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La Braderie de la mode québécoise : un souk de luxe

Écrit par Many Ngom, La Grande Époque - Montréal
05.03.2008
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Article de mode 

  • Une scène de la Braderie (攝影: / 大紀元)

Je m’attendais à une entrevue en personne avec Anne De Shalla, mais notre entretien s’est fait au téléphone. Pas étonnant, car la productrice de la Braderie de mode québécoise, femme d’affaires très occupée, est aussi propriétaire des boutiques Griff’3000 et Shalla Design. Elle est également impliquée dans la vie politique et commerciale du Vieux-Montréal.

L’événement de la Braderie de mode québécoise fait partie d’une des nombreuses initiatives que Mme de Shalla offre à la clientèle du Vieux-Montréal. Un concept solide, me dit-elle, qui a toujours cru à la pérennité dans la mode au Québec et, de ce fait, est née l’idée de la Braderie. Avec son autofinancement, la Braderie regroupe tous les créateurs de Montréal sous un même toit.

Tout d’abord qu’est-ce qu’une braderie? C’est tout simplement une vente publique de marchandises à bas prix, mais cette braderie, en revanche, vend toujours des vêtements et accessoires de créateurs québécois à rabais (50 % à 80 %). Cette vente se fait deux fois par année : au printemps et à l’automne.

La Braderie de mode québécoise est un événement mode montréalais, connu, reconnu, couru et attendu. Initié en 1994 avec quelque 50 clients, cette vente publique attire maintenant plus de 8000 personnes durant quatre jours. De 35 à 40 créateurs de mode participent à chaque édition.

La Braderie a été instaurée pour deux raisons principales. Premièrement, permettre aux créateurs d’écouler leur surplus d’inventaire et leurs échantillons, et donner la possibilité aux consommateurs d’acquérir des vêtements de créateurs à petits prix. Deuxièmement, par ce moyen, faire découvrir la mode québécoise. En effet, les créateurs sont souvent présents lors de l’événement et cela permet des interactions dynamiques entre clients et créateurs.

Mais il y a des critères pour faire partie de la Braderie en tant que créateurs. Il faut évidemment être un créateur de mode québécoise. Les modèles doivent être créés, pensés, dessinés et présentés ici au Québec.

Parmi la quarantaine de créateurs, on peut reconnaître Rudsak, Mackage, Dinh Bà Design, Marie Saint-Pierre, etc. La liste est longue et le choix est vaste. La créativité de la mode québécoise est tellement diversifiée qu’elle en a fait sa caractéristique unique.

C’est pourquoi la Braderie de la mode québécoise est un succès, car ce souk de luxe, qui est ouvert au grand public, permet à sa clientèle de s’approprier des pièces uniques à des prix modiques.

La clientèle est majoritairement féminine et est constituée de femmes d’affaires et de professionnelles ainsi que d’étudiantes, de jeunes et de touristes de passage. C’est un rendez-vous quelque peu glamour où on retrouve aussi des politiciennes, actrices et vedettes de la télévision. Depuis deux ans, avec l’ajout de griffes masculines en vue, les hommes fréquentent de plus en plus l’événement mode.

Lors de l’édition du printemps 2008, la Braderie ouvrira ses portes du 17 au 20 avril au marché Bonsecours. Pendant quatre jours, ce souk de luxe reprendra vie. La mode québécoise mérite qu’on s’intéresse à elle, c’est un rendez-vous pour tous les aficionados du «beau» d’ici.

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