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Aujourd'hui en Chine (30.07.2008)

Écrit par Radio Son de l'Espoir
30.07.2008
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  • (攝影: / 大紀元)

EXÉCUTIONS PUBLIQUES DANS LE XINJIANG À L’APPROCHE DE JEUX OLYMPIQUES 

Le régime communiste chinois a exécuté publiquement trois jeunes hommes dans la ville de Yengishahar, province du Xinjiang. Le motif affiché est «d’assurer la sécurité» lors des Jeux olympiques, révèle le Washington Post. Le 21 juillet, les responsables locaux ont ordonné le rassemblement de milliers d’étudiants et employés de la région à Yengishahar, une ville essentiellement peuplée de musulmans, pour assister à l’exécution. Les trois jeunes, de la ville de Kashgar, au Nord de la province de Xinjiang, étaient accusés par le Parti communiste chinois de faire partie du mouvement islamique du turkestan oriental, et avaient apparemment prévu de «déranger» les Jeux olympiques. D’après le Washington Post, cette exécution montre que le régime chinois a choisi la manière forte pour empêcher toute protestation populaire avant les Jeux olympiques.

 

L’ACTIVISTE HUANG QI OFFICIELLEMENT ARRÊTÉ PAR LES AUTORITÉS 

Le bureau de la sécurité publique de Chengdu a récemment émis un mandat d’arrêt officiel à l’encontre de Huang Qi, le responsable du site Internet «Justice pour le 4 juin», alors qu’il est déjà emprisonné depuis plusieurs mois. Les responsables policiers locaux n’ont pas permis à la famille de Huang Qi de rencontrer son avocat. Plusieurs défenseurs des droits civiques qui avaient exprimé leur soutien à Huang Qi ont également été arrêtés ou inquiétés. La police de Chengdu a par exemple saisi l’ordinateur de l’activiste Huang Xiamin.  

 

EXPLOSION À LA SÉCURITÉ PUBLIQUE DE YONGZHOU

Le 21 juillet, 1 kg d’explosifs ont accidentellement explosé dans les bureaux de la sécurité publique de la ville de Yongzhou, province de Hunan. L’augmentation de température dans le dépôt de stockage de la division criminelle serait responsable de l’explosion, qui a fait des dégâts matériels mais pas de victimes selon les autorités. Les explosifs avaient été saisis une semaine auparavant sur la scène d’un crime. C’est la seconde explosion de ce type au mois de juillet après celle qui a détruit une partie d’un poste de sécurité publique dans le comté de Guangzhong de la province de Hebei. Dans ce premier cas, l’utilisation de pétards aurait été le déclencheur.  

 

APRÈS LA RÉPRESSION DES MANIFESTANTS DU ZHEJIANG

À partir du 10 juillet, de violents heurts ont opposé les forces de police à des travailleurs migrants de la ville de Kanmen du comté Yuhuan de la province de Zhejiang. Le conflit a débuté suite à des vérifications d’identité musclées par la police locale. D’après le Centre d’Information sur les Droits de l’Homme et la Démocratie, basé à Hong Kong, les travailleurs ont alors violemment attaqué des postes de police durant trois nuits consécutives. La plupart des fenêtres du poste de police Kanmen ont été brisées et des sources Internet croient savoir qu’une dizaine de manifestants ont été tués, ce que les autorités locales nient. Les discussions Internet sur le sujet ont depuis été censurées. Le Centre d’Information indique que les travailleurs demandaient la libération des personnes arrêtées, ce qui n’a conduit qu’à de nouvelles arrestations par les autorités de Yuhuan.

 

Un responsable local indiquait peu après à l’Associated Press l’arrivée de 300 policiers supplémentaires dans la ville. Un internaute décrit des scènes de passages à tabac systématiques et parle de trois personnes tuées, une de la province de Jiangxi et deux de la province du Sichuan. Un autre internaute parle d’état de siège avec des boutiques toutes fermées quatre jours après les premiers incidents. Un troisième rapporte le matraquage de passants et d’un adolescent de 14 ans. Les émeutes populaires se multiplient en Chine depuis quelques années, liées aux abus de pouvoir des représentants locaux, au mécontentement face à la corruption et aux expulsions forcées de logement. De sources internes, le régime communiste chinois prend très au sérieux ces émeutes sporadiques, en particulier à l’approche des Jeux. Une équipe « Yuhuan 10 juillet » aurait ainsi été créée et près de 10.000 responsables communistes convoqués à des réunions de gestion de crise.

 

EXPÉDITION PUNITIVE CONTRE LA POLICE À HUIZHOU

 À Huizhou dans la province de Guangdong, une expédition punitive contre la police s’est conclue par la mort de trois policiers et par de nombreux blessés. L’incident déclencheur était l’arrestation par la police d’un chauffeur de taxi qui travaillait sans licence. Le chauffeur a refusé de payer les 200 renminbi (18 euros) demandés pour sa libération et, d’après des témoins, a alors été emmené et battu à mort au commissariat de police. Le lendemain, une centaine de chauffeurs de taxi ont attaqué le commissariat et fait trois victimes avant d’être dispersés par 200 policiers armés envoyés en renfort. Quatre véhicules de police, deux véhicules blindés et une dizaine de motos ont été détruites. Suite à ces affrontements, un rassemblement contre les violences a été organisé le 17 juillet au parc Bo Luoxian de la ville de Huizhou.

 

NOUVELLE DIMENSION DE LA CONTREFAÇON CHINOISE

La dernière mode des contrefaçons Made In China est la carte mémoire. Leur trafic représenterait près des 2/3 des ventes de carte-mémoire dans certaines villes, avec une dimension nouvelle: le déploiement de «véritables» services clients, sous forme de hotlines, pour les produits contrefaits. La marque «Kingston» serait à l’heure actuelle la plus copiée.

 

ÉTAT DE SIÈGE POUR LA «DÉFENSE DES JO»

La police de Pékin a déployé les derniers outils de son imposant dispositif de sécurité afin que rien ni personne «de dangereux» ne puisse entrer dans Pékin. Après les milliers d’arrestations préventives en province et les fouilles d’hôtels, la partie la plus visible du dispositif est maintenant opérationnelle : les rues de Pékin sont remplies de barrières de sécurité. En plus du déploiement de forces armées et de milliers d’agents de la sécurité publique en civil, de très nombreux volontaires sont recrutés par la police, essentiellement des retraités ou des chômeurs. D’après M. Liang, un activiste local, ces points de contrôle seraient placés tous les 15 mètres dans les zones les plus sensibles, avec deux ou trois personnes à chaque poste, ceci pour les trois prochains mois afi n d’éviter «tout sabotage». Il y aurait encore plus de volontaires pour surveiller les citoyens que de véritables policiers.

 

PÉTITIONNAIRES: LA TENDANCE «HONG KONG» SE CONFIRME 

Sans recours en Chine continentale après des années de demandes auprès des autorités, les pétitionnaires parmi les «sans-terre» et les expulsés sont de plus en plus nombreux à passer clandestinement à Hong Kong dans l’espoir d’y être entendus. Hong Kong, qui a rejoint le giron chinois en 1997, conserve une certaine liberté du fait des conditions de l’accord de rétrocession.

 

DE PLUS EN PLUS D’AVOCATS MOBILISÉS POUR LE FALUN GONG

Dès le début de la persécution des membres du mouvement spirituel Falun Gong en 1999 par le Parti communiste chinois, les avocats ont reçu l’interdiction d’assurer leur défense dans les plaintes pour tortures que ceux-ci tentent de déposer. Une interdiction qu’ils sont de plus en plus nombreux à braver. À Pékin par exemple, l’avocat Jiang Tianyong explique que le Parti communiste a déformé et menti sur le Falun Gong pour présenter la méthode comme quelque chose de monstrueux, et que les avocats ont été menacés car le régime sait qu’il n’a pas de fondement légal pour interdire le Falun Gong. «Ces pressions sont illégales», ajoute l’avocat Chen Hai. «En représentant le nombre croissant de cas défendus du Falun Gong, les avocats vont dépasser leur peur».    

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.