Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Aujourd'hui en Chine (07.09.2008)

Écrit par Radio Son de l’Espoir
07.09.2008
| A-/A+

  • (攝影: / 大紀元)

 

Nouvelles des correspondants de la radio Son de l’Espoir (Sound of Hope Network)

 

DÉBAT SUR LA «CORRUPTION COLLECTIVE»

Les médias officiels chinois se permettent rarement de débattre de façon ouverte sur des sujets d’actualité. Exception saillante, le débat ouvert sur la notion de « corruption collective » qui pourrait être intégrée dans le code pénal chinois si la proposition du Secrétaire adjoint de la commission centrale d’inspection disciplinaire du parti communiste est acceptée. Pour le Yangcheng Evening News par exemple, qui a dû être autorisé à parler de façon très claire, le but de la proposition du bureaucrate est de créer un outil juridique pour diluer la responsabilité pénale des responsables gouvernementaux accusés de corruption.

PROCÈS À HUIS-CLOS POUR LE COP KILLER CHINOIS

Le procès de Yang Jia, le jeune homme qui a assassiné six policiers dans un commissariat de Shanghai il y a quelques mois et qui avait été félicité de cela par le public shanghaïen, a comparu le 26 août dans la seconde cour de Shanghai. Les médias comme la famille du jeune homme ont été interdits d’entrée.

L’avocat pékinois de l’accusé, Xiong Liesuo, explique que c’est un moyen simple d’éviter que le procès ne conduise à des révélations sur le comportement de la police de Shanghai, qui pourraient ternir plus encore son image. «Yang Jia va dire pourquoi il a commis ces meurtres, et ce qu’il va dire n’est pas ce que la police veut entendre. Donc bien sûr ils ne veulent pas que beaucoup de monde assiste à l’audition». Maître Xiong conteste par ailleurs la fiabilité des expertises psychiatriques sur son client, réalisées selon lui à la va-vite, et s’étonne qu’on ne s’interroge pas plus sur l’état mental de l’accusé alors que celui-ci a attaqué les policiers affublé d’un masque à gaz et qu’il existe des antécédents psychiatriques dans sa famille. Il rappelle par ailleurs qu’on lui a refusé de rencontrer son client, à qui un avocat commis d’office et choisi par la Cour a été attribué, dont les compétences et l’impartialité sont remises en cause.

APRÈS LES JO, LES ARRESTATIONS CONTINUENT

Bien que les Jeux Olympiques soient finis, les pétitionnaires qui font la file à Pékin continuent d’être arrêtés. Huang Liu-Hong, de la province de Guangxi, explique: «Ils m’ont amenée dans la ville de Liuzhou le 23 août. J’avais été arrêtée par la police à Pékin. Ils m’ont retenue dans ce village, je leur ai dit que je voulais rentrer chez moi, mais le policier a répondu en cassant mon sac à dos. Les «sessions d’éducation» vont continuer pendant les Jeux Paralympiques. Il y a des milliers de pétitionnaires à Pékin, mais la police nous envoie tous dans des «sessions d’éducation . Certains de ma ville sont détenus depuis le 19 juin et ils ne sortiront que le 20 septembre quand les Paralympiques seront terminés».

Li Yaolan, de Tianjin, ajoute: «Du moment que vous demandez le respect de vos droits, vous êtes arrêté. Qu’ils m’arrêtent s’ils veulent. Je continuerai mon appel à la justice après, parce qu’on a fait un tort terrible à ma fi lle, et que je n’ai violé aucune loi. Vous m’arrêtez, moi une innocente personne. Je ne comprends pas. Vous avez eu les Jeux, et vous nous arrêtez tous». Chen Jian-Chao, ancien président du bureau de développement économique de Shanghai explique: «Je risque mon avenir en faisant appel ici, parce qu’on m’enverra en camp de travail à mon retour. Donc je dois dire au monde entier que le système judiciaire de Shanghai est injuste». Monsieur Chen a ensuite été arrêté sur la place Tian An Men.

LIAONING : PROCÈS EXPÉDITIF DE MEMBRES DU FALUN GONG

La Cour du Peuple de la ville de Jingzhou a condamné le 27 août un membre du mouvement bouddhiste Falun Gong, Liu Mei Fong, à treize ans de prison et trois autres, Qu Chenyei, Huang Chen et Zhang Xiulan à six ans de prison pour avoir « utilisé une secte pour empêcher l’application des lois nationales ». Les avocats des accusés affirment que les éléments soutenant le jugement sont fabriqués de toutes pièces et que les aveux des accusés ont été obtenus sous la torture.

TABASSAGE DU FRÈRE D’UN DISSIDENT RÉFUGIÉ AUX ÉTATS-UNIS

Un handicapé mental de la ville de Fuzhou dans la province de Fujian a été tabassé par la police, causant le mécontentement du voisinage qui a adressé une petition à la police pour sa libération. Wang Chuan-Yong est le frère du démocrate Wang Chuan-Zhong, réfugié aux Etats-Unis et qui a demandé dans une lettre ouverte au Président Hu Jintao de réhabiliter le mouvement prodémocratique des étudiants en 1989. Wang Chuan-Zhong indique avoir déjà reçu des menaces venant de Chine, indiquant que la sécurité de sa famille « ne serait pas garantie » s’il continuait ses activités.

ACTION COLLECTIVE CONTRE LE GOUVERNEMENT DU JIANGSU

Depuis avril 2006, 427 résidents de la province du Jiangsu demandent au gouvernement provincial de revoir une législation perçue comme illégale et implémentée par le département du développement. En juillet cette année les mêmes personnes ont collectivement déposé plainte contre le gouvernement provincial du Jiangsu devant la Cour intermédiaire du peuple de la ville de Nanjing, qui s’est déclarée incompétente. Mi-août, les plaignants se sont retournés vers la Haute Cour de la province de Jiangsu, dont ils espèrent qu’elle contraigne le gouvernement provincial de prendre au sérieux leur demande.

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.