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Révéler l’essence de la danse classique chinoise

Écrit par Mei Yang et Helena Zhu, La Grande Époque
12.01.2009
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«La difficulté de la danse classique chinoise provient en fait de l’efficacité à utiliser ses capacités pour exprimer des pensées et des sentiments profonds», explique Brian Nieh, un des danseurs principaux d’une des troupes de la compagnie Divine Performing Arts (DPA).

Le jeune danseur chinois en tournée dans le sud des États-Unis ajoute que la danse classique chinoise n’est pas seulement une démonstration de techniques comme des sauts, des tours et des saltos.

Nieh donne l’exemple du numéro Le moine Ji Gong enlève la mariée, un tableau de danse qui met en scène le moine Ji Gong, un des plus populaires personnages de l’histoire de la Chine, reconnu pour ses manières peu orthodoxes de poser de bonnes actions.

«Ji Gong est une divinité. Il n’enlève pas une nouvelle mariée lors d’un mariage pour seulement satisfaire ses intérêts personnels. Mais comme il sait qu’une catastrophe est sur le point de frapper le village, il kidnappe la mariée dans le but de sauver les villageois, provoquant une situation surprenante», développe le danseur de la DPA.

«Ce numéro typique illustre bien l’éloquente étendue de l’expressivité de la danse classique chinoise ainsi que les nombreux scénarios et intrigues principalement transmis par elle», estime-t-il.

Nieh, qui incarne le moine fou dans sa troupe, explique qu’un danseur doit considérer quel mouvement dépeint le mieux Ji Gong, quelle expression faciale peut illustrer la compassion du moine.

«Ces émotions, il faut que les spectateurs les ressentent, qu’ils soient assis dans la première ou la dernière rangée», juge-t-il.

«La terre du Divin»

«Les gestes des mains des femmes sont particulièrement délicats dans la danse classique chinoise», souligne Wendy Su qui danse avec la DPA depuis 2006. «Par exemple, dans presque chaque numéro de danse, on peut voir la paume de lotus, une position fondamentale dans la danse classique chinoise.»

La danse classique chinoise s’est développée au cours de l’histoire de la Chine qui était autrefois reconnue par les Chinois comme «la terre du Divin». Dans ses premiers temps, la danse traditionnelle chinoise était largement transmise parmi la population et les membres de la cour impériale. À travers les années, les danseurs l’ont réarrangée, polie et restructurée pour y inclure l’entraînement systématique reconnu aujourd’hui.

«Lors de chacune des performances, les artistes se dévouent pour offrir un bon spectacle au public. Je pense que les gens peuvent le voir et le sentir. Chaque fois que je danse, je dois adapter mes mouvements au personnage que j’incarne», partage Su.

Durant les quatre mois de la tournée, chacune des trois troupes de la compagnie Divine Performing Arts offrira plus de 90 représentations. Pourtant, l’horaire très chargé n’affecte pas l’humeur des artistes.

«Nous sommes en tournée dans beaucoup de villes. Je peux probablement dire que je suis un peu fatigué physiquement, mais spirituellement je me sens vraiment accompli et heureux, en particulier lorsque je vois l’enthousiasme de la foule», lance Nieh.

 

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