La Flamme des droits de l’homme traverse le Canada
Ayant déjà presque parcouru le tour du monde, un relais au flambeau visant à dénoncer les violations des droits de l’homme en Chine, dans le contexte des prochains Jeux de Pékin, vient tout juste d’arriver au Canada. Le Relais mondial de la Flamme des droits de l’homme, qui a allumé sa première torche à Athènes en août dernier, s’est arrêté à Halifax le 4 mai et se rendra jusqu’à l’océan Pacifique en s’arrêtant dans dix villes canadiennes. Le Relais sera à Québec le 8 mai et à Montréal le 10 mai.
Portant le message que les «Olympiques et les crimes contre l’humanité ne peuvent coexister en Chine», la Flamme a visité environ 150 villes sur quatre continents. Son dernier arrêt au Canada sera à Vancouver, le 25 mai.
Les activités dans les villes hôtes incluent des rassemblements, des courses symboliques, des concerts et des allocutions. Contrairement aux porteurs de la torche olympique officielle des Jeux de Pékin qui doivent être entourés de gardes du corps, n’importe qui peut se joindre et courir aux côtés des porteurs de la Flamme des droits de l’homme.
Initié par la Coalition pour l’investigation de la persécution du Falun Gong (CIPFG), le Relais mondial de la Flamme des droits de l’homme est une campagne mondiale visant à mettre un terme à toutes les violations des droits de l’homme en Chine avant les Olympiques en août prochain.
Le Relais «condamne fortement la récente répression au Tibet, l’arrestation de près de 2000 adeptes du Falun Gong depuis janvier 2008, l’appui indéfectible du gouvernement chinois à des régimes brutaux comme le Soudan et la Birmanie, de même que la persécution des chrétiens, des musulmans ouighours, des avocats, des journalistes et de toute autre personne qui souffre en raison du "nettoyage" en préparation des Jeux de Pékin», indique le communiqué.
Clive Ansley, président de la CIPFG et responsable Chine pour Lawyers Rights Watch Canada, affirme qu’il y a une «campagne massive» en cours contre les avocats défenseurs des droits de l’homme, ils se font intimider, battre, arrêter, torturer et voient leur licence de pratiquer le droit confisquée.
«C’est une véritable campagne pour intimider quiconque qui, dans la profession légale, a le courage de dénoncer les abus», explique M. Ansley, qui a pratiqué le droit en Chine pendant quatorze ans.
Les prochaines dates pour le trajet au Canada sont : la ville de Québec le 8 mai, Montréal le 10 mai, Ottawa le 14 mai, Toronto le 17 mai, Kingston le 18 mai, Calgary le 19 mai, Edmonton le 21 mai et Vancouver le 25 mai.
Pour plus d'information visitez: www.humanrightstorch.org