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Confucius et son Influence sur la sociéte chinoise

Écrit par Jennifer Wu, La Grande Époque - Allemagne
25.07.2008
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  • Jennifer Wu, La Grande Époque, (攝影: / 大紀元)

 

 

Dans beaucoup d'endroits à Taiwan, on célèbre toujours l'anniversaire de Confucius le 28 septembre. Confucius (551, 479 av. J.-C), ou Kung Fu Tse comme l'appellent les  Chinois, est né dans l'état de Lu, dans l'actuelle province du Shandong. Après sa mort, il a été révéré comme le fondateur et le “Saint” du  confucianisme. Parmi ses contemporains, on compte Socrate et Shakyamuni, le fondateur du bouddhisme en Inde. 

Confucius a vécu à la période de Chun-Qiu (770/722 - 476/481 av. J.-C). A cette époque les petites  principautés de  la Chine se faisaient la guerre, ce qui provoquait la  disparition de nombre de rites et des  valeurs morales.

Confucius est issu d'une  famille aristocratique pauvre. Son père est mort lorsqu'il n'avait que trois ans. Tôt dans la vie il a reçu des textes anciens de la part de personnes riches et instruites et  il a acquis de grandes connaissances, avec diligence, humilité et intelligence. Ainsi, malgré son  entourage familial  pauvre, il a pu  devenir fonctionnaire du  prince de Lu.

Quand Confucius a démissionné plus tard de ses fonctions, il  a eu de nombreux  disciples qui suivaient son enseignement. Ils sillonnèrent  le pays, ses disciples et lui, dans l'espoir de rétablir un ordre juste  dans le monde grâce à ses enseignement.   Dans leurs déplacements d'un état à l'autre,  à plusieurs reprises ils  risquèrent de mourir de faim. Des  années passèrent sans qu'aucun dirigeant ne montre d'interêt pour les enseignements  du maître. 

 

Dans la dernière partie de sa vie, il  renonca  à diffuser ses enseignements et se  consacra  à l'étude des textes  anciens. De nos jours,  pour certains  livres anciens,  seules les versions choisies par Confucius pour être copiées nous sont parvenues.  Afin de répandre plus largement  son enseignement, Confucius accepta progressivement davantage de disciples.  

 

Il  ne reçut de gloire  qu'après sa mort. Ses disciples ont répandu et   diffusé ses enseignements dans nombre de  parties du pays. Les  entretiens qu'il avait eus avec ses disciples furent consignées  pour en garder la mémoire dans le livre Les entretiens de Cnfucius.  Les valeurs morales  défendues par  Confucius étaient " la bienveillance, la droiture, la bienséance, la sagesse et la loyauté" .  Dans les générations  qui suivirent, ces valeurs ont  pris de plus en plus  de sens dans toutes les couches de la société.

Des années après sa mort, ses  commentaires sont devenus des classiques pour les classes supérieures intellectuelles. Au cours de nombreux  siècles et de nombreuses dynasties, les candidats aux postes officiels furent évalués  en fonction de leur compréhension des  classiques de Confucius. Les empereurs de nombreuses dynasties  suivirent  ses enseignements, comme le  montre l'histoire de  l'empereur Tai Yong de la dynastie Tang. Il était un exemple parfait d'un mode de gouvernement influencé par le confucianisme.

 Dans les Entretiens, il est beaucoup question  de l'art de gouverner. Dans le chapitre Yan Yuan par exemple: " Le duc Ji Kang  demanda  à Confucius quels  étaient les principes d'un  bon gouvernement : ' Et si j'éliminais simplement les méchants afin que les bons obtiennent justice? ' Confucius lui répondit : ' Votre tâche est de diriger, pas de tuer! Si vous chercher réellement le  bien, alors votre peuple se tournera vers le bien : la vertu d'un prince noble  est semblable au vent, la vertu du petit peuple à l'herbe – lorsque le vent passe sur l'herbe,  l'herbe s'incline' " 

Pour Confucius, la vertu d'un dirigeant  se  divise en deux  parts. La première concerne  le caractère moral du dirigeant, pour lequel il y a une série d'écrits dans les Entretiens.  Par exemple, comment il peut voir ses propres erreurs et les corriger et comment bien traiter ses semblables. La deuxième part  concerne les  relations du dirigeant avec son peuple. La confiance du peuple dans le gouvernant est, selon Confucius, capitale,   bien plus importante qu'une armée et que  le ravitaillement de la population.

Selon ses enseignements, la vertu du dirigeant  garantit tout d'abord l'ordre social dans le pays. Pour gagner la confiance du peuple, le dirigeant  doit suivre les principes de ses ancêtres : "la chose la plus importante est l'amour du peuple".

Quant à la question de ce qu'il faut faire lorsque  la moralité du peuple ne peut plus être maintenue, Confucius  traite du problème dans ses Entretiens.  Dans le chapitre Yao  il explique : " tuer les gens avant de les avoir instruits,c' est  être cruel."  Vivant à la période Chun-Qiu, un  temps chaotique  avec de profonds conflits sociaux, il a reconnu que la seule  défense des  valeurs morales n'était pas suffisante pour garantir une société idéale.  Punir doit rester une  possibilité.

 

 

 

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