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Le petit frère de la voiture électrique

Écrit par Marijo Gauthier Bérubé, Collaboration spéciale
15.09.2008
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Un nouveau moyen de transport écologique est sur les routes du Québec depuis quelques années, et ce n’est pas la voiture hybride, il a plutôt deux roues et un petit moteur : c’est le vélo électrique! Déjà populaire dans les grandes villes européennes et asiatiques, le vélo électrique charme de plus en plus de Québécois.

Comme le vélo traditionnel, le modèle électrique est équipé de deux ou trois roues, dans le cas des tricycles, et d’un guidon. La différence se situe au niveau du moteur (généralement de 500 watts) qui accompagne le vélo électrique au niveau du cadre diagonal. La présence de ce moteur permet au conducteur du vélo de le démarrer et de se laisser porter au gré de la route. Cependant, tout comme le bicycle traditionnel, le conducteur est totalement libre de pédaler par lui-même. Un système qui nous rappelle celui des automobiles hybrides qui fonctionnent également avec un système double, chacun pouvant être utilisé indépendamment de l’autre soit, dans ce cas, l’électricité et le carburant.

Disposant d’une autonomie de batterie qui varie entre 30 et 80 kilomètres, le vélo électrique ne nécessite aucun permis de conduire ni aucune immatriculation. Seules les personnes âgées de moins de dix-huit ans doivent posséder un permis de conduire pour cyclomoteur, soit un permis probatoire concernant un véhicule de promenade ou encore pour une motocyclette. En ce qui concerne les règles à respecter, elles sont les mêmes que celles qui s’appliquent aux cyclistes, par exemple, les réflecteurs sont obligatoires ou encore les lumières avant et arrière pour circuler le soir.

Cependant, les vélos électriques peuvent emprunter la piste cyclable ET la voie des automobiles alors que le conducteur du vélo traditionnel est obligé de circuler sur la piste cyclable si celle-ci est présente. Autre différence, tous les conducteurs sont cependant obligés de porter un casque, ce qui n’est pas encore obligatoire pour le vélo traditionnel, puisque le vélo électrique peut atteindre des vitesses supérieures.

Il existe de plus en plus de détaillants sur l’île de Montréal qui offrent des vélos électriques entre 800 $ et 1600 $ ou des scooters, des tricycles ou encore des systèmes de conversion que l’on peut installer sur sa propre bicyclette afin de la convertir en vélo électrique. La clientèle se divise surtout en deux groupes : celui des cyclistes traditionnels ou d’anciens cyclistes qui veulent faire du vélo, mais qui souffrent de problèmes de santé divers comme le démontre la vidéo de Gilles Proulx faisant l’apologie du vélo électrique sur le site d'un commerce montréalais. «Grâce à mon Vélec (type de vélo), j’ai pris confiance en moi-même et je me suis mis à m’adonner à de très grandes randonnées à bicyclette», raconte celui qui a subi un quadruple pontage et qui recherchait un moyen de continuer à faire de la bicyclette malgré son nouvel état de santé.

L’autre groupe est essentiellement composé de personnes cherchant une alternative à la voiture, ou au transport en commun pour se rendre au travail, ou encore pour vaquer à leurs occupations quotidiennes.

L’avenir de la bicyclette électrique est certainement prometteur car, malgré son coût élevé, celle-ci s’inscrit dans le chemin du développement durable et demeure une belle réponse aux problèmes environnementaux découlant de l’utilisation des carburants fossiles pour les véhicules motorisés.

 

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