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Le ‘bon goût’ du concours international d’art culinaire chinois organisé par NTDTV

Écrit par Fan Han, La Grande Époque - New York
17.07.2008
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  • Filet de poisson en sauce, plat chinois.(攝影: / 大紀元)

«Fondamentalement, les plats chinois sont une histoire de ‘goût’», affirme Qu Yunqiang, un membre du comité de sélection du concours international d’art culinaire chinois de NTDTV, qui était autrefois un grand chef de renommée nationale. M. Qu a déclaré à La Grande Époque que ce concours permettra au monde d’en savoir plus sur les caractéristiques de la cuisine chinoise et d’aimer la culture culinaire chinoise liée à sa cuisine.  

 

Prenant comme exemple un plat désigné, dans ce concours, comme le fi let de poisson en sauce, M. Qu explique que ce simple «filet de poisson en sauce» implique des techniques telles que la découpe, le maniement du wok et l’appréciation de la température de l’huile. «Beaucoup de personnes versent la sauce sur le fi let de poisson, une façon de faire qui s’avère moins goûteuse que lorsque la sauce est absorbée par le filet durant la phase finale de cuisson», explique M. Qu.  

 

Le règlement sur le site web pour le concours international d’art culinaire chinois indique que le concours se divise en cinq catégories selon différentes localisations géographiques: Sichuan, Shandong, Guangdong, Huaiyang et Nord-Est. Le comité de sélection désigne trois plats représentatifs de chaque catégorie et chaque candidat ajoute deux plats de plus, selon son propre choix. 

 

Le goût compte pour 30 points, la texture pour 30 points, la présentation et la valeur nutritionnelle comptant chacune pour 20 points, ce qui donne une notation totale sur 100 points. Pour chaque catégorie, il y aura un lauréat, un deuxième et un troisième prix. La récompense pour le premier prix est une somme de 10.000 dollars. 

 

Le deuxième prix recevra 3.000 dollars et le troisième 1.000 dollars. «Un goût pur et authentique, avec un goût principal distinctif est le critère le plus important. Les candidats n’auront pas à passer trop de temps dans la présentation d’un plat, bien que l’aspect visuel, la découpe, la couleur et la forme ainsi que la valeur nutritionnelle seront des facteurs qui auront également leur incidence sur la note. Nous rappelons aux candidats de ne pas uniquement se concentrer sur le plat principal, mais aussi sur les plats secondaires qui seront goûtés par les membres du comité de sélection, et auront donc une importance pour la notation», dit M. Qu.  

 

M. Qu explique qu’après trois ou quatre années d’entraînement de base, tous les chefs peuvent atteindre un certain niveau de savoir-faire. Pour aller au-delà, cela dépend de critères moraux et de l’implication de la personne. «Pourquoi les enfants pensent-ils que leur mère est la meilleure cuisinière? C’est parce qu’elle a mis tout son cœur dans les plats qu’elle prépare pour eux. Quand un plat est servi, c’est tout comme une personne. L’esprit, l’ambiance et l’âme y sont clairement présents.» Selon M. Qu, «alors que la société évolue, les gens ont oublié beaucoup de choses concernant la nourriture. Ils ont tendance à penser que plus c’est cher, plus c’est chic, meilleur c’est. En fait, ‘la Grande Voie est d’une simplicité et d’une facilité extrêmes.’ Faire ressortir le goût original d’un plat est le mieux, ce qui ne dépend ni du coût ni de la réputation des ingrédients.»  

 

«Beaucoup de choses dépendent de la cuisson. Qu’il s’agisse du choix d’une cuisson à feux doux ou à feu vif, de quand il faut ajouter le sel, le sucre, du choix d’ajouter de la sauce de soja ou du vinaigre en premier et de nombreux autres facteurs, tout cela peut affecter le résultat final. Une manipulation appropriée de tous ces aspects rend la cuisine aussi complexe que la gestion d’un pays», dit M. Qu. Tony Dai, qui est responsable du Comité préparatoire de ce concours, nous a confi é qu’à l’annonce du concours international d’art culinaire chinois, ils avaient reçu de nombreuses réactions positives en provenance des États-Unis, de Taiwan et d’autres régions.  

 

«De nombreux restaurants célèbres aussi bien que des représentants gouvernementaux ont été très favorables à l’organisation de ce concours», précise Tony. «À Las Vegas, la cuisine japonaise, les écoles de cuisine françaises et les gastronomes italiens sont assez populaires. L’art culinaire chinois n’a pas encore gagné la position qu’il mérite. En fait, l’art culinaire traditionnel chinois est profond. Le but de ce concours est d’aider à faire la promotion de la cuisine authentique et traditionnelle de la Chine, à présenter au monde l’étendue et la profondeur de l’expérience du gourmet chinois», s’enthousiasme M. Qu Yunqiang.   

 

La présélection de la partie Asie-Pacifique du concours international d’art culinaire chinois aura lieu au National Kaohsiung Hospitality College de Taiwan les 20 et 21 septembre 2008.  

 

La finale du concours se déroulera en novembre 2008 dans la ville de New York. Pour en savoir plus, visitez le site du concours.

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