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Qui tire les ficelles des manifestations «pro-chinoises» et «anti-françaises»?

Écrit par Wang Riyue, La Grande Époque
09.05.2008
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  • Des manifestants u00abpro-chinois»(攝影: / 大紀元)

 

À l’occasion du passage de la flamme olympique au Japon, les associations d’étudiants et de professeurs chinois (CSSA) des universités japonaises ont reçu un courrier de l’ambassade de Chine leur demandant de mobiliser le plus de monde possible le 26 avril à Nagano pour soutenir le relais de la flamme.

Selon les informations recueillies, des T-shirts jaunes ont été distribués aux manifestants par l’ambassade qui leur a donné à chacun une bouteille d’eau minérale et un stylo. Toutes les dépenses occasionnées pour l’évènement ont été payées par l’ambassade.

L’ambassade aurait de plus demandé aux participants de prétendre que cette manifestation avait été spontanément organisée par des organisations non officielles, sans aucun lien avec l’ambassade. D’autres sources ont révélé que l’ambassade de Chine au Japon avait reçu des ordres pour empêcher que des manifestations en faveur des droits de l’Homme, semblables à celles qui se sont produites à Londres et à Paris, aient lieu au Japon.

À plusieurs reprises, les médias locaux ont fait état de la manipulation par le Parti communiste chinois (PCC) des étudiants chinois vivant hors de Chine pour qu’ils travaillent pour le Parti.  Celui-ci exerce des pressions sur les étudiants. Des espions sont secrètement formés pour infiltrer le milieu étudiant.

Wei Jingsheng, militant démocrate chinois bien connu, affirme que le PCC trompe le peuple et le pousse au fanatisme en contrôlant les médias, spécialement les médias chinois. Les étudiants sont tantôt sollicités par des avantages matériels, tantôt menacés par des opérations organisées par les ambassades,  les consulats, les bureaux d’éducation se situant à travers le monde ainsi que les associations d’étudiants.

Wei précise que les ambassades chinoises contrôlent les étudiants à l’extérieur de Chine. Les associations estudiantines chinoises dans tous les pays sont, de facto, des espions à la solde du PCC. Le PCC contrôle l’ensemble des étudiants par le biais d’étudiants affiliés au Parti et de ceux qui sont titulaires d’une bourse gouvernementale. Certains étudiants ont de la famille en Chine. Ils ne sont pas assurés de pouvoir rester plus tard à l’étranger. En conséquence, pour éviter les problèmes à leur retour en Chine, ils préfèrent ne pas déplaire au PCC.

«Le prétendu patriotisme alimenté par le PCC a un but», dit Wei. «Une mentalité déformée est aussi un produit de la politique autocratique du PCC. S’il n’y avait aucun contrôle des ambassades, aucune rumeur ni propagande fabriquée par les médias, aucune perturbation venant des espions, je pense que beaucoup d’étudiants pourraient faire la distinction entre le vrai et le faux.»

«LES ASSOCIATIONS D’ÉTUDIANTS CHINOIS SONT DES ORGANISATIONS D’ESPIONNAGE»

Le Dr Liu Wei était président de la fédération des étudiants de la ville de Manchester, au Royaume-Uni en 1998-1999 et président du comité exécutif de toutes les associations estudiantines du Royaume-Uni. Il explique: «Les responsables des associations estudiantines sont nommés par le département de l’Éducation de l’ambassade de Chine ou par le service de l’Éducation des consulats chinois. Le département de l’Éducation réunit régulièrement ces responsables. Les fonctionnaires confient les tâches politiques exigées par le PCC aux étudiants qui vivent à l’extérieur de la Chine pour divulguer sa politique intérieure à l’étranger.»

Zhang Yang a été directeur du département international de la CSSA à l’université de Tohoku au Japon en 1996. Il a révélé qu’au sein de l’association chinoise, il existe une section non officielle du Parti qui est sous le contrôle direct de l’ambassade de Chine à Tokyo. Des sources ont révélé que le président de l’association a souvent accès à des documents confidentiels émis au niveau ministériel. Le président est «présenté» aux enseignants hors de Chine par l’ambassade et il assiste régulièrement aux sessions du Congrès chinois. «La police japonaise a fait des enquêtes sur mes relations avec le PCC à plusieurs reprises», explique Zhang Yang.

Sur le site web de la CSSA de l’université du Tennessee aux États-Unis, il est clairement expliqué qu’une aide financière est fournie par l’ambassade de Chine. Sur son tableau d’affichage en date du 14 avril 2006, le CSSA révélait que des 1.750 dollars de recettes perçues par le CSSA en 2005, 1.400 provenaient de l’ambassade de Chine. Cette somme a été utilisée pour couvrir les frais de toutes les activités, telles que la fête du Nouvel An chinois, les réceptions pour les diplomates de l’ambassade, etc.

En Irlande, tout en bas de la page du site web de la CSSA, le numéro de téléphone et l’adresse mentionnés sont ceux du département de l’Éducation de l’ambassade de Chine en Irlande. De toute évidence, bien que l’association soit une organisation non gouvernementale en apparence, c’est en fait une organisation appartenant au PCC. Sur le site web de la CSSA de Würzburg en Allemagne, il est écrit dans la charte que «tous les rapports financiers de la CSSA doivent être soumis à  l’ambassade.»

La Coalition d’Enquête sur la Persécution du Falun Gong (CIPFG) a rapporté que deux consultants de l’association des étudiants et enseignants chinois de l’université de Columbia (CUCSSA) sont des fonctionnaires du consulat de Chine. Le président et le vice-président de la CUCSSA sont sous les ordres du consulat. Ils reçoivent respectivement 1.500 et 3.000 dollars chaque mois, et tiennent de fréquentes réunions au consulat pour aider le PCC à exécuter sa politique hors de Chine. Le rapport indique que 3 des 4 sujets importants listés sur le site web des consulats chinois sur lesquels ils doivent agir visent des ensembles détestés par le PCC : le Tibet, Taiwan et le Falun Gong.

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.