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Entre cimes et racines

Écrit par Fannie Bellefeuille, La Grande Époque - Montréal
16.09.2008
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  • Écogîte appelé la Table Ronde(攝影: / 大紀元)

La première chose qui nous frappe en arrivant au domaine d’Eastman est la tranquillité. Entre cimes et racines n’est pas un terrain de camping, ni un centre de villégiature moderne. On nomme ce genre de lieu un «écogîte». Sur le terrain, de petits chalets faits de bois, la majorité sans électricité, sont offerts aux visiteurs de passage, et on comprend alors rapidement pourquoi ils utilisent ce terme si particulier. En fait, un autre qualificatif qu’on pourrait aussi leur donner est «tendance» parce que tout se fait ici dans le respect de la nature, et ce, du début à la fin de l’aventure, ce qui est extrêmement au goût du jour.

Comme plusieurs visiteurs sur le site, j’ai entendu parler d’Entre cimes et racines par l’entremise d’amis. Motivée par cette bonne référence, mon premier réflexe a été de visiter leur site web, [www.entrecimesetracines.com], qui à lui seul m’a poussée plus loin dans mon désir de visiter. On y explique assez clairement le fonctionnement du domaine et la tarification; une galerie de photos complète nous renseigne sur chacun des chalets à louer. Une fois convaincue, ne reste plus qu’à faire le difficile choix de l’habitation dans laquelle nous souhaitons passer une (ou plusieurs!) nuits dans le calme et le dépaysement.

Dès notre arrivée, nous avons droit à accueil chaleureux et à quelques surprises (nous apprenons qu’ils nous fourniront le bois, la glace, l’eau, les chandelles et le papier hygiénique durant tout notre séjour). Nous voilà, grâce à notre carte du domaine, à la recherche de notre petite merveille boisée. On s’installe, et c’est un nouveau départ vers la découverte des environs.

  • Bâtiment nommé Le Campanile(攝影: / 大紀元)

Pour les marcheurs, Entre cimes et racines possède plus de 13 kilomètres de sentiers (certains mieux entretenus que d’autres, mais tous sécuritaires) et un labyrinthe qui occupera certes les petits (et pourquoi pas aussi les grands!) durant quelques heures. Les installations sont toutes d’une propreté étincelante, ce qui rassurera le plus exigeant d’entre vous. «En hiver, on y fait de la raquette à n’en plus finir», m’explique Michaël Berger, un des trois frères propriétaires. Et qu’en est-il du site lors de cette saison froide? «Le commentaire qu’on reçoit le plus souvent l’hiver, c’est que nos chalets sont trop chauds!», nous dit-il.

Et comment est né Entre cimes et racines? Lentement, sur la terre du paternel, les trois frères se sont mis à construire des chalets qu’ils ont loués dès 2002 et, depuis ce temps, le projet prend de l’ampleur à un rythme régulier. Cependant le rythme s’est accéléré depuis qu’ils ont reçu le prix Or au niveau national en 2008 dans le cadre des Grands prix du tourisme québécois de Tourisme Québec. Les chalets ont tous leurs caractéristiques propres, comme celui nommé La Gélinotte, en honneur d’une perdrix qui a tenu compagnie aux frères au cours de la construction de ce chalet. N’oublions pas le Pont du verglas, bâti avec des débris recueillis lors de la crise du même nom. Tous les chalets sont construits avec du bois recueilli sur la terre des frères, en respect avec la nature. On sent tout de suite que les heures ne sont pas comptées dans ce projet. «C’est avant tout une histoire de passion», nous dit Michaël.

On le croit sur parole.

Entre cimes et racines

80, chemin Simard, Eastman

www.entrecimesetracines.com

Tél. : 450 297-0770

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