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« La loi la plus stupide » d’Australie en débat à Sydney

Écrit par Aurélien Girard, La Grande Époque - Paris
25.03.2008
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  • (攝影: / 大紀元)

Les habitants du New South Wales, la région la plus peuplée d’Australie – celle de la capitale économique Sydney, au Sud-Est du continent, peuvent aller en prison pour avoir étendu leur linge dehors.  C’est un des contrastes du pays des surfeurs et de la vie torse nu: tout sous-vêtement séchant sur un balcon ou à un endroit visible du public peut valoir à son propriétaire une amende de 5.500 $ et jusqu’à 12 mois de prison.

 

Le parti des Verts australien a rappelé au gouvernement d’État que les sèche-linges électriques produisent, pour la seule ville de Sydney, 80.000 tonnes de CO2 par an, l’équivalent de prêt de 20.000 voitures.

Le Sydney Morning Herald rapporte ainsi les paroles du porte-parole des Verts pour l’énergie, le député John Kaye: « C’est scandaleux: il y a d’énormes problèmes de gaz à effet de serre liés à cela, on ne peut pas continuer dans cette voie. Chaque fois qu’on interdit à une personne d’utiliser une corde à linge, c’est 500 kg de CO2 supplémentaires qui sont produits par année ».

« Nous devons accepter le fait que les vêtements sont des choses que les gens portent, et qu’il faut les laver. On ne peut pas faire les délicats sur ce point. »

Derrière cette loi ancienne et dont les syndicats de propriétaires se gardent jusqu’à aujourd’hui de demander l’amendement, la volonté d’éviter les pollutions visuelles des quartiers urbains. Une logique esthétique qui perd de son sens en période de crise énergétique et d’apparition d’une certaine rationalisation des comportements écologiques. Aujourd’hui encore cependant, les syndics peuvent conduire des « étendeurs » devant un tribunal et en cas de récidive demander leur emprisonnement.

La ministre du Commerce, Linda Burney, a annoncé qu’elle allait se pencher sur cette législation ancienne, et a, du même coup, annoncé la couleur par la voix de sa porte-parole, Phyllis Sakinofsky, qui a déclaré au Sydney Morning Herald que Linda Burney s’est séparée de son sèche-linge pour étendre son linge sur une corde… quand on commence à être informé des problèmes de linge sale d’un ministre, c’est certainement signe que les choses vont évoluer.

 

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