Brèves d’espoir

Écrit par Avec l’agence d’informations Reporters d’Espoirs
14.02.2008

  • (攝影: / 大紀元)

RAGNAR WEISSMANN ET ISABELLE FARBOS DEVELOPPENT LA SANTE ENVIRONNEMENTALE EN AQUITAINE

Installés en Aquitaine, Ragnar Weissmann et sa femme Isabelle Farbos luttent, depuis 2004, contre les pollutions chimiques et biologiques, qui engendrent certaines maladies graves telles que l’asthme. Leur association Habitat, santé, environnement (HSEN) mobilise les différents acteurs (collectivités, architectes, particuliers) autour de l’enjeu de la santé environnementale.

Ce couple de chercheurs se sont rencontrés en Suède où ils travaillaient tous les deux. En 2003, le couple décide de s’installer en France, près de Bordeaux. Ils sont alors frappés par le retard en matière de santé environnementale et de développement durable. « Certaines actions sur les produits chimiques, les matériaux de construction ou la médecine environnementale, absentes en France, existent depuis 15 ans en Suède. » Devant ce constat et fort de son expérience suédoise, le couple quitte le milieu scientifique pour « tenter de faire évoluer les choses » dans le domaine de l’habitat et de la santé environnementale. En 2004, ils créent l’association HSEN, destinée à améliorer la qualité de l’environnement et des milieux de vie et à installer le développement durable dans les collectivités. « Notre association est fondée sur l’union des compétences: nous, scientifiques, travaillons avec les architectes, les professionnels de la santé, du tourisme, etc ».

ZOUBIDA CHARROUF DEVELOPPE LA FILIERE DE L’ARGANIER AU MAROC

L’arganier, cet arbre épineux autrefois menacé, est un rempart contre le désert. Et l’huile que les femmes berbères extraient de ses fruits est aujourd’hui commercialisée dans le monde entier, à leur profit.

Professeur à la faculté des sciences de Rabat, Zoubida Charrouf est à l’origine des premières coopératives de l’huile d’argan au Maroc.

En 1977 elle découvre l’existence de l’arganier, un arbre épineux endémique du Maroc dont elle n’a jamais entendu parler. En raison de ses vertus en médecine traditionnelle, elle décide d’y consacrer son doctorat. Lorsqu’elle commence ses recherches, les femmes qui vendent l’huile sur le bord des routes ne sont pas organisées et perçoivent très peu sur le produit de leurs ventes. Zoubida Charouf décide de les convaincre de se regrouper en coopérative.

 

La production reste entièrement artisanale, mais elle est améliorée, depuis les techniques d’extraction jusqu’à la présentation du produit final. Le développement de la filière est en plein essor, il existe plus de 120 coopératives de femmes dans toute la région. Entre 2000 et 2007 la surface reboisée a été multiplié par 30. Zoubida Cherrouf est fière de pouvoir dire: « Il faut un moteur économique pour impliquer les gens, nous avons réussi à transformer un problème écologique en véritable opportunité de développement. »

Pour en savoir plus :

www.association-Ibnalbaytar.com

LE GUIDE DE L’ECO-ELECTEUR

En prévision des élections législatives, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH) édite le guide de l’éco-électeur. Créé pour donner aux citoyens les moyens de dialoguer avec les candidats, le livre leur donne les clés pour comprendre les enjeux et décrypter les programmes électoraux mais aussi pour être une force de propositions auprès des élus. Il informe le lecteur sur les outils dont disposent les collectivités pour agir (Agenda 21, Plan climat, bilan carbone, etc).

 

Le guide est disponible gratuitement sur le site de la fondation. Les principaux thèmes environnementaux y sont abordés et ré-expliqués: vivre en harmonie avec la nature, se nourrir dans le respect de l’homme et de la nature, éco-habiter et éco-construire, se déplacer en douceur, réparer, réutiliser, réduire et recycler, favoriser une éco-économie solidaire, associer tous les acteurs. Pour chaque thème, le guide présente les leviers de l’action municipale, un exemple d’initiatives locales, ses impacts positifs et quelques questions à poser aux candidats.

Pour en savoir plus :

www.fondation-nicolas-hulot.org

SENEGAL: COMBINER FOOTBALL PROFESSIONNEL ET HAUT NIVEAU D’ETUDES

Au Sénégal, l’institut Diambars, une structure de formation sport-études ouverte en novembre 2003, forme des footballeurs de haut niveau et se sert du pouvoir d’attraction du sport pour donner envie à ses pensionnaires d’aller à l’école et de suivre une formation.

Cette association créée en 2000 par Saer Seck, un joueur sénégalais, et Jimmy Adjovi Boco, ancien joueur du Racong Club de Lens, est parrainée par Bernard Lama et Patrick Vieira. Malgré l’interdiction par l’Union européenne des transferts de mineurs, de nombreux espoirs du football africain sont recrutés dès leur plus jeune âge par les clubs européens sachant qu’une minorité seulement devient footballeur professionnel. Aussi, l’objectif de l’association est de former des futurs joueurs de football professionnels et remédier au problème du « pillage des talents africains » en sensibilisant les jeunes à la nécessité de faire des études, sachant que seulement 10 % des pensionnaires de l’institut feront carrière dans le football. Autrement l’association veut assurer aux jeunes une formation « de base » qui permettra aux jeunes de se reconvertir dans d’autres métiers.

Pour en savoir plus : www.diambars.com

COMMUNAUTARISMES : UN CERCLE DE DIALOGUE ENTRE MUSULMANS ET NON MUSULMANS

À Trappes dans les Yvelines depuis le printemps 2006, un cercle de dialogue a été mis en place pour confronter et faire se rencontrer des personnes issues de confessions différentes.

L’objectif de l’initiative est de faire tomber préjugés et idées reçues entre musulmans et non musulmans et d’aider les personnes à se rencontrer, se connaître et se parler. Lors d’une rencontre publique organisée par le député maire d’Élancourt et par l’ONG « Initiatives et changement » en février 2006 sur le dialogue interculturel, le public s’est déclaré intéressé pour participer à un cercle de dialogue entre musulmans et non musulmans. Depuis cette date, le cercle se réunit toutes les six semaines, le plus souvent chez des particuliers et aborde des sujets parfois épineux entre les communautés.

Environ 50 personnes ont participé au cercle depuis février 2006. Une quinzaine d’entre elles sont fidélisées au groupe et en constituent le noyau dur. Elles reviennent toutes les six semaines pour aborder de nouveaux sujets. L’ambition des organisateurs est de stabiliser cette démarche dans la région de Trappes et Élancourt pour la proposer ensuite à un niveau national.

Pour en savoir plus : www.ic-fr.org

MATERIEL INFORMATIQUE REFORME : REVALORISER PLUTOT QUE JETER

Depuis 2004, l’opération « Un PC pour mon prochain » collecte des ordinateurs réformés par les entreprises et les collectivités pour les redistribuer à des organismes ou des particuliers ne pouvant s’en offrir. Une façon de répondre au problème de la fracture numérique, tout en éduquant les propriétaires de parcs informatiques à la question du recyclage des déchets électroniques.

 

En 2006, près de 49 % des ménages français possèdent un ordinateur à leur domicile, soit trois fois plus qu’en 1996 (source: Institut national de la statistique et des études économiques, Insee). Cette informatisation rapide pose deux problèmes en termes de développement durable. Un premier, d’ordre écologique, est la question du recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Un second, d’ordre social, celui de la fracture numérique. Ce terme désigne les inégalités d’accès aux technologies numériques et notamment aux outils informatiques. Particulièrement marquée entre le Nord et le Sud, la fracture numérique touche également les pays de façon interne : les individus à revenus modestes comme les étudiants et les retraités se retrouvent privés d’un accès à l’information et d’un moyen de communication prépondérant. L’objectif est de garantir une égalité d’accès aux outils numériques, tout en inscrivant le matériel informatique dans une démarche de développement durable.

www.pcprochain.com