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Brèves d’espoir (25.09.2008)

Écrit par La Grande Époque, avec l’agence d’informations Reporters d’Espoirs
25.09.2008
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  • (攝影: / 大紀元)

 

 

ÉCRIRE AVEC LES YEUX

C’est désormais possible avec le système de commande par le regard Visioboard, mis au point par la PME française d’optique Metrovision et commercialisé depuis 2003. À qui s’adresse-t-il? Aux personnes handicapées moteur pour leur permettre de diriger une souris d’ordinateur d’un simple coup d’oeil. Pour cela, deux caméras repèrent, l’une la position des yeux, l’autre la direction du regard. Un bras articulé permet de positionner les caméras en fonction du handicap pour une utilisation assise ou couchée. Un détecteur de présence assure ensuite le démarrage et la mise en veille du système automatiquement. Il ne reste plus alors qu’à sélectionner une fonction sur l’écran en la fi xant du regard ou en clignant de l’oeil pour l’activer. Ce système a un coût: de 18.000 à 20.000 euros pour une confi guration complète, mais les bénéfi ces sont considérables. Lire, écrire et même travailler redeviennent possibles. De même que l’accès à tout ce qu’offrent les outils informatiques: envoyer des mails, écouter de la musique, suivre l’actualité. Pour en savoir plus visiter ce site: http://www.metrovision.fr

 

UNIS-CITÉ: AIDER LES AUTRES ET S’AIDER SOI-MÊME

Véritable tremplin pour l’avenir des jeunes, le Service Civil Volontaire (SCV) promu par Unis- Cité conjugue projets d’intérêt général avec mixité sociale et diversité des âges. L’association créée en France en 1994 permet aux jeunes de 18 à 25 ans de s’engager comme volontaire à temps plein pendant six ou neuf mois. Ils sont regroupés en équipe de huit au maximum et sont encadrés par un professionnel d’Unis- Cité. Durant 25 jours, un projet pilote est élaboré en lien avec des associations ou des collectivités territoriales françaises, avec une méthodologie d’intervention auprès du public concerné (enfants, adolescents, personnes âgées, etc.). Une fois la préparation achevée, chacun réalise quatre à cinq missions pendant son «service». Il s’agit, pour la plupart, d’actions de sensibilisation et de prévention – comme la prévention routière en milieu festif, la lutte contre l’exclusion, la création d’emplois durables, la diminution de la violence en milieu scolaire ou encore la protection de l’environnement. Le volontaire reçoit chaque mois une indemnité de 600 euros et la sélection se base uniquement sur sa motivation personnelle.

Pour en savoir plus visiter ce site: http://www.uniscite.fr

 

SINCA NOUA, UN VILLAGE ROUMAIN EN PLEINE RENAISSANCE ÉCOLOGIQUE

Parce qu’il s’était opposé à la collectivisation sous le règne communiste de Nicolae Ceaucescu, le village de Sinca Noua fut privé de statut pendant 34 ans. Avec la chute du régime en 1989 et après 12 ans de lutte, Sinca Noua retrouve son statut de commune. Afi n de maintenir un village vivant, le maire et les habitants développent une stratégie de développement local, fondée sur un partenariat avec Wulkow, une commune écologique allemande. L’objectif est de transformer le site en un éco-village, basé sur l’agriculture biologique et l’écotourisme. En 2005, l’Union européenne a attribué à Sinca Noua le titre de «village européen»; cent fermes ont été certifi ées «agriculture biologique» par la société de contrôle et d’éco-certification roumaine EcoInspect.

Pour en savoir plus: contactez M. le Maire de Sinca Noua, primariasincanoua@yahoo.com.

 

KHANE DIAGNE: L’ÉCLAIREUSE DU SÉNÉGAL

Personnalité volontaire et aux compétences multiples, Khane Diagne consacre la majeure partie de son temps aux communautés issues des régions enclavées du Sénégal. Pour les aider à se développer, elle s’investit avec elles sur les questions environnementales, avec son action phare: le reboisement participatif des mangroves. Les mangroves sont, selon elle, primordiales pour les populations rurales: «les fruits de mer, les crabes et les poissons se développent à l’abri des palétuviers qui constituent cette forêt, ils s’y reproduisent et trouvent leur nourriture; c’est donc utile pour nos pêcheurs et nos cueilleurs de coquillages». Pour préserver ces espaces, la Carem (Coordination des actions pour la restauration des écosystèmes mangroves) coordonne 43 groupements de 10 ,15 ou 20 villageois, hommes et femmes.

 

Lors de la période de plantations des palétuviers, une assemblée générale est convoquée et instaure une «commission reboisement». Celle-ci assure le suivi des plantations dans chaque village. Les groupements de personnes mobilisées installent ensuite des balises pour limiter et protéger les zones reboisées. La Carem dispose également de comités de sensibilisation et de surveillance qui agissent auprès des habitants, des pêcheurs et dans les écoles. Les résultats sont en perpétuelle évolution: «En 2007, nous avons reboisé 20 hectares de mangroves, contre 12 en 2006. On constate également une prise de conscience générale sur les questions environnementales», souligne-telle. En 2008, la Carem comptabilise pas moins de 150 hectares de reboisements.

Pour en savoir plus: yakhyadiallo@yahoo.fr.

 

EA SOLA: RESSUSCITER LA MÉMOIRE D’UN VIETNAM MEURTRI

La moitié de la population vietnamienne a moins de 30 ans. Une jeunesse tendue vers l’avenir mais qui ne regarde pas le passé. Dans ce pays en pleine mutation, Ea Sola, chorégraphe, explore à travers la scène des thématiques fortes: la vie, la guerre, l’exode, la différence. De mère française et de père vietnamien, Ea Sola est née sous les bombardements de la guerre et a grandi dans la région sud du Vietnam. Elle quitte son pays en 1974 pour l’Europe et s’installera à Paris en 1978. Débute alors un parcours artistique, malgré elle: «J’ignorais ce qu’était l’art mais j’avais en moi une foule de questions, sur la guerre, les origines, la différence, les droits de l’Homme, la culture».

 

Pas de volonté artistique donc, mais le désir de trouver des réponses à ces incompréhensions. «J’ai habité un pays en guerre [1963-1974], j’ai donc été confrontée directement à la violence en l’observant et elle me poursuit toujours». Quinze ans plus tard, danseuse et chorégraphe, elle revient au Vietnam et consacre son temps au décryptage de l’héritage artistique légué par cette terre enfi n retrouvée. Lauréate de la bourse Léonard de Vinci de 1991 à 1996, elle étudie les danses anciennes et les musiques traditionnelles du Vietnam et décide de les promouvoir sur scène à Hanoï, la capitale. Ses recherches aboutissent à diverses créations: Sécheresse et pluie, Il a été une fois, La rizière des musiques, Voilà voilà et Requiem. Le travail d’Ea Sola a été largement récompensé. La Fondation Quy Tuong Tro Vietnam- Canada lui a décerné le prix Nguyen Truong To pour sa contribution aux réformes et à l’ouverture du Vietnam. Le ministère de la Culture du Vietnam lui a remis la médaille du Chien.

Pour en savoir plus: easola.project@gmail.com

 

DES VÉLOS POUR ET PAR TOUS À BALTIMORE

Le Velocipede bike project ouvre en 2006 à Baltimore, aux États-Unis. Dans ce magasin de vélos d’occasion, des bénévoles s’échangent des pièces inutilisées et des services techniques pour remettre à neuf des bicyclettes autour d’activités et d’ateliers. Depuis sa création, 300 vélos ont été restaurés par les bénévoles et vendus à bas prix. Velocipede bike project fait partie du Bicycle organization project qui facilite la cohésion entre les 98 magasins Do-it-yourself bike («vélo: faites le vous-même») des États-Unis.

Pour en savoir plus : www.velocipedebikeproject.org

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.