 spectateurs.

Pour de plus amples informations visitez www.divineperformingarts.org.