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Amusant, mais vite oublié

Écrit par Olivier Chartrand, La Grande Époque - Montréal
26.02.2008
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Critique de film 

  • Charlie (Anton Yelchin) et Susan (Kat Dennings)(攝影: / 大紀元)

Parfois, il ne faut pas trop se questionner en visionnant un film, mais seulement apprécier les bons éléments de ce qui défile devant nos yeux. Charlie Bartlett, sorti en salle vendredi dernier, est un de ces films qui divertissent, font sourire, même rire à certains moments, mais qui ne marqueront pas au fer rouge la mémoire du spectateur.

Charlie Bartlett (Anton Yelchin, Alpha Dog) est un adolescent qui se fait renvoyer de tous les collèges privés où il est inscrit. Venant d’une famille très aisée et réussissant très bien à l’école, c’est parce qu’il fait des mauvais coups pour se faire apprécier des autres élèves qu’il se fait mettre à la porte des plus prestigieux établissements scolaires. Lorsque sa mère, Marilyn Bartlett (Hope Davis, The Nines) décide de l’envoyer à l’école publique, il se rend bien compte qu’il devra trouver une nouvelle façon de se faire accepter de ses nouveaux camarades de classe qui ne viennent pas de la même couche sociale que lui. Il décide, pour se faire un peu d’argent et attirer la sympathie du revendeur de drogue qui le tabasse, d’ouvrir des séances payantes de psychiatrie… avec prescriptions. Comme sa popularité est grandissante, il se frottera au directeur Gardner (Robert Downey Jr) qui ne partage pas la même perspective sur la popularité et qui est très protecteur envers sa fille sur laquelle Charlie a un œil.

Le scénario présente certaines originalités, mais reste tout de même près des formules rose bonbon des comédies dramatiques américaines pour adolescents. Cela dit, certains gags sont surprenants. Hope Davis, en mère éthérée à l’équilibre mental fragile, est très drôle. Le charismatique Robert Downey Jr (que l’on verra prochainement dans le costume du super-héros Iron Man) est convaincant en directeur sur le bord de la dépression. C’est néanmoins dans la performance surprenante du jeune Anton Yelchin qui passe aisément du comique au dramatique que l’on retrouve la plus grande valeur de cette production. Dans ce premier film où il tient la vedette, le jeune comédien, qui a joué aux côtés de grands noms du cinéma comme Anthony Hopkins, Robert DeNiro et Bridget Fonda, nous montre toute sa polyvalence de jeu qui témoigne de sa grande expérience malgré son jeune âge.

Charlie Bartlett est en somme une comédie amusante pour adolescents (de plus de 13 ans), mais demeure un film moyen qu’il n’est pas nécessaire de voir au cinéma. Car, malgré la performance des comédiens, le long métrage risque d’être vite oublié.

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