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Pékin évacue les locataires souterrains avant les JO

Écrit par La Grande Époque
06.07.2008
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  • (攝影: / 大紀元)

Les autorités de Pékin viennent d’interdire la location de logements en sous-sol afin de «renforcer la sécurité» avant les Jeux olympiques. D’après l’édition de Hong Kong du journal Ming Pao le 11 juin, depuis fin avril, les autorités ont commencé à vider les hôtels souterrains près du village olympique. Fin mai, les autorités ont ordonné que les hôtels souterrains ou en sous-sol ne louent plus de chambres, et tous leurs occupants actuels doivent partir avant le 1er juillet sous peine d’être punis. Les raisons officielles sont «les mesures de sécurité avant les Jeux olympiques et la gestion des gens venus d’autres régions.»

La règle est supposée temporaire et la situation devrait revenir à la normale aussitôt après les Jeux olympiques. Les hôteliers ne recevront cependant aucune compensation. Les pièces en sous-sol étaient autrefois utilisées comme lieux de stockage jusque dans les années 1990. Suite à des flux de migrants vers Pékin, certains Pékinois ont aménagé leur sous-sol pour la location et arrondir leurs fi ns de mois. La plupart des locataires en sous-sol sont des travailleurs migrants, souvent de condition sociale très défavorisée. D’après les statistiques, plus de 100.000 migrants vont devoir quitter leur logement.

Certaines internautes ont commencé à se plaindre de cette situation en postant des messages sur le net. Selon un forum l’un d’eux a écrit: «Je vis dans un sous-sol à Beichen. Mon propriétaire m’a soudain mis en garde: le Comité Olympique de Pékin (BOCOG) s’occupe de tous les hôtels souterrains et ne permet pas les locations en souterrain près des quartiers réservés au JO». «J’ai passé deux jours à chercher une chambre à louer, mais on m’a dit que les locations sont interdites. Comment faire quand on gagne moins de 2.000 yuans (185 euros) par mois?» «Les autorités ont dit aux médias étrangers qu’ils ne forceraient pas les travailleurs migrants à sortir de la ville. Mais n’ont-ils pas toujours trouvé moyen de tricher et de nuire aux gens? Quand la manière forte échoue, ils en trouvent une autre.»

«Maintenant il faut quitter ces abris, parce que l’on ne peut quand même pas dormir dehors ou sous les ponts.» «On nous a aussi prévenus de partir il y a plusieurs jours. Voilà une semaine que l’on cherche à se loger.» «Je vis dans la région de Caoqiao devant la Route de la Troisième Boucle sud. On vient de me demander de partir. La raison pour laquelle tous les abris souterrains et les sous-sols doivent être vidés de leurs habitants est qu’il faut soutenir les JO. Qu’est ce qu’on va faire? Les appartements sont trop chers et je n’ai pas les moyens. Cela ne revient-il pas à nous renvoyer chez nous? J’ai travaillé dur dans le bâtiment à Pékin, pour fi nalement être renvoyé. Je sens qu’en cette année du Rat, nous qui ne sommes pas de Pékin sommes comme des rats chassés partout ne sachant plus où aller!» Selon un certain Zhang du nord-est de la Chine l’interdiction est survenue de manière soudaine, sans laisser le temps nécessaire aux gens pour trouver une solution. En plus de leur problème financier, ils vont souffrir de cette mesure.

 

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