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Semaine de mode de Montréal : le souci du détail

Écrit par Many Ngom, La Grande Époque - Montréal
31.03.2008
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Mode

  • Myco Anna (攝影: / 大紀元)

Du 25 au 27 mars 2008, Montréal vivait au rythme de la mode québécoise et internationale. Trois jours de défilés se sont enchaînés avec tous ces journalistes, le gratin de l’industrie et du milieu artistique qui ajoutait au glamour de l’évènement. Bien sûr, la presse écrite et les acheteurs contribuaient à l’effervescence. Mais, comme dans tout évènement mode, c’étaient vraiment les mitrailles de cliquetis faisant exploser les flashs des photographes sur les mannequins à découvert qui donnaient ce petit piquant pour faire décoller l’ambiance.

Plus le défilé était important, plus la salle se remplissait, plus il y avait de photographes et de caméras de télévision, mais est-ce que les vêtements étaient à la hauteur? Certaines créations étaient époustouflantes, d’autres, surprenaient, tandis que d’autres faisaient partie du décor.

Il y en avait pour tous les goûts lors de la présentation des tendances automne-hiver 2008, mais la majorité des créateurs s’est alignée, côté couleur, sur l’argent et le noir. Les couleurs vives comme le rouge, le jaune, le vert et le fuchsia jouaient le rôle d’accessoire ou de détail sur le vêtement.

À cela, s’est ajouté le souci du détail – dans quasiment toutes les collections, on portait une attention particulière aux détails – tous les créateurs se sont appliqués à présenter des modèles extrêmement fignolés, des découpes complexes, des détails discrets, mais très compliqués à faire et une qualité de tissu impeccable.

On pouvait distinguer deux tendances entre les créateurs et leurs collections : les intravertis qui ont choisi des couleurs sombres et des découpes raffinées; les extravertis qui, eux, ont mis la couleur au premier plan.

La collection du créateur Patrice Sokü proposait des manteaux noirs aux découpes raffinées avec des accents de cuir luisant. Marie Saint-Pierre s’est surpassée dans des découpes asymétriques multiples sur des tissus nobles. Le créateur Yves-Jean Lacasse, d’Envers, a présenté des créations assez excentriques avec une certaine élégance. Christian Chenail, de Muse, nous offrait, quant à lui, de belles tenues élégantes aux détails aussi beaux qu’élaborés.

Rudsak, le roi du manteau de cuir, faisait tourner les têtes avec ses manteaux raffinés par leurs détails minutieux et leurs accessoires très mode.

Quant aux extravertis, tels que Myco Anna, Helmer et Dinh Bà, ils se sont amusés avec les contrastes de couleurs et les découpes.

Myco Anna a présenté sa collection guerrière avec des vêtements aux innombrables découpes et aux couleurs tribales, le tout était accessoirisé d’armes du Moyen Âge : épées, boucliers, casques, fouets. C’était à la fois épique et très urbain.

La collection de Helmer a présenté des longues robes en mosaïque multicolore (travail qui a dû prendre de nombreuses heures!). Dinh Bà nous montrait une collection glamour aux teintes argentées et aux couleurs d’automne.

Le Centre International de la Mode de Montréal (CIMM) a aussi proposé un défilé unique de collections avant-gardistes pour femmes de quatre grands couturiers : Genux Only, ZB Couture, Samuel Dong et Simon Chang.

Pendant la journée, nous avons pu rencontrer des jeunes créateurs d’ici et d’ailleurs au show-room, innovation de la Semaine de mode de Montréal. Pour les créateurs de France, car la majorité des créateurs de l’extérieur étaient français, la plupart en étaient à leur première : premier contact avec le Québec et premier contact avec les acheteurs d’ici.

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