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Des résultats positifs pour les récifs de corail

Écrit par Nicolas Tinois, Ambassade de France en Allemagne
29.06.2008
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  • La barrière de corail de Nouvelle-Calédonie, est l’une des plus vastes au monde.(攝影: / 大紀元)

La conférence des Nations Unies sur la biodiversité, qui s’est achevée le 30 mai 2008 à Bonn, a permis des avancées positives pour la protection des récifs coralliens. Plus de 30 États ont déjà annoncé leur participation à l’initiative «Life Web», permettant un financement rapide et plus aisé de la protection des zones maritimes. L’Indonésie, en particulier, s’est engagée à protéger une zone de 200.000 km², riche en coraux, ce qui représenterait la plus grande aire maritime protégée au monde.

PROTÉGER AU MOINS 30 % DE LA MER VERSUS LE 1 % ACTUEL

Les récifs de coraux en eaux froides et en eaux profondes doivent être mieux protégés, la protection de ces milieux est jusqu’ici restée insuffisante. D’un point de vue scientifique, il faudrait protéger au moins 30 % de la mer, alors que ceci ne concerne aujourd’hui que 1 % de la surface maritime terrestre. Un moratoire a été conclu sur la question de la fertilisation des océans à l’aide d’oxyde de fer, afin de renforcer la croissance des algues et, par conséquent, la capture du CO2. Les éventuels risques corrélatifs doivent être prochainement évalués. Ce moratoire permet de suspendre des grands projets qui pourraient avoir des effets catastrophiques sur les récifs coralliens. «L’histoire de la Terre regorge d’exemples d’appauvrissement en oxygène dans les fonds marins, même dû à une fertilisation naturelle», prévient Reinhold Leinfelder, géologue et Directeur général du Musée d’histoire naturelle de Berlin.

RÉMUNÉRER LA PROTECTION D’ANIMAUX ET DE PLANTES

Un accord a également été trouvé sur la question de l’accès à la ressource biodiversité. L’accord règle des mécanismes jusqu’en 2010 sur ce problème, afin d’empêcher la biopiraterie et de dédommager les pays pauvres dont les ressources biologiques sont utilisées par des pays industrialisés. Il s’agit également de rémunérer la protection d’animaux et de plantes dont les propriétés thérapeutiques sont exploitées par des entreprises. Les organismes vivant dans les récifs coralliens sont particulièrement concernés. Quoiqu’il en soit, il faut aussi éviter un «blocus», empêchant de poursuivre les recherches sur la biodiversité, essentielles au maintien de celle-ci.

VALEUR TOURISTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE

Un rapport intermédiaire sur l’économie des écosystèmes et de la biodiversité, initié par l’Union Européenne, a été présenté lors de la conférence. Il s’agit de chiffrer les prestations offertes par la nature et de montrer les pertes économiques dues à la réduction de la biodiversité et à la destruction d’écosystèmes. Non seulement les récifs coralliens jouent un rôle alimentaire et participent à la protection des littoraux, mais ils présentent également une valeur touristique et thérapeutique. L’année 2008 est appelée à être l’année internationale des récifs. Cette campagne d’événements et d’initiatives variés doit permettre de diffuser les connaissances sur les récifs et sur la menace qui pèse sur eux.

 

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