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Les liens secrets entre Robert Mugabe et Al Qaida

Écrit par Gordon Thomas, Collaboration spéciale pour La Grande Époque
17.06.2008
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  • Robert Mugabe(攝影: / 大紀元)

 

Les agents du MI6* en Afrique du Sud ont établi que les premiers généraux de Robert Mugabe, qui contrôlent le commandement zimbabwéen (Joint Operations Command, JOC), ont rencontré début juin deux groupes terroristes étroitement lies à Al-Qaida. Leur but est de créer un «empire islamique» en Afrique du Sud, au sein duquel le Zimbabwe jouerait un rôle crucial. Les rencontres ont eu lieu lors de la présence à Rome de Robert Mugabe, alors invité d’une conférence des Nations Unies sur les pénuries alimentaires.

Les agents des services de renseignement présents à la conférence confirment que Mugabe y a été en contact quotidien avec ses généraux pour discuter des détails de leurs rencontres secrètes avec les groupes PAGAD et Qibla – que Londres et Washington considèrent comme les plus dangereux groupes terroristes du continent africain. «Le but était de voir si ces groupes pouvaient fournir les armes que la Chine n’a pas pu livrer quand le cargo a été repoussé des ports africains et forcé de retourner en Chine» confirme une source des services de renseignement. La rencontre a eu lieu à Bulawyo dans un site présidentiel protégé.

À la tête des discussions se trouvait le général Constantine Chiwenga, le chef d’État-major de l’armée, accompagné du chef de la police, Augustine Chihuri, du responsable des prisons, le Général Paradzai Zimondi et de Perence Shiri, commandant de l’armée de l’air. Les quatre hommes sont des vétérans de la guérilla de Mugabe contre le pouvoir blanc dans les années 70. Un analyste du MI6 décrit le quartet comme «la junte qui dirige le Zimbabwe au quotidien. Ce sont eux qui ont empêché Mugabe de partir lorsqu’il a perdu le premier tour des élections en mars. Ce sont eux qui ont ordonné l’attaque de diplomates britanniques et américains la semaine dernière et qui dirigent la campagne de terreur contre l’opposition, le Mouvement pour un Changement Démocratique.»

Les liens entre la junte et les groupes Qibla et PAGAD inquiètent le MI6* et les autres services de renseignement occidentaux, qui craignent que Qibla puisse provoquer un bain de sang au Zimbabwe. Le groupe entretient des liens étroits avec les services de renseignement iraniens, qui l’utilisent pour diffuser le «message» d’Al Qaida. Entre 1996 et 2000, PAGAD a fait exploser des centaines de bombes à Cape Town, en Afrique du Sud, visant des synagogues et des boîtes de nuit homosexuelles. Les deux groupes ont récemment commencé des campagnes de recrutement – et ont proposé à la junte du Zimbabwe l’aide armée des terroristes contre toute action militaire internationale visant le régime de Mugabe. L’expert en renseignement Al Venter indique: «Il n’y a pas de doutes sur le fait que les deux groupes se radicalisent». Le MI5* a établi il y a un an que les recruteurs de Qibla voyageaient en Angleterre pour trouver des recrues. 

 

*Le MI5 regroupe les services de renseignement et de contre-espionnage britanniques, l’équivalent de la DST française, qui se focalise sur la sécurité intérieure du territoire britannique Le MI6, ou Service Secret de Renseignements (SIS), est lui l’équivalent de la DGSE française puisqu’il se focalise sur des actions en dehors du territoire britannique 

 

Gordon Thomas est l’auteur d’une nouvelle édition de Gideon’s Spies: The Inside Story of Israel’s Legendary Secret Service The Mossad, publié par JR Books à Londres et disponible sur Amazon  Books.

 

 

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