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« Israël Terre d’Orient et d’Occident »

Écrit par Michal Neeman, La Grande Époque - Paris
22.06.2008
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  • Affiche du 4e festival des cultures juives u00ab Israël Terre d’Orient et d’Occident »(攝影: / 大紀元)

Le festival de l’ouverture

La 4e édition du festival des cultures juives réunit cette année de nombreux talents avec pour ambition de faire découvrir et apprécier les différentes facettes de la culture juive sur le thème « Israël Terre d’Orient et d’Occident », le 4e festival des Cultures Juives s’est ouvert le 15 juin. Pendant deux semaines des artistes, des cinéastes, des universitaires, et des musiciens nous présentent la diversité culturelle du peuple juif. Table ronde à la Sorbonne, concerts ethno jazz à la mairie du 4e, projections de films à la maison de la photographie, lecture de textes par Daniel Mesguich à la maison de la poésie – la culture juive ouvre ses portes au grand public et donne le meilleur d’elle-même. « Israël Terre d’Orient et d’Occident », tel est donc le thème du festival de cette année; festival qui, bien que tout jeune encore, suscite déjà l’intérêt du monde entier. Attendu en Israël en 2009 et aux États- Unis en 2010. Ayant obtenu le soutien du ministère de l’Éducation nationale, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah ainsi que de plusieurs ambassades comme celles de Pologne et d’Autriche, le festival a comme partenaires cette année la Mairie de la ville de Paris, et les mairies du 3e et du 4e arrondissement. Lucien Khalfa, chef du département Culture du Fond Social Juif Unifié et organisateur du festival nous a raconté la génèse de ce projet ainsi que les secrets de sa réussite. Son département s’occupe de l’ensemble des activités culturelles des centres communautaires de France, d’Europe ainsi que des centres francophones en Israël. Khalfa a rejoint les rangs du FSJU il y a 35 ans et depuis 12 ans il oeuvre avec passion pour la culture. Ces dernières années, il mène ce projet dont l’un des objectifs principaux est de sortir la culture juive de la communauté et de la faire partager au grand public.

La Grande Époque : Ouvrir la culture juive sur l’extérieur est l’une des missions que vous vous êtes données?

Lucien Khalfa : Je crois que c’est important de présenter la culture juive avec une identité ouverte à la cité, faire des manifestations dans des lieux non juifs, de manière à ce que chacun connaisse mieux notre culture.

LGE : À quoi attribuez-vous la réussite de ce festival?

L. K. : La réussite de ce festival je crois qu’elle tient à trois facteurs. Le premier c’est que pour la première fois on fait un festival basé sur l’identité. La découverte de son identité. Je crois que cela correspondait à une demande, à un besoin, peut-être même à une mode, en tout cas à une question que les gens se posent aujourd’hui, la question de l’identité. Le deuxième facteur c’est l’ouverture sur la cité. Nous ne faisons rien dans le milieu juif. C’est la Sorbonne, c’est la maison de la photographie, c’est la maison de la poésie. Ce sont les mairies, c’est l’Hotel de Ville. Nous faisons en sorte de faire cela à l’extérieur pour attirer le public.Troisième point important c’est la communication, beaucoup de communication. Les panneaux de la ville de Paris les panneaux électroniques et puis la presse entre guillemets juive et non juive. Aussi la télévision, y compris la télévision étrangère donc le festival aujourd’hui attire le public.

LGE : Que pouvez-vous promettre au public?

L. K. : Ce qui est important et innovant c’est que c’est un festival gratuit. Nous avons cent manifestations de qualité depuis 4 ans. Nous démarrons avec Agnon, prix Nobel de littérature à la Sorbonne, puis on continue avec la journée de Chorale qui rassemble 180 choristes de toute l’Europe, nous profiterons également d’un défilé de mode avec des créateurs israéliens lors de la journée ‘Les Nouvelles formes d’expressions artistiques israéliennes’. Nous avons des programmes qui ont été créés spécialement pour le festival. C’est ainsi que la Maison de la Poésie a décidé de monter une nouvelle création pour le festival. Enrico Macias et Clara Kessous raconteront Israël différemment, pas en chansons mais en contes, Daniel Mesguich de même. Dans les nouveautés nous avons choisi la chanteuse Ori ‘la Piaf d’Israël’. On a un spectacle d’Ashdod ‘Veuillez laisser un message… ‘ qui est aussi une avant-première qui n’a jamais été jouée nulle part, donc des programmes nouveaux, des programmes de qualité simplement à condition que les gens réservent.

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