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La dernière « droitière » rescapée des purges de Mao parle du spectacle

Écrit par Lin Xilin
15.02.2008
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  • Mme Lin Xiling (攝影: / 大紀元)

Lin Xilin, née en 1935, est diplômée de droit et ancienne journaliste du China Youth Daily. En 1957, Mao Zedong s’est personnellement référé à elle comme étant une « droitière » typique. Le Parti communiste chinois l’a jetée en prison pour 15 ans. En 1979, le PCC a réhabilité tous les « droitiers » en Chine. Cependant, Deng Xiaoping a demandé que cinq d’entre eux ne le soient pas. Lin était l’une des cinq. Les quatre autres sont décédés. Ainsi, Lin Xiling est pour les Chinois un personnage historique connu comme « la dernière droitière » en Chine. Elle a déménagé en France en 1983 et vit maintenant aux États-Unis.

 

Lin Xilin a débuté sa carrière littéraire et artistique à un jeune âge. Elle a déjà vu quatre fois les spectacles de la troupe des Arts divins. Juste avant Noël 2007, après avoir vu Holiday Wonders à New York pour la seconde fois, Lin Xiling a été profondément touchée et a senti renaître son espoir pour le futur. Une semaine plus tard, les souvenirs et les sentiments de Lin Xiling au sujet du spectacle étaient encore frais dans son esprit et elle a accepté avec joie notre entretien. Ce qui suit a été compilé suite aux enregistrements de l’entretien. 

 

Mes parents étaient tous deux artistes du « style de Shanghai ». Mon père avait une belle voix, il était amateur de théâtre et d’opéra chinois. Il avait l’habitude de me porter sur ses épaules pour aller voir les représentations de maître Mei Lanfang. Ma mère était née dans une famille éduquée et a mené une carrière de professeur de musique et d’écrivain. J’ai reçu une bonne éducation artistique en grandissant. J’ai rejoint la troupe de théâtre de l’armée alors que j’avais seulement treize ans. J’avais des capacités et pouvais jouer de plusieurs instruments musicaux, chanter, et diriger. J’ai vu d’innombrables représentations en Chine, par des artistes chinois ou internationaux. Après être partie en exil, j’ai vu de nombreuses expositions internationales de premier ordre à Paris, Sydney, et Vienne, mais les représentations de la troupe des Arts divins ont touché mon cœur comme rien auparavant.

 

Je me suis demandée : ‘Qu’est-ce qui me pousse à venir voir les spectacles de la troupe des Arts divins encore et encore ? Qu’est-ce qui a touché si profondément mon âme?’ Je pense qu’en surface, ce spectacle manifeste la beauté du ciel et de la terre.

Le spectacle montre des mondes divins solennels, l’exquis palais de la dynastie Qing, et la Chine actuelle proprement dite. Il montre le bien conquérant le mal. Il montre aussi des images allant du champ de bataille de la grande dynastie Tang, aux fleurs en boutons des régions lacustres de la Chine méridionale, et aux royaumes enchanteurs des sérénades musicales occidentales. Le décor high-tech en trois dimensions crée des effets visuels parfaits qui guident le public à travers un voyage culturel qui transcende le temps et l’espace.

Dans la scène d’ouverture « Descente des Rois Célestes » lorsque le Seigneur Bouddha descend du cosmos sur un char Impérial, ces chevaux célestes volant au dessus des têtes du public battant l’air de leurs ailes immenses, remplissent les gens de l’espoir que le Seigneur des Bouddhas vienne dans sa grâce sauver les êtres. Dans « Hou Yi abattant les Neuf Soleils », alors que neuf oiseaux volent dans le ciel se transformant l’un après l’autre en soleils de feu, la musique de l’orchestre aide à exprimer la terreur dans laquelle vivent les êtres vivants (et le public) sans nulle part où se cacher. « La Dame de la Lune » m’a évoqué un grand Palais de la Lune, réaliste et glacé. Comment ces histoires grandioses ont-elles pu être représentées si magnifiquement sur scène, voilà qui dépasse mon imagination!

 

J’ai toujours ardemment désiré l’unité du ciel et de l’homme, j’ai prié pour cela, mais ce rêve devenait de plus en plus brouillé. Les spectacles de la troupe des Arts divins manifestent la beauté sereine de l’unité du ciel et de l’homme dont je rêvais depuis longtemps, mais que je ne pouvais pas voir. Voyez, sous le Mont Taishan, connu comme une terre aux pouvoirs magiques et dotée de talents, des jeunes filles innocentes danser en robe jaune, de beaux jeunes gens danser avec une énergie sincère et chaleureuse. C’est tout à fait une peinture d’art populaire chinois de l’Ouest de la Chine! Sous le Mont Changbai couvert de neige, les vertes rizières, les maisons de fermiers disséminées ça et là, de jeunes Coréens louent la bienveillance de Dieu. C’est la beauté sereine, depuis longtemps absente, du ciel et de l’homme ne faisant plus qu’un. 

LA TROUPE DES ARTS DIVINS REDÉFINIT L’HARMONIE ENTRE LA FORCE MASCULINE ET LE CHARME FÉMININ

Les ‘Tambours de la cour Tang’ ont un rythme fluide et clair, manifestant le véritable esprit chinois, un pilier de force, de vie essentielle, et chacun remplit d’un afflux d’énergie soudaine. La percussion est enthousiaste et chasse au loin les nuages sombres. Elle touche puissamment le public avec sa droiture éclatante. Par moments, la percussion se fait douce et lente, faisant naitre l’espoir et la joie. Lorsque la percussion s’arrête avec un son à l’unisson qui ébranle l’univers, les cœurs sont remplis de soleil et il n’y a aucune ombre. J’ai tout à coup réalisé que ces jeunes gens étaient l’incarnation de la « force masculine. »

 

La grande dynastie Tang a été la période la plus splendide de l’histoire de la Chine. Les hommes de la dynastie Tang, pour moi, pouvaient ‘attraper un tigre sur les montagnes et saisir un dragon dans l’océan’. Ils étaient pleins de virilité, d’une assurance calme, et poursuivaient leur recherche de la vertu avec une ferme volonté. Je croyais que dans la Chine moderne, après plus de 50 ans de règne communiste, la colonne vertébrale de notre nation avait été brisée. Où pouvez-vous voir des hommes forts avec une paix intérieure? Un homme véritable capable de ‘porter la vertu avec des épaules d’acier’ est difficile à trouver, mais les Tambours de la dynastie Tang montrent parfaitement l’esprit de l’homme chinois, et m’ont permis d’entrevoir l’espoir d’une renaissance de notre nation.

 

Je dois aussi mentionner la danse ‘Manches d’Eau.’ Ma mère vient de la Chine du sud, c’est là où j’ai vécu pendant presque la moitié de ma vie. Le paysage montrant les régions lacustres du sud de la Chine est si brillant et gracieux. Le lac est clair, il y a un petit pont incurvé, et des fleurs de toutes les couleurs…c’est la ville natale dont je me souviens dans mes rêves!

Les filles comme de purs bourgeons de fleurs, dansent parmi les sources claires et les fleurs. Leurs pas sont aussi doux que des nuages flottant sur l’eau, et comme une brise sur la surface d’un lac. Elles sont comme des fées d’eau. Leurs mouvements calmes et élégants apaisent les cœurs, et leurs esprits purs et clairs vous font monter les larmes aux yeux. Elles sèment des pétales de fleurs dans un mouvement de leurs manches d’eau , éventent la brise printanière, et amènent le public à danser avec elles dans les nuages. Lorsque la musique s’achève les filles partent doucement, mais leurs esprits divins continuent à faire écho dans l’esprit des spectateurs.

La troupe des Arts divins redéfinit la grâce harmonieuse entre la force masculine et le charme féminin.

LA TROUPE DES ARTS DIVINS ÉVEILLE CE QU’IL Y A DE MEILLEUR DANS L’HUMANITÉ

En tant que joueuse d’ erhu (viole chinoise), je recommande vivement ‘Souffrance Rédemptrice’ de Qi Xiaochun. C’est le morceau d’erhu le plus poignant et le plus bouleversant que j’ai jamais entendu. J’étais si émue que les larmes coulaient sur mes joues. J’aimais avant « La lune se reflétant dans le deuxième étang » composé par Hua Yanjun, et ‘Gémir de maladie’ de Liu Tianhua. Mais avec ‘Souffrance Rédemptrice’ de Mme Qi, j’ai ressenti un sentiment irrépressible de grâce. La compassion est au-delà de toute description, surpassant tout, et pouvant sauver toutes les personnes malheureuses dans le monde. ‘Souffrance Rédemptrice’ de Mme Qi est le meilleur morceau d’Erhu, c’est sans précédent.

 

De même, le compositeur, le chef d’orchestre et l’orchestre qui transmettent cette musique divine au public, les merveilleux ténors et sopranos qui communiquent avec le public avec leurs cœurs sincères, les présentateurs pleins d’humour et pourtant authentiques… Je les admire tous profondément.

 

La troupe des Arts divins réussit à unir les cultures traditionnelles orientale et occidentale, et créé la nouvelle véritable culture. Elle éveille le meilleur de l’humanité, et guide l’humanité vers le haut.

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.