Recréer des liens pour des jeunes en quête de repères…

Écrit par Fréderique Privat, La Grande Époque - Guadeloupe, avec l’agence d’informations Reporters d’Espoirs
03.04.2008

  • (攝影: / 大紀元)

Fournir un encadrement adulte à des jeunes en manque de repères: tel est l’objectif de « Fraternité, j’écris ton nom ».

 

Cette association a vu le jour en 2005. Elle est aujourd’hui présente dans de nombreuses villes de France. Relais entre  ados et adultes, elle prend en charge des jeunes en difficulté par le biais de maisons de quartiers, d’associations sociales, centres sportifs… et leur fait rencontrer des adultes recrutés par voie de presse.

Ces adultes volontaires tenteront alors de pallier le manque de communication qu’ont connu ces jeunes avec le monde des adultes. Oreille et regard attentif à leur devenir, leurs problèmes sont souvent bien lourds à porter pour d’aussi frêles épaules. Parler des quotidiens difficiles, des passés douloureux et aborder certainement un questionnement foisonnant permettra à ces jeunes de reprendre confiance dans ce monde adulte qui les aura peut-être si souvent déçus…

Outre cette correspondance avec les adultes relais, « Fraternité » se veut aussi relais vers l’extérieur afin de permettre à ces jeunes de prendre contact et d’échanger avec d’autres jeunes d’autres pays. Précisément « des pays étrangers dont l’histoire et la culture ont créé des liens avec la France.

Les jeunes Français peuvent ainsi relativiser leur propre situation et sortir de cette atmosphère perpétuellement négative dans laquelle ils vivent. Ils conçoivent peu à peu qu’ils peuvent être utiles à d’autres ».

Chaque jeune se retrouve donc avec deux correspondants: l’un adulte volontaire en France, avec lequel il apprendra à mieux évoluer dans son environnement local, l’autre, jeune mais vivant dans un autre pays, afin d’avoir une approche différente de la réalité des conditions de vie…

Ainsi en avril 2007, l’association comptait 860 de ces trios insolites, jeune Français, adulte relais et jeune étranger, ce qui lui valut d’ailleurs de recevoir le prix « Planète citoyenne » de France Info/La Vie.

Mais les liens peuvent se créer bien avant, et comme il n’est jamais trop tôt pour bien faire, une autre association, Mission Possible, initiée par Claude Beau, ancienne juge pour enfants, se charge d’enfants plus jeunes, entre 6 et 12 ans, afin de prévenir et lutter contre la délinquance précoce.

C’est à la demande des parents que ces enfants en situation avérée de risque social (agressivité, échec scolaire, actes de violences) seront pris en charge le soir après l’école ainsi que le mercredi et les vacances scolaires. Bénévoles et professionnels se partageront des temps de soutien scolaire, d’ateliers créatifs mais aussi d’écoute psychologique.

Les parents, demandeurs initiaux, bénéficient aussi d’un soutien dans leur fonction éducative car ils demeurent  les acteurs principaux de l’éducation des enfants.

Présente sur plusieurs sites de la région parisienne, Mission Possible réapprend la communication et la confiance entre parents et enfants, entraînant automatiquement une amélioration des résultats scolaires et une ambiance familiale plus détendue. 25 enfants par site bénéficient de cette aide psycho-éducative.