Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Les nouvelles technologies: quelles implications pour le marché du travail?

Écrit par Cordis Nouvelles
15.03.2008
| A-/A+
  • (攝影: / 大紀元)

Lors de la conception de programmes de formation visant à participer à la création d'une économie fondée sur la connaissance, les décideurs politiques ne devraient pas se concentrer uniquement sur les travailleurs hautement qualifiés. D'après une étude menée par le service d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (STOA) du Parlement européen, le taux de chômage restera faible si les stratégies visant à employer plus de travailleurs moins qualifiés sont également prises en compte.

L'étude, effectuée par des équipes originaires de Belgique, du Danemark, d'Allemagne, des Pays-Bas et du Royaume-Uni, a évalué les «interactions entre les nouvelles technologies et le marché du travail, la flexicurité ainsi que la formation/formation professionnelle».

Le rapport en découlant est rédigé dans le contexte de l'introduction progressive des technologies de l'information sur le lieu de travail; en effet, les gouvernements agissent en faveur de la création de l'économie fondée sur la connaissance tant attendue. Ce dernier poursuit la logique courante selon laquelle l'introduction d'innovations technologiques conduit habituellement à un changement des environnements et profils de travail et, par conséquent, à de nouvelles demandes en termes de qualifications et de compétences.

Cependant, les impacts sont ressentis différemment en fonction du cadre sectoriel et institutionnel. En résultent des complexités au niveau des processus impliqués dans la création d'une économie fondée sur la connaissance. «Les programmes politiques encourageant "l'employabilité" des travailleurs devraient donc prendre en compte un éventail de risques d'ordre social. Ils devraient toutefois offrir une grande gamme de possibilités consistant à intégrer les travailleurs dans les processus de travail», lit-on dans le rapport du STOA.

La première recommandation politique adopte ce point de vue et suggère une analyse avisée de l'impact des technologies sur les marchés du travail selon la branche, le secteur, l'organisme et le pays. «Le fossé empirique au niveau des hypothèses théoriques sur les changements d'organisation du travail dans différents secteurs est toujours présent», lit-on dans le rapport. Une observation permanente de l'utilisation des technologies ainsi que du partage des relations de travail et d'emploi dans différents secteurs devraient permettre de combler ce fossé.

La restructuration de chaînes mondiales a exercé une pression importante sur les marchés et les individus et a requis une flexibilité tant de la part des organisations que des individus. Parmi les répercussions, citons un déclin de la titularisation à vie et de la sécurité de l'emploi. Les gouvernements doivent s'assurer que les stratégies et programmes stimulant «l'employabilité» s'adressent aux travailleurs particulièrement vulnérables à ces tendances, lit-on dans le rapport.

Sont également proposés de nouveaux instruments afin d'aider les travailleurs à s'adapter aux marchés du travail changeant rapidement, ainsi que des programmes de formation stimulant la restructuration organisationnelle.

D'après le rapport toujours, la flexicurité devrait être considérée comme un concept pouvant être développé en accord avec différentes conditions de travail au sein de chaque pays. À cette fin, des cours d'apprentissage tout au long de la vie pourraient être mis en place, l'organisation des chaînes de la connaissance à travers les frontières sociétés-secteurs améliorée, et de nouveaux pactes signés entre le gouvernement, les partenaires sociaux et les institutions de formation.

Les auteurs du rapport espèrent que ce dernier encourage un «bon» équilibre flexibilité-sécurité, tout en promouvant un débat intense et ouvert en faveur de la création active des marchés du travail à venir.

L'intégralité du rapport est disponible à l'adresse suivante:

[europarl.europa.eu/stoa/publications/studies/default_en.htm]

Pour de plus amples informations sur la flexicurité, consulter:

[ec.europa.eu/employment_social/employment_strategy/flex_meaning_fr.htm]

© Communautés européennes, 1990-2008

[http://cordis.europa.eu]

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.