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Brèves d’espoir

Écrit par Avec l’agence d’informations Reporters d’Espoirs
31.03.2008
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  • (攝影: / 大紀元)

À 12 ANS, IL CREE SON ASSOCIATION D’AIDE AUX ENFANTS ESCLAVES

Avril 1995, Craig prend le journal de son père, le Toronto Star, pour y lire les bandes dessinées. Mais il reste figé sur la photo d’un jeune pakistanais de son âge, dont le titre indique Travail forcé des enfants: un mort de 12 ans. Il s’agit d’un jeune militant « en croisade contre le travail des enfants » assassiné par la mafia du tapis. Pour le jeune Kielburger, ce choc fait naître en lui une conviction: les enfants doivent s’entraider.

Le lendemain, en avril 1995, il prend la parole dans sa classe et fait circuler des photocopies de l’article du Toronto Star. Puis demande des volontaires pour inciter les adultes à faire des dons: 18 mains vont se lever: le groupe est né, il portera le nom de (FTC pour libérez les enfants). Les parents du jeune activiste prêtent le garage de la maison pour installer le bureau du petit groupe qui fait le tour des écoles, organise des kermesses et des récoltes de dons, sollicite les institutions. Très vite, ils reçoivent le soutient de l’Unicef (fondation des Nations unies pour les enfants) et d’associations de familles qui financent le premier voyage de Craig en Asie du Sud-Est. Deux mois avant de partir, il est invité à parler des enfants esclaves devant deux mille syndicalistes de la Fédération du travail de l’Ontario. Son discours est un tel succès qu’il obtient 150.000 dollars de dons. Le 11 décembre 1995, il s’envole vers le Bangladesh. A Dhaka, la capitale, puis en Inde, au . Craig Kielburger parvient même à rencontrer le Premier ministre canadien en visite à Calcutta. En 2008, Craig a 25 ans et son association, soutenue par Oprah Winfrey, intervient dans 45 pays. Plus de 500 écoles construites par FTC permettent l’accès à l’éducation à plus de 50.000 enfants.

Pour en savoir plus : www.freethechildren.com

 

UN ATELIER D’ART ECOLOGIQUE

En 2008, la France compte 1.000 (EI), dont plus de 150 en Ile-de-France.

« Extramuros » est l’une des premières entreprises d’insertion par l’art écologique en Ile-de-France. Son objectif est de collecter les matériaux jetables auprès des entreprises, des administrations, des ONG partenaires afin de les transformer et de les revendre.

Depuis 2005, l’association « Extramuros » fabrique et vend des objets réalisés à partir de matériaux de récupération. Tous les procédés de fabrication et les produits utilisés respectent l’environnement. Les artistes – cofondateurs de l’association (Rosana del Prete et Isabelle Pujade) fabriquent du mobilier, des objets (charriots à roulette, lampes, porte-manteaux...) en partenariat avec les entreprises qui les lui commandent. La Poste a offert 3.000 vieux sacs postaux à l’association, que les artistes ont transformé en objets décoratifs. Ils vont ensuite être rachetés par la Poste et vendus dans ses boutiques.

Depuis 2005, 25 partenaires (ONG, collectivités, administrations et entreprises) ont déjà fait appel à « Extramuros » pour de différentes commandes. 5 groupes et entreprises lui fournissent les matériaux et les rachètent après le recyclage. Le succès de cette action a déjà reçu un soutien d’État et permettra de financer deux premiers postes en 2008.

Pour en savoir plus : www.extramuros-paris.com

 

BOISSONS CHAUDES EQUITABLES A L’HOTEL

En France, le marché du commerce équitables atteint un montant de 149 M€ en 2004. Les ventes de café représentent 59 % des ventes des produits alimentaires équitables, celles de cacao et de chocolat, 14 % et celles de thé, 7 % (source: Le commerce équitable en France, ministère des Affaires étrangères-Altervia Consulting, mars 2006).

L’objectif du groupe Accor est de généraliser l’utilisation de produits alimentaires équitables dans les établissements hôteliers du groupe.

En mai 2003, une trentaine d’établissements de la chaîne d’hôtels Sofitel (groupe Accor) décident d’utiliser exclusivement des produits du commerce équitable pour les boissons chaudes des restaurants et des bars de la chaîne. A partir de 2004, Etap Hotel et Formule 1 décident de servir exclusivement des boissons chaudes conçues à partir de produits labellisés Max Havelaar pour le petit-déjeuner. Petit à petit, les autres enseignes du groupe (Ibis, Mercure, Novotel) adoptent la même démarche.

Après que Max Havelaar les a mis en relation avec les marques labellisées productrices de chocolat, café et thé équitables (Malongo, Fichaux, Mombana, Indar, etc.), le groupe Accor référence ces produits sur la plateforme d’achat commune à tous les établissements du groupe : chaque établissement y passe ses propres commandes de produits équitables.

Avec le passage aux produits équitables, le coût des boissons chaudes a augmenté : ce surcoût est à la charge de l’établissement ; le prix payé par les clients reste inchangé.

En 2008, 1.100 établissements français du groupe Accor proposent café, thé et chocolat équitables. En 2007, la quantité d’achats équitables de ces établissements représentait 240 tonnes, contre 187 tonnes en 2006 et 80 tonnes en 2004.

Pour en savoir plus : www.accor.com

 

PRISONS : CONTRE LA RECIDIVE, L’EMPLOI

Gepsa (Gestion établissements pénitenciers services auxiliaires) est une société anonyme (SA), filiale d’Elyo, membre de la branche Suez énergie services (groupe Suez). Elle assure la fourniture en énergie (chaleur, électricité, etc.) de 16 établissements pénitentiaires en France. Gepsa y a aussi mis en place des ateliers de formation aux métiers du bâtiment, de l’électricité, de la logistique, etc.

Depuis 2002, Gepsa crée des postes de tuteurs de projet professionnel (TPP) dans des établissements où elle intervient. Une réunion générale annonce aux détenus la création de ce poste dans l’établissement pénitentiaire. Dès lors, les prisonniers eux-mêmes sollicitent les tuteurs, qui les aident à élaborer leur projet professionnel. Le TPP démarche ensuite des entreprises ayant fait part d’un besoin de main d’œuvre et leur propose d’embaucher les détenus à leur sortie de prison. L’accompagnement du détenu continue après que celui-ci a intégré l’entreprise. Sa durée ne peut pas être inférieure à 4 mois.

Avant d’intervenir dans la prison, les TPP passent une semaine dans l’établissement pénitentiaire pour observer le travail des autres TPP et suivent ensuite une formation de 10 semaines : prises de contact avec les différents partenaires, méthodologie, programmation neuro-linguistique (PNL), etc. Des échanges trimestriels sont organisés entre tous les TPP sur leurs pratiques et difficultés.

Pour en savoir plus : www.gepsa.fr

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.