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Un bossu et son rêve

Écrit par Olivier Chartrand, La Grande Époque - Montréal
24.09.2008
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Igor

  • Igor (gauche)(攝影: / 大紀元)

Dans la plus haute tour d’un sombre château dressé derrière une forêt où personne n’ose s’aventurer, le professeur est au point culminant de sa machiavélique carrière, le moment où il donnera vie à une monstrueuse et gigantesque bête assoiffée de sang. De son regard sévère et empreint de folie, il vérifie pour une dernière fois son installation morbide. Il lève les bras vers les cieux et, d’une voix gutturale, en guise de commande à son assistant, s’écrie : «Igor, active le courant!»

C’est pour parodier les films à la Frankenstein qu’Anthony Leondis (Lilo & Stitch 2) nous présente Igor. À la différence que, dans ce cas, la vedette n’est pas la bête elle-même, mais le laissé-pour-compte, l’assistant du scientifique fou, Igor.

Igor (voix de John Cusack, Martian Child), comme tous les Igor de son village, est un bossu qui doit servir un diabolique professeur participant à la grande compétition annuelle d’inventions diaboliques. Comme il est inventif et dégourdi, il en a assez d’être le sous-fifre d’un professeur qui, dans son cas, est plutôt maladroit. Il décide donc de participer lui-même à la grande compétition en créant la vie, chose qu’aucun scientifique n’a réussie jusqu’à présent. Malheureusement, pour lui, la créature qu’il avait conçue pour être démoniaque a des aspirations plus positives que prévu…

Dans ce film, certains personnages rappellent l’esthétique de Tim Burton (Corpse Bride, The Nightmare Before Christmas). Visuellement, le film de Leondis est riche, les images sont d’une grande qualité. Il s’attaque à plusieurs clichés du genre pour le plaisir des spectateurs avec un humour qui est parfois légèrement grinçant, mais reste dans une caricature sympathique accessible aux plus petits.

Le scénario et le dénouement sont néanmoins sans surprise et assez fades. En outre, hormis Scamper (Steve Buscemi, Interview), le lapin immortel et suicidaire assistant d’Igor, la majorité des personnages sont trop unidimensionnels et donc nullement attachants.

Malgré tout, c’est un joli divertissement que l’on aura plaisir à voir lorsque les feuilles seront un peu plus rouges.

 

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