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L’économie chinoise en surchauffe sous la tempête de neige et les pluies glacées

Écrit par Hanna L. Szmytko, La Grande Époque - Paris
26.02.2008
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  • (攝影: / 大紀元)

 

Il n'est plus question de risque de surchauffe économique en Chine.

La neige et les pluies glacées continuent de paralyser une grande partie de la Chine. Il y a quelques semaines encore, l’économie paraissait inébranlable, mais depuis les intempéries, les doutes s’installent sur la confiance en l’efficacité de la politique monétaire de la banque centrale chinoise pour maîtriser la gestion des liquidités dans le système bancaire et en la capacité des autorités au pouvoir à gérer une situation de crise.

Les récentes mesures de la banque centrale chinoise pour resserrer le contrôle administratif des prêts bancaires et des investissements, avec la mise en place au 15 janvier de quotas de prêts imposés aux banques et une nouvelle hausse du taux de réserves obligatoires à 15 %, la onzième consécutive, ne font qu’aggraver l’impact de la situation climatique extrême. Ces mesures prises ont diminué la quantité d’argent en circulation dans l’économie, alors que face à l’ampleur du désastre, les autorités devraient assouplir en urgence sa politique monétaire pour permettre aux banques d’accroître leurs prêts afin de reconstruire les dégâts causés par les conditions climatiques.

APRÈS LA TEMPÊTE DE NEIGE, UNE TEMPÊTE SUR LES PRIX DEVRAIT SUIVRE…

Les conséquences des intempéries sont encore difficilement chiffrables. Les pressions sur les prix, particulièrement des produits alimentaires, se sont accrues. Les économistes du gouvernement affichent une hausse de l’indice des prix à la consommation de 6,5 % en décembre en rythme annuel,  ce qui est un record sur dix ans, mais d’autres experts prévoient  un taux beaucoup plus élevé pour janvier et février. Le mécontentement de la population va grandissant. Il n’y a pas de doutes : il faudra s’attendre à une tempête des prix après la tempête de neige.

Selon les experts  les profits industriels devraient aussi être en forte détérioration, mais c’est surtout l’étendue des pertes dans l’agriculture qui pourrait être fatale. Dans de nombreuses régions du sud du pays, qui fournissent la majeure partie des fruits et légumes, et où le climat est normalement clément en hiver, les champs sont maintenant gelés et les récoltes seront fortement affectées. Le désastre risque de s’entendre également dans la région du nord de la Chine et de toucher les productions du blé et d’huile du pays. Même si le gouvernement communiste essaie de rassurer, affirmant que la situation se stabilise lors de compagnes publicitaires montrant qu’il maîtrise la situation, il est difficile de ne pas parler du spectre de famine qui guette les foyers chinois.

La Chine est bien loin alors du rééquilibrage de la croissance au profit de la demande interne. La situation est alarmante, les impacts pourraient être ressentis tant à l’échelle de la Chine qu’au niveau mondial.

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.