Une ballerine professionnelle et un pianiste ravis par Divine Performing Arts

Écrit par Allen Zhou, La Grande Époque
18.01.2009

 

  • Mme et M. Steinwold(攝影: / 大紀元)

MONTRÉAL – Pour le couple Steinwold, composé d’un musicien et d’une ballerine, le spectacle du 16 janvier de Divine Performing Arts à la Place des Arts de Montréal fut une soirée mémorable.

M. Steinwold a joué du piano pendant 25 ans avant de prendre sa retraite. Son épouse, Mme Steinwold, était ballerine pour l’une des grandes compagnies de ballet canadiennes et a dansé pendant tout aussi longtemps.

«C’était un très beau spectacle», estime M. Steinwold en ajoutant que les présentateurs ont de quoi à être fiers.

«C’était un très, très beau spectacle», a renchéri Mme Steinwold. «Très discipliné, très gracieux, de superbes danseurs... d’excellents danseurs. [...] Merveilleux, merveilleux, très bien préparé.»

Mme Steinwold a noté que la danse classique chinoise est totalement différente du ballet et elle a remarqué que les danseurs étaient très disciplinés et qu’ils avaient pratiqué très fort.

«Des heures de pratique. Des heures de répétition», a ajouté M. Steinwold, qui a assisté à plusieurs interprétations de danse au fil des ans en suivant le travail de son épouse.

«Discipline et travail assidu», ont-ils affirmé en chœur.

Mme Steinwold a dit que c’était la très grande concentration des danseurs qui l’avait le plus impressionnée.

«Vous pouviez le ressentir chez chacun d’eux.»

M. Steinwold mentionne que ce qui l'a marqué le plus c'est la différence dans les positions des bras entre la danse classique chinoise et la danse européenne.

«Si vous observez les bras, comparés à la danse classique de France ou de Russie auxquelles nous sommes habitués, ils sont très, très souples, très délicats. Splendide, très spécial... De voir ce genre de danse, c’est vraiment superbe. Les costumes, l'éclairage, le son; tout est spectaculaire. Et les musiciens, le chant... Le ténor était fabuleux et la soprano, et le baryton, j’entends rarement un baryton.»

«La pianiste aussi», a ajouté Mme Steinwold. «Ils étaient tous excellents. Excellents, excellents. C’était un spectacle magnifique.»

L’ex-ballerine mentionne qu’elle a particulièrement apprécié les costumes colorés, elle ajoute qu'un bon budget doit être nécessaire pour se permettre d'aussi beaux costumes.

«Ils sont beaux, beaux. Ils étaient magnifiques, vraiment, vraiment très beaux», décrit-elle.

«Le concepteur des costumes doit avoir de l’expérience en danse parce qu’il faut pouvoir danser dans ces costumes... [Ce n'est pas] facile de concevoir des costumes pour la danse», fait remarquer M. Steinwold, ajoutant que des costumes mal conçus pourraient restreindre les mouvements des danseurs.

{mospagebreak}«Je suis certaine qu’ils répètent. Plusieurs répétitions avec les costumes pour s’assurer qu’ils ne trébuchent pas dans leur costumes», commente Mme Steinwold. «Ils n’ont pas trébuché.»

  • noeuds chinois(攝影: / 大紀元)

Elle a ajouté qu’elle ne savait pas que la danse traditionnelle chinoise comportait le genre de sauts et de culbutes normalement associés à la gymnastique.

De tels mouvements furent empruntés à la danse chinoise pour être ensuite incorporés à la gymnastique.

«Ça ne vient pas de la gymnastique, ça vient de la danse, voici quelque chose que j’ai appris.»

Elle a aussi apprécié les chorégraphies.

«C’est merveilleux, les chorégraphies pour la musique sont fabuleuses, c’est fabuleux. Le Phénix était très beau. Tout était très beau.»

Depuis des millénaires, on estime que le phénix est sacré et qu'il est le roi de tous les oiseaux. Les danseuses, avec leurs longues robes fluides dans le numéro le Phénix mystique, expriment la grandeur avec leurs mouvements de bras distincts et leurs petits pas légers et rapides.

«J’ai aimé le tableau avec les baguettes», ajoute-t-elle.

Ce numéro, Baguettes mongoles, montre la vivacité de la danse ethnique de l'arrière-pays de la Chine avec l'utilisation toute particulière des baguettes par les femmes de la Mongolie. Le charme des plaines de cette région reflète la convivialité des danseurs qui utilisent des poignées de baguettes chinoises pour accueillir leurs invités.

Mme Steinwold souligne qu’elle a aussi apprécié la variété dans les danses et comment la danse classique chinoise utilise une grande variété d’accessoires.

«Toute la production était très, très professionnelle», selon M. Steinwold. «Je comprends pourquoi c’est un billet à 200 $», dit-il en ajoutant qu’il avait acheté certains des meilleurs sièges disponibles.

«Ça en a vraiment valu la peine... C'est très dispendieux de monter une telle production, beaucoup d’argent. Et nous allons aller voir leur site Internet, nous allons en apprendre davantage sur eux, au sujet de la compagnie.»

En tant que musicien, il a aussi commenté sur son instrument favori dans le spectacle, le violon à deux cordes chinois, l’erhu. «Absolument magnifique.»

Divine Performing Arts est à Montréal du 16 au 18 janvier. Les 24 et 25 janvier, la compagnie se produira au Radio City Music Hall de New York. Elle sera au Palais des Congrès de Paris les 27 et 28 février et le 1er mars 2009. Pour plus de détails, visitez Divine Performing Arts.