DÉMOLITION FORCÉE POUR INSTALLATION D’INFRASTRUCTURES OLYMPIQUES

Un mois avant le Nouvel An chinois, le gouvernement local du district Licheng dans la province de Shandong a déplacé des centaines de propriétaires ruraux pour garantir l’ouverture de la ligne ferroviaire Xinjiaoji avant les Jeux Olympiques de Pékin. D’après nos sources, environ 600 personnes employées par le gouvernement ont démoli quatre maisons dans la ville de Guodian, sans l’accord des propriétaires. Une centaine d’autres propriétaires ont accepté la destruction de leur bien suite aux menaces.

LE PARTI COMMUNISTE CHINOIS (PCC) AFFINE SA STRATÉGIE CONTRE LES DÉMOCRATES

Des sources en Chine indiquent que le Secrétariat du parti communiste chinois a émis à la fin de l’année dernière une série de propositions pour empêcher  que les partis démocratiques en Chine prennent de l’influence. Ces propositions incluent le noyautage des partis, dans un contexte où le PCC a dû proposer de laisser la gouvernance des provinces de Fujian, Shangdong et Jiangxi à des démocrates.

ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL DE LI PENG, TOUJOURS HOSPITALISÉ

Avant le nouvel an chinois, Li Peng, ancient haut responsible du PCC, a eu une attaque cérébrale et reste dans un état grave à l’hôpital 301 de Pékin. Agé de 80 ans, Li Peng est l’un des principaux responsables des massacres de la place Tian An Men en 1989.

CONFIRMATION DE L’ENLÈVEMENT D’UN DÉMOCRATE

Le 13 février, le parti démocrate chinois a reçu confirmation du fait que Luo Xiongji, un de ses membres disparu en Thailande en juillet dernier, a été enlevé et est détenu par le ministère de la Sécurité publique dans la province du Guangdong, au Sud de la Chine. Son enlèvement serait lié à son implication dans les commémorations des massacres de la place Tian An Men en 1989.

CONTREFAÇON DE MÉDICAMENTS ANTI-MALARIA

Interpol et l’OMS ont démantelé une usine de production de médicaments anti-malaria toxiques dans le Sud de la Chine. L’opération Jupiter a montré que les « médicaments » ainsi fabriqués ne contenaient pas de principe actif et que des ingrédients toxiques entraient dans leur composition.

RAVIOLIS CHINOIS VOLONTAIREMENT EMPOISONNÉS

L’incident des raviolis chinois toxiques qui ont empoisonné des dizaines de consommateurs japonais a connu de nouveaux développements.

Des enquêteurs de la ville de Shijiazhuang dans la province de Hebei pensent aujourd’hui que des employés de Tian Yang Food Processing, insatisfaits de leur direction, auraient pu contaminer volontairement les aliments.

LE GOUVERNEMENT DOIT DES MILLIONS AUX CITOYENS

Les gouvernements locaux et procinciaux s’endettent massivement auprès de leur administrés et ne sont plus en position de leur rembourser les sommes empruntées. Un bureau de voirie de la ville de Xinyi, dans la province de Jiangsu, doit ainsi plus de 100 millions de yuans (10 millions d’euros) à ses administrés pour « construction de route ». L’argent emprunté a en réalité été utilisé pour construire des bâtiments de luxe.

Zhao Yaobin, un vieil homme de 70 ans qui ne peut plus payer ses frais médicaux car il ne réussit pas à se faire rembourser, a commencé à alerter la presse suite au refus de la justice locale de recevoir sa plainte, jugée irrecevable car liée à une dette gouvernementale.

DES HABITANTS DE PÉKIN EXPROPRIÉS CONDAMNENT LA RÉPRESSION PAR LE RÉGIME COMMUNISTE

Des habitants ruraux des villages Datun et Wali dans le district Chaoyang de Pékin, ont révélé que les propriétés de nombreux fermiers en banlieue pékinoise ont été saisies par le gouvernement chinois, sans qu’une compensation financière appropriée leur soit offerte.

Li Yu-Kui, un habitant du village Wali, a ainsi été dépossédé de ses deux commerces il y a près de 5 ans et reste dépendant de l’aide de ses proches et amis. Pour avoir pétitionné auprès du gouvernement central, il a été détenu de nombreuses fois et envoyé deux fois en camp de travaux forcés.

LA BANQUEROUTE DES « FERMIERS AUX FOURMIS » AVANT LES JEUX OLYMPIQUES

Il y a quelques années la Province du Liaoning a forcé la création d’élevages de fourmis, avec comme «fleuron» local la firme Yilichen. Ces élevages devaient permettre la création de compléments alimentaires, aphrodisiaques et autres fortifiants vendus sous le nom «le pouvoir de la fourmi». Ils ont attiré l’investissement de milliers de fermiers et retraités chinois qui voulaient s’en faire une source additionnelle de revenus, et dont l’argent a sans scrupules été détourné. Chaque investisseur avait droit, en échange de son investissement, à avoir accès à son propre élevage de fourmi qu’il entretenait et dont les produits devaient «inonder le marché.» Jusqu’à la banqueroute. Depuis la fermeture du groupe Tianxi, près de 10.000 éleveurs parmi les 1,3 millions qui ont demandé au gouvernement d’intervenir pour qu’ils puissent récupérer leur investissement ont subi la répression en plus de la ruine.

La période du Nouvel An chinois et l’approche des Jeux Olympiques font sourdre une nouvelle envie de révolte, déjà manifestée par le rassemblement de milliers de personnes dans la ville de Shenyang, au Nord-Est. C’est la lutte des fourmis contre les cigales du gouvernement.

Nouvelles des correspondants de la radio Son de l'Espoir  (Sound of Hope International)