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Entre vents et risières

Écrit par Sandra Moutafis
31.03.2008
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  • (攝影: / 大紀元)

Depuis quelques temps, les murs d’exposition se couvrent d’une nouvelle peinture. Oubliant tout ce que l’on a connu, tout ce à quoi nous sommes habitués ou l’art à la « mode ».

 

Depuis une dizaine d’années, nous retrouvons la chaleur du lin sous forme de toile maquillé de charbon.

David Kunzli fait partie des artistes qui font renaître la peinture, qui lui donnent vie. Impossible d’ignorer ces tableaux sur le mur, de vivre avec sans les regarder, de les oublier. Quand un collectionneur accroche une de ces oeuvres, une nouvelle personne se greffe à la famille. Une ombre, un visage, un regard. Celui qui amène à l’introspection. Pas celui qui étouffe mais celui qui accompagne, pas celui qui envahit, celui qui interroge. La méditation du moine bouddhiste calme l’atmosphère, le regard montagneux de la vieille Laotienne nous plonge dans les vies de ces existences au-delà de nos limites, le samouraï nous comble de son honneur...

Toute la rudesse de ces vies si lointaines des nôtres nous enrichit. Leur culture équilibre nos attentes ; un moment serions-nous en harmonie avec nos questionnements?

Alors que notre esprit se plonge dans l’oeuvre, le regard s’accentue, le visage rentre en mouvement, les paysages apparaissent, les corps disparaissent. Reste l’intrigue... le rêve.

David Kunzli nous fait voyager. Au-delà de nos frontières et de nos lectures, nos songes s’envolent dans le temps. Se souvient-on de ce que nous ignorons?

Quelques touches de couleur translucides habillent discrètement la robe de la geisha qui s’efface alors que sa nuque se révèle. Symbole de toute la délicatesse du Japon, cette nuque que l’on respire, sur laquelle on sent la soie glisser mollement sur la peau et le vent faire danser une mèche de cheveux. Le rose délavé des lotus accentue la profonde vénération du disciple.

Enfin, la peinture ne s’impose pas. Elle n’est plus le sujet, l’attraction ou le remplissage. Elle se dissimule, s’efface devant le personnage que le respect lui impose.

L’Asie est la muse de l’artiste, révélant la vie de  ces personnages et abritant l’enseignement requis afin que coutumes et culture y demeurent. Quelques traits, un espace nuageux de charbon et David Kunzli distille cette authenticité libérant l’essence de ces habitants, les rendant si simplement vrais, si simplement droits.

 

Pour en savoir plus: http://dkunzli.free.fr

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