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Aujourd'hui en Chine (27.09.2008)

Écrit par Radio Son de l’Espoir
27.09.2008
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  • (攝影: / 大紀元)

SCANDALE DU LAIT CONTAMINÉ: LES PARENTS DOIVENT PAYER LES FRAIS MÉDICAUX

Dans plus de vingt provinces de Chine, des nourrissons ont développé des calculs rénaux après avoir été alimentés avec du lait en poudre contaminé à la mélamine; plus de 30.000 pourraient avoir été contaminés. D’après la presse officielle chinoise, des équipes de spécialistes sont envoyées dans les différentes provinces et offrent des services médicaux gratuits aux enfants malades. Mensonge, répondent des parents qui ont dû payer eux-mêmes le coût des soins. Monsieur Li, de la ville de Xinching dans la province de Jiangsu, indique ainsi avoir trouvé du sang dans l’urine de son bébé, et l’avoir donc emmené à l’hôpital.

Le nourrisson avait des calculs de cinq millimètres dans chacun de ses reins. Quand monsieur Li a mentionné le traitement gratuit annoncé par les autorités, l’équipe médicale a répondu que cela n’existait pas et lui a présenté la facture du traitement. Monsieur Sun, dans la province de Hebei, a un garçon de deux ans qui depuis sa naissance boit du lait Sanlu, marque au cœur du scandale. L’enfant souffre lui aussi de calculs de trois millimètres de diamètre. L’hôpital l’a cependant renvoyé à la maison sans traitement en demandant aux parents de le faire revenir un mois après pour surveillance. Les contaminations alimentaires sont l’un des sujets les plus sensibles pour le régime communiste chinois.

Pour plusieurs analystes, la situation réelle de l’industrie agro-alimentaire chinoise est inquiétante au point que sa dissimulation est devenue un élément-clé pour les autorités chinoises, qui craignent des soulèvements populaires au cas où les scandales se multipliaient.

 

EXPLOSION DANS LA CENTRALE NUCLÉAIRE TIANWAN, PROVINCE DU JIANGSU

Le 26 août à 17 heures, un incident dans un transformateur de la centrale nucléaire Tianwan a conduit à une explosion, suivie par un incendie qui a détruit une série de transformateurs. Officiellement aucune fuite radioactive n’a eu lieu. Un employé explique: «Un des plus gros transformateurs a pris feu, a explosé et déclenché un incendie. Heureusement il était à l’extérieur du réacteur, à une grande distance du coeur.»

D’après le journal chinois sur la radioactivité et la santé, «une enquête sur les dangers des radiations a montré que la population est dense autour de la centrale de Tianwan, avec 17.000 habitants dans 27 villages sur un rayon de 30 kilomètres. Ceux-ci s’interrogent sur leur sécurité depuis l’incident, malgré l’annonce offi cielle de l’absence de fuite radioactive.» D’après un habitant, «nous en sommes si proches que certains vivent en bordure de la centrale. Bien sûr que nous sommes inquiets. S’il y a un accident, même ceux qui sont loin seront affectés».

La centrale nucléaire Tianwan est à ce jour le plus grand projet collaboratif entre la Chine et la Russie, et résulte d’investissements de l’ordre de 17 milliards d’euros. Les réacteurs 1 et 2 sont opérationnels depuis mai et août de cette année respectivement.

 

FESTIVAL DE LA LUNE ET BANDEROLES «QUITTEZ LE PARTI COMMUNISTE»

Le mouvement populaire de démissions du Parti communiste chinois continue en Chine, comme l’illustre l’apparition de banderoles lors du festival de la miautomne. Le site internet du mouvement bouddhiste Falun Gong publiait la semaine dernière des photos de messages peints ou affi chés sur des banderoles dans le Nord-Est de la Chine durant la nuit du 13 septembre, tels que «Le Ciel éliminera le parti communiste », « 40 millions de personnes ont quitté le parti.»

Le mouvement a été initié par une série de dépliants distribués clandestinement en Chine depuis début 2005, les Neuf commentaires sur le parti communiste, initiative qui s’est depuis renforcée sous la forme d’une campagne très organisée de démissions, stimulée au sein des diasporas chinoise par des sites internet et des « centres de démission » communautaires. Ils seraient aujourd’hui 43 millions de membres ou anciens membres du Parti communiste et organisations affi liées à avoir déclaré leur démission symbolique. Comme l’indiquent les banderoles, le mouvement reste toujours aussi important trois ans après son début.

 

LE BLOGUEUR ZAN AIZHONG EN LIBERTÉ SURVEILLÉE, SA TRIBUNE INTERNET BLOQUÉE

Le 16 septembre, le site internet «commentaires hebdomadaires» a été censuré par les autorités. Le site présentait avec un ton libre des actualités chinoises comme le retrait de l’athlète Liu Xiang des compétitions olympiques, la récente auto-immolation dans un parc de Shanghai, la dissimulation de la contamination de lait pour enfants par l’entreprise Sanlu. Après seulement six semaines de vie, le site basé dans la province de Guangzhou, pourtant réputée libérale, a été fermé. Zan Aizhong, qui a probablement irrité le gouvernement central dans l’affaire du lait contaminé, a été empêché de quitter le pays le 1er septembre à Shanghai.

 

EXPLOSION D’UNE USINE PÉTROCHIMIQUE DANS LA PROVINCE DE LIAONING

Le matin du 14 septembre, une explosion a eu lieu dans l’usine pétrochimique Dengta Jinhang, située dans la ville de Liaoyang, dans la province du Liaoning. Entendue jusqu’à 40 kilomètres à la ronde, le nombre de victimes est étonnamment bas, puisqu’un seul mort serait à déplorer, deux disparus et de nombreux blessés.

D’après un journaliste sur place, il ne reste quasiment rien du site de 60.000 mètres carrés, et les habitants aux alentours rappellent maintenant les dents serrées que leurs inquiétudes ont été totalement négligées par les autorités provinciales: «Ce genre d’usine devrait être construite loin des zones résidentielles. Les habitants en ont parlé avec l’usine et avec le gouvernement, et n’ont pas été écoutés», indique un résident. D’après les autorités de Liaoyong et Dengta, l’usine n’avait encore embauché qu’une quarantaine de personnes, dont trois étaient en poste au moment de l’explosion, très tôt le matin du 14 septembre. C’est aussi l’heure de l’explosion qui a permis aux habitants à proximité de ne souffrir principalement que de dommages matériels, puisque tous étaient encore chez eux.

L’usine pétrochimique Dengta Jinhang produisait environ 700 tonnes d’antioxydants pour huiles de moteur. D’après Zhang Rongjian, responsable municipal de l’environnement, l’explosion n’a pas provoqué de pollution atmosphérique ou aquatique.

 

VERS UN EFFONDREMENT DE L’IMMOBILIER CHINOIS?

Affectés par la crise économique mondiale, le secteur immobilier chinois est en déclin, ce qui devrait se poursuivre d’après l’économiste Tang Boqiao qui prédit : « L’immobilier va mécaniquement s’effondrer, ce qui peut se comprendre simplement: les prix à Pékin et Shanghai sont au niveau de New-York, qui est déjà un niveau élevé aux Etats-Unis, alors que le revenu moyen en Chine est presque un vingtième de celui aux Etats-Unis. » M. Wang, professionnel du fi nancement immobilier, accuse déjà: «Le plus grand bénéficiaire de ces prix est le ministère des Finances. Pourquoi les prix de l’immobilier sont-ils si élevés? Parce que le ministère des Finances pousse les prix vers le haut du fait de ses prélèvements.»

 

A PÉKIN: UNE PÉTITIONAIRE DU GUANGXI CONTRE LES FONCTIONNAIRES COMMUNISTES

Huang Liu-Hong, pétitionnaire venue de la province de Guangxi, manifeste à Pékin après avoir échappé à la surveillance de la police de sa ville d’origine. Portant son bébé de quatre mois, elle indique qu’elle, sa mère et ses deux soeurs sont venues alors que les Jeux Paralympiques ne sont pas terminés pour demander à récupérer les millions d’euros volés par un cadre du Parti communiste. Huang Liu-Hong dit avoir déposé une première demande le 20 août suite aux annonces par le Parti communiste que les manifestations seraient autorisées.

Le lendemain, quatre policiers l’arrêtaient à son hôtel et la faisaient raccompagner dans le Guangxi. Battue pendant le voyage, puis emprisonnée jusqu’à la fi n des Jeux Olympiques, elle a été menacée de camp de rééducation si elle retournait à Pékin. Huang Liu-Hong indique que son héritage familial de plusieurs millions d’euros a été volé par le secrétaire général du Parti communiste du Guangxi, Liu Zibing. Alors qu’avec cet héritage madame Huang avait acheté des commerces et des terrains provinciaux, en 2007 le département notarial de la province a déclaré les titres de propriété caduques. Les propriétés correspondantes ont été transférées à madame Wang Tsuiping, la maîtresse de Liu Zibing. Les dépôts de plainte de Huang Liu-Hong ont eux tous été refusés, et on l’a prévenue qu’il était inutile de tenter de poursuivre un cadre du Parti.

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.