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Le Titan vert se redresse

Écrit par Olivier Chartrand, La Grande Époque - Montréal
18.06.2008
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Hulk

  • Bruce Banner et sa petite amie Elizabeth Ross(攝影: / 大紀元)

Si ça ne fonctionne pas du premier coup, on se relève et on recommence… et parfois, le résultat est surprenant! Cette deuxième version des aventures cultes du monstre vert (n’étant pas la suite de la version de Ang Lee) est a mi-chemin entre la télésérie tant appréciée des années 1970-80 et de la bande dessinée de super héros, l’une des plus populaires du genre.

Bruce Banner (Edward Norton, The Illusionist, Fight Club) est en cavale depuis plusieurs années, il recherche le remède qui le guérira de ses transformations incontrôlables en son alter ego vert : l’incroyable Hulk. Dans son exil, il souffre d’être forcé de ne pas avoir de contact avec sa petite amie Elizabeth Ross (Liv Tyler, The Stangers, The Lord of the Rings). Or, le général Ross (William Hurt, Vantage Point, Mr. Brooks) est toujours à ses trousses. Il désire utiliser l’ADN de Bruce pour trouver le moyen de créer des super soldats qui auraient les extraordinaires facultés de Hulk. Un militaire avide de pouvoir, Emil Blonsky (Tim Roth, Funny Games U.S., Nouvelle-France), se joint aux efforts de Ross qui lui propose de subir un traitement similaire à celui de Banner pour décupler ses forces.

Cet Incroyable Hulk de Louis Leterrier (Le Transporteur) est captivant du début à la fin, car il réussit très bien à doser l’action, le suspens, le dramatique et l’humour.

Ce qui faisait le succès de la série télé, c’est le mélange entre l’extraordinaire – transformation en homme vert avec de supers pouvoirs – et la tragédie humaine, un homme qui doit constamment fuir ceux qu’il aime de peur de leur faire du mal à cause de son incapacité à se contrôler. En même temps que les spectateurs envient les pouvoirs du monstre, ils plaignent la situation désespérée de l’homme, privé de tous rapports humains normaux.

Cet esprit, le film de Leterrier le respecte à merveille. À ce sujet, la sensibilité dont Edward Norton est capable à l’écran est un atout majeur pour bien illustrer le déchirement que vit Bruce Banner. Norton est d’ailleurs coscénariste et coproducteur pour ce film inspiré des bandes dessinées de Marvel.

Évidemment, comme il s’agit d’un super héro, on nous réserve ponctuellement des combats de Titans. Toutefois, le temps passé aux affrontements n’étouffe pas le récit ni les éléments dramatiques. Ce qui fait du film l’histoire d’un homme qui se transforme une fois en colère plutôt que celle d’un monstre qui est parfois humain.

Côté effets spéciaux, les scènes les plus difficiles à rendre sont souvent celles où il y a interaction entre les personnages en 3D et les comédiens. Ici, l’aspect graphique des interactions entre Elizabeth Ross et Hulk, entre autres, est finement dessiné.

Si, dans le premier trois quarts du film, on retrouve l’essence de la télésérie, la dernière partie conclut L’Incroyable Hulk avec une finale digne des meilleurs numéros des bandes dessinées de Marvel.

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