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Les Chroniques de Narnia : Le prince Caspian - Un deuxième service avec plus de saveur

Écrit par Olivier Chartrand, La Grande Époque – Montréal
23.05.2008
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  • Les Chroniques de Narnia : Le prince Caspian(攝影: Photo Credit: Murray Close /

Sans un jeu solide des acteurs et un bon scénario, un film ne peut pas réussir à toucher son auditoire en dépit de tous les effets 3D et du budget à la disposition du réalisateur. C’est ce que nous avait confirmé en 2005 la fade première adaptation des Chroniques de Narnia. Néanmoins, avec Les Chroniques de Narnia: Le prince Caspian, le réalisateur du premier film, Andrew Adamson (Shrek), nous présente une nouvelle aventure épique plus nuancée et crédible que la première.

Les quatre enfants de la famille Pevensie: Peter (William Moseley), Lucy (Georgie Henley), Edmund (Skandar Keynes) et Susan (Anna Popplewell) sont, depuis un an, de retour dans la réalité de l’Angleterre qui est plongée dans la Seconde Guerre mondiale. Ils ont du mal à reprendre le cours de leur vie après avoir vécu plusieurs décennies dans le monde de Narnia où ils étaient devenus les rois et reines après avoir mené les Narniens à mettre fin au règne de la Sorcière Blanche.

D’un espace-temps différent, 1300 ans se sont déjà écoulés à Narnia et «des fils d’Adam», les Telmarins, ont tenté d’exterminer les Narniens pour gouverner ce monde. Quand l’héritier du trône des Telmarins, le prince Caspian (Ben Barnes, Stardust), est menacé par les ambitions de son oncle – qui veut l’assassiner pour que son propre fils devienne roi – il s’enfuit et il n’a pas d’autre choix que de retrouver les Pevensie afin qu’ils lui viennent en aide.

Était-ce parce qu’ils avaient été mal dirigés ou limités par le scénario ou s’il s’agissait simplement d’un manque de maturité, mais l’interprétation des quatre jeunes comédiens dans le premier Narnia, mis à part celui de la petite Georgie Henley, était assez stérile. Aucune émotion n’arrivait à entraîner le spectateur, qui était par contre diverti par un très beau spectacle visuel. Bien que le jeu des enfants de la famille Pevensie ne leur permettra probablement pas de gagner un Oscar, il y a une nette amélioration dans cette deuxième aventure. Entre autres, les jeunes acteurs ont vieilli et peuvent donc manipuler les armes et assumer la noblesse avec plus de crédibilité.

Pour continuer dans ce sens, au profit des comédiens, dans ce nouvel épisode, une moins grande place est laissée aux personnages 3D ou robotisés: le lion est plus absent et les ennemis sont des hommes, non pas des créatures fantastiques. La présence de Ben Barnes et de Sergio Castellitto en roi Miraz (oncle du prince Caspian) renforce l’intensité émotive. Les rapports entre les personnages sont en outre plus complexes et nuancés, ce qui donne vie à des scènes plus authentiques.

Plusieurs éléments du récit demeurent un peu des clichés. Cette adaptation cinématographique des livres de l'auteur irlandais C. S. Lewis (1898-1963) n’a certainement pas la même profondeur que celle de l’œuvre d’un de ses bons amis, J. R. R. Tolkien. En revanche, ce film plaira aux petits et aux grands et a le mérite de nous faire vivre une aventure épique dans un monde féerique d’où on ne voudrait revenir.

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