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Tibet : blocus des monastères, les moines risquent de mourir de faim

Écrit par Noé Chartier, La Grande Époque - Montréal
14.04.2008
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  • Un individu tué par les autorités chinoises au Tibet.(攝影: / 大紀元)

Tandis que l’on débat du bien-fondé du relais de la flamme olympique, des manifestants qui s’y opposent et des Jeux de Pékin en général, la situation au Tibet ne s’est guère améliorée. L’absence d’informations nous provenant de la région n’indique en rien un retour à la normale, alors que même «la normale» est condamnable du point de vue des droits de l’Homme. Des représentants du gouvernement tibétain en exil indiquent que des militaires encerclent depuis des jours les monastères où il y a eu des protestations, afin de les soumettre.

Les moines ne pourraient donc pas sortir, et il n’y aurait aucun ravitaillement en nourriture ou en eau.

«Ils ciblent les monastères où les manifestations ont eu lieu», expliquent Karma Chophel, président du Parlement tibétain en exil, dans une entrevue au quotidien australien The Age. «Dans une semaine, les moines pourraient commencer à mourir de faim et de soif. C’est une nouvelle alarmante pour nous.»

Selon Yeshi Dolma, membre du gouvernement en exil, «certains seraient déjà morts de faim». Si ça se poursuit, ce pourrait être un massacre.

Selon Chophel, le régime chinois veut les forcer à se soumettre à sa domination en renonçant, entre autres, à leur chef spirituel, le Dalaï-lama. Mais les moines pourraient choisir de mourir plutôt que de renoncer à leur foi et à leur culture, fait-il remarquer.

Dans une région tibétaine de la province du Sichuan, on a rapporté dernièrement plusieurs blessés par balle durant une manifestation. Il est impossible de savoir combien sont morts. Des sources ont indiqué à Radio Free Asia que tous les hôtels de la région étaient maintenant occupés par les soldats et qu’ils y demeureraient jusqu’après les Olympiques.

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