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Regards croisés sur Israël: Alain Penso en quête des origines

Écrit par Michal Neeman, La Grande Époque - Paris
23.06.2008
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  • (攝影: / 大紀元)

Trois films d’Alain Penso seront présentés au cours du festival des cultures juives. Le film ‘Regards croisés sur la réalité israélienne’ a été conçu et réalisé spécialement pour le festival. Alain Penso traite la question de la mémoire, du souvenir et de l’oubli. Ayant une formation d’historien il aborde la frontière entre le vécu et l’histoire. Dans son dernier film, il présente Israël à travers les yeux des universitaires, écrivains, journalistes et autres. Israël comme lieu d’amour, comme lieu de rencontre et de conservation des cultures, des langues et des souvenirs perdus. À l’occasion de la projection de ses films au Festival des cultures juives, notre reporter a put lui poser quelques questions.

La Grande Époque: Vous travaillez beaucoup sur la mémoire, la quête de l’origine, quelle est la place d’Israël dans cette quête?

A. P.: Ce que j’ai essayé de montrer dans mon film ce sont des personnages très différents qui parlent d’eux mêmes: ’Je suis né à Tlemcen’, ou ‘je suis né à Salonique’. Ce qui était important pour moi c’est le sentiment de chaque personnage sur son rapport avec Israël. J’ai trouvé que dans le film les gens faisaient coïncider à la fois leur origine avec Israël [...] C’est aussi une façon de restituer la mémoire grâce à tous les éléments qui font qu’un juif est un juif. Car un juif est un juif par sa culture, par sa religion, par sa philosophie, par sa morale, par sa conscience et par sa filiation. D’ailleurs ce film s’appelle dans le programme ‘Regards croisés sur la réalité israélienne’ mais son vrai titre est ‘Regards croisés sur Israël’ c’est moins prétentieux.

LGE: Et pour vous, que représente Israël?

A. P.: Pour moi Israël c’est un symbole, une Histoire, c’est un imaginaire. Quand je suis allé en Israël pour la première fois j’avais dix-neuf ans. J’étais au kibboutz de Gazit. C’était vraiment le fondement d’Israël. C’est au Kibboutz que j’ai eu l’amour du cinéma […] J’ai découvert aussi l’amour de la femme en Israël. C’est comme s’il y avait un destin de découvrir l’amour. Pour moi Israël est une histoire d’amour.

LGE: Vous présentez d’autres films dans ce Festival?

A. P.: ‘Le ciel de Jean’. C’est un film sur la mémoire. Jean se souvient de ses origines et veut restituer la langue de ses parents. Le personnage dit: Quand j’étais petit mes parents me parlaient en espagnol et souvent je leur disais: ‘ pourquoi ne me parles tu pas français ?’ Je ne connaissais pas l’origine de ma langue je ne savais pas qu’elle venait de si loin. L’autre film, ‘Salonique ville du souvenir ville de l’oubli’ raconte l’histoire de cette ville qui a été brûlée en 1917. En 1943 il y a eu 50.000 juifs qui ont été déportés. Alors il n’ y a plus qu’à reconstruire l’histoire avec des cartes postales. Je tourne un autre court métrage ‘La lettre’ que j’espère présenter au Festival. C’est une histoire d’amour qui a été rompue par la guerre de 67 et qui reprend à l’occasion de l’anniversaire des soixante ans d’Israël. C’est un film très émouvant [...] le film commence par les vers de Jacques Prévert ‘Quelle connerie la guerre… à tous ceux qui s’aiment même si je ne les connais pas’ C’est un film sur la paix, qui porte un message de paix.`

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