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Entre Ashkelon et Sdérot

Écrit par Marlene-Aviva Grunpeter , La Grande Époque Israël
12.01.2009
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  • femme maison detruite(攝影: / 大紀元)

État d'urgence à l'Hôpital Barzilay

L'hôpital Barzilay dans la ville d'Ashkelon est en état d'urgence 24 heures sur 24. Trente six soldats on été traités depuis le début de l'entrée des Forces israéliennes de Défense au Nord de la bande de Gaza.

 

Il y a dix jours 80% des patients ont été envoyés à leur domicile ou transférés dans d'autres hôpitaux plus loin de la frontière. L'hôpital est constamment en état d'alerte à cause des attaques de roquettes. L’hôpital Barzilay est le centre médical israélien le plus proche du front.

 

Les départements de pédiatrie et de gériatrie ont été transférés dans un des abris de l'hôpital: «Nous n'avons que 15 secondes depuis le début de l'alerte pour atteindre l'abri, et il est impossible d’arriver à temps à l'abri avec des enfants et des personnes âgées», dit la porte-parole de l’hôpital, Léa Malul.

Deux enfants de Gaza sont hospitalisés ici ; ils auraient pu retourner chez eux, mais la frontière est fermée. L'hôpital s'occupe habituellement chaque semaine de dix à quinze enfants de Gaza, a déclaré le Dr Menahem Shlezinger, chef du département pédiatrique.

 

«Nous avons d'habitude des contacts directs avec les médecins de l'hôpital Shifa [un hôpital de Gaza]. Ils sont très professionnels, mais maintenant ils doivent être débordés, c'est beaucoup trop pour eux. Quand tout cela sera fini, nous nous attendons à ce que de nombreux enfants de Gaza nous soient envoyés».  

Majidah, une résidente de Gaza, se trouve à l'hôpital avec son petit-fils, qui a été admis dans un  état de coma dangereux. Maintenant il est guéri. Majidah est contente d'être à l'hôpital et non plus dans sa maison à Gaza.  

À la question «Que se passera-t-il avec le Hamas?», elle  pointe son doigt vers le ciel en disant «Dieu en décidera. Nous voulons la paix, nous sommes prêts pour la paix», ajoute Majidah.  

Elle a exprimé sa gratitude au personnel du département pédiatrique de l'hôpital Barzilay, estimant que le personnel a sauvé la vie de son petit-fils.  

Un caméléon appelé «couleur rouge»

Il n'y a pas de sirène d'alerte dans les villes du sud d'Israël. En cas d'alerte deux mots de passe annoncent aux habitants qu'ils doivent immédiatement trouver un abri antimissile «couleur rouge».

 

Au cours de la journée, la plupart des enfants d'Ashkelon séjournent à l'intérieur des abris, jouant ou prenant part à des activités. De jeunes instructeurs envoyés par l'Agence des Réserves Naturelles d'Israël apportent aux enfants des petits animaux sauvages.  

Ouri Naveh, l’un de ces instructeurs a amené aux enfants réfugies dans un abri  d'Ashkelon un caméléon, un petit animal tropical qui adopte la couleur de son entourage. «Les enfants dans plusieurs abris ont décidé de lui donner le nom du mot de passe et l'ont appelé ‘couleur rouge’».  

Sdérot, si belle après la pluie

Le désert se pare de verdure après la pluie. Le mois prochain il sera couvert comme chaque année d'un tapis de fleurs rouges. «Il y a huit ans que nous ne sortons pas avec les enfants pour apprécier la nature», nous dit une mère dans l’un des abris. «Les gosses ont peur des Qassams».

Au début de la visite de la correspondante de La Grande Époque à Sdérot, deux alertes ont été données et quatre missiles Qassam sont tombés sur la ville. Après quelques minutes, les résidus des missiles ont été ramenés au poste de police où ils ont été stockés avec des douzaines d'autres missiles.  

Au poste de police, les professionnels examinent le missile et sont capables de déterminer s'il a été préparé à Gaza ou a été passé en contrebande de l'extérieur. Ils peuvent déterminer si c'est un missile Qassam produit par l'organisation Hamas ou par le Djihad Islamique. Depuis 2001, plus de 10.000 missiles et obus de mortier ont été lancés de la bande de Gaza vers des civils israéliens.

La vie doit continuer normalement   

Sdérot ne ressemble pas à une ville bombardée. La philosophie de l'État d'Israël est que «les habitants doivent continuer une vie normale».  

Les dommages provoqués par les missiles sont réparés immédiatement, seuls les dommages des plus récentes attaques sont visibles.  

La situation est mauvaise pour les affaires quand la plupart des gens ne prennent pas le risque de sortir pour faire des achats. Des centaines d'Israéliens à travers le pays se rendent à Sdérot le vendredi pour faire leurs courses de la semaine, en signe de solidarité avec les habitants assiégés.  

Les chaînes de télévision supervisant Gaza et Sdérot

Sur une colline près de Sdérot, des dizaines d'équipes de télévision venant du monde entier se sont installées avec leurs véhicules de radiodiffusion surmontés d’antennes paraboliques. Ils sont stationnés pour observer Gaza et Sdérot à distance.

 

L’un des porte-paroles de l'Armée de Défense d'Israël, Irit Atsmon a questionné les journalistes étrangers: «Quel pays au monde, en temps de guerre, envoie des messages et des dépliants à la population civile, les avertissant d'une éventuelle attaque? Nous le faisons, même si cela met en danger nos propres soldats».

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.