Brèves d’espoir

Écrit par LA GRANDE ÉPOQUE Avec l’agence d’informations Reporters d’Espoirs
25.03.2008

  • (攝影: / 大紀元)

CAMPS DE PALESTINE : UNE ALTERNATIVE MUSICALE POUR LES ENFANTS

La musique a sauvé de la violence Ramzi Aburedwan, adolescent dans un camp palestinien. Il participe, à huit ans, à la première Intifada (1987-1992), mais se prendra d’amour pour la musique neuf ans plus tard, invité par hasard à un atelier de musique dirigé par Mohammed Fadel, un Palestinien vivant en Jordanie. Il choisit l’alto. Après un an de cours sur place, il suit un stage aux USA et obtient une bourse du gouvernement français pour entrer au Conservatoire national de région d’Angers où il décroche son Diplôme d’études musicales. Devenu étudiant à Angers, il fonde en 2002 l’association « Al Kamandjâti » pour initier des enfants réfugiés à l’écoute et à la pratique de la musique. Il y a 19 camps de réfugiés en Cisjordanie, 8 à Gaza, 12 au Sud Liban et la population totale y est d’environ 900.000 personnes dont 60 % ont moins de 18 ans.

Pour en savoir plus : www.alkamandjati.com

 

NOUVEAUX DÉBOUCHÉS POUR TRAVAILLEURS HANDICAPÉS AMOUREUX DE LA MER

« Claires et mer » accueille de jeunes personnes handicapées sortant de complexes médico-éducatifs ou d’instituts médico-professionnels ou d’anciens professionnels de la mer ayant abandonné leur activité suite à un accident. Pour travailler dans « Claires et mer », tous doivent être reconnus comme travailleurs handicapés par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).

Dès lors, ils peuvent s’impliquer dans différentes activités proposées par « Claires et mer »: affinage d’huîtres, ramendage, fabrication de matériel de pêche, nurserie d’huîtres, artisanat marin, etc. Ils y travaillent 32 heures par semaine.

À la différence des Esat « classiques », « Claires et mer » est une structure éclatée en milieu ordinaire: les travailleurs ne sont pas tous rassemblés en un même atelier mais au contraire répartis dans des zones de travail déjà existantes.

Pour en savoir plus : http://naviculebleue.org

MUNICH : L’EAU DU ROBINET COULE DE SOURCE

La municipalité de Munich (1,3 millions d’habitants) réserve les 6.000 hectares de terres qui entourent la ville à l’agriculture biologique depuis 1991 dans un seul but: protéger ses captages d’eau potable. Un moyen de conserver des sols sains et une eau pure dispensée de tout traitement.

Depuis 1991, Stadtwerke München (SWM), les services municipaux munichois, s’efforcent de racheter les terres sur le périmètre de captage (6.000 hectares) et d’y éviter toute intrusion de produits polluants. Ces terrains sont composés de forêts (49 %), de zones agricoles (champs et pâturages – 37 %) et urbaines (14 %). Les secteurs boisés permettent de créer un filtre naturel épurateur.

Les paysans sont convertis à l’agriculture biologique, selon un cahier des charges très strict. Une aide annuelle leur est versée (281 euros par hectare pendant 6 ans puis 230 euros pendant 12 ans). Afin d’écouler les produits issus de ces techniques douces, la municipalité a mis en place une politique de promotion (filières spécifiques, avantages, etc.).

Pour en savoir plus : www.muenchen.de ou www.swm.de/en