Mode 

L’École supérieure de mode de Montréal a organisé et présenté le Showroom le 16 avril dernier. Ce concept innovateur permet aux finissants en commercialisation de la mode de présenter leur projet, que ce soit par la réalisation d’un plan d’affaires, le redressement d’une entreprise ou la recherche qui vise à faire avancer l’état des connaissances dans le milieu de la mode au Québec.

Le Showroom est également un espace-rencontre propice au réseautage et au recrutement dans le secteur de la mode.

Cette année, la relève s’est faite très réative et certains projets alléchants nous auraient presque incité à réorienter notre carrière!

C’est le cas du kiosque no 1 : quatre jeunes finissantes proposaient d’ouvrir une boutique Opale qui se spécialiserait dans la location de sacs à main de luxe. Des articles de couturiers renommés comme Louis Vuitton, Prada ou Chanel se loueraient pour la modique somme de 50 $ le temps d’une soirée ou d’un gala. «On répondrait ainsi à une demande pressante de produits de luxe, mais à des prix abordables!», a expliqué Marie-Christine, l’une des finissantes.

Un peu plus loin au kiosque no 7, il y avait un superbe kimono sur un mannequin. Le projet? La mer de jade : un concept adapté pour les hôtels qui offriraient à leur clientèle un kimono à la place du fameux peignoir en ratine. Idée pratique puisque le kimono se présenterait dans une élégante pochette de tissu qu’on placerait sur le lit comme coussin décoratif. De plus, ces kimonos sont faits de tissus à imprimés orientaux et sont cousus et doublés avec minutie tout comme un veston. Impeccable et judicieux!

Au kiosque no 9, le Walk-in était présenté comme une boutique privée évènementielle, qui offrirait à sa clientèle avide d’articles mode, une multitude de vêtements de couturiers québécois à moindre prix. Contrairement à la Braderie de mode qui offre ce service deux fois par année, le Walk-in entendrait faire mieux en ouvrant deux fois par mois ses portes à sa clientèle.

Le kiosque no 16 était tout en couleurs. Élizabeth Gomez Garcia y présentait Arté-Éco, une bijouterie artisanale et écologique, projet déjà en branle sur le marché. Les bijoux sont entièrement naturels, fabriqués avec des matériaux écologiques et biodégradables. Ainsi, Arté-Éco nous a présenté des colliers en écailles de poisson, ou encore fait en pépins de melon d’eau, le tout dans des coloris flamboyants. En plus de contribuer à la protection de l’environnement, l’objectif de la compagnie est de transformer les éléments de la nature en accessoires de mode.

Un projet qui allie mode et tourisme : le circuit mode au kiosque no 18. Proposé par des finissantes originaires de la ville de Québec, ce concept offrirait aux touristes des parcours mode dans la capitale. Dans cette ligne d’idées, il y aurait un éventail de quatre options de parcours dans le confort d’un minibus : créateurs d’ici, mode et cadeaux à rapporter, bijoux et accessoires et stylisme personnel.

À long terme, l’entreprise prévoirait des voyages mode ralliant Montréal et Québec et voudrait aussi organiser des défilés pour sa clientèle.

Match, au kiosque no 22, offrirait à la clientèle de Sears l’expérience d’un magasinage rapide et sans essayage. Le concept? Après avoir été passés au «scanneur», les clients auraient toutes leurs caractéristiques physiques sur une carte à puce qui leur permettrait ensuite de choisir le type de vêtement qui leur convient sans même avoir à les essayer. Côté pratique : le client pourrait toujours changer ses données selon la perte ou le gain de poids.

Et, finalement, le concept dans le concept : Showroom planifié et coordonné par des finissants qui ont su mettre en pratique leurs qualités de gestionnaire. Un concept brillant pour aider la relève à se familiariser avec le monde des affaires tout en restant dans leur cocon universitaire, et pour témoigner de la place de chef de file de l’École supérieure de mode de Montréal dans la formation universitaire en mode au Québec.