La compagnie artistique Divine Performing Arts (DPA) a plié bagages dimanche dernier pour repartir vers New York. La DPA qui continue sa tournée internationale a toutefois réussi pour une troisième année consécutive à Montréal à laisser sa trace dans l’esprit des gens.

«Nous avons vu plusieurs autres spectacles chinois ou d’autres nationalités, mais aujourd’hui c’était royal!», explique M. Boulos après avoir vu la dernière représentation à la Place des Arts.

Tout comme sa femme, Mme Boulos, il a travaillé une bonne partie de sa vie dans les institutions financières telles que la Republic Bank of New York et la HSBC occupant le poste de directeur supérieur des opérations internationales.

Les couleurs, les interprétations et le synchronisme des danseurs sont ce qui a marqué le couple d’origine égyptienne qui se dit «impressionné». «C’est naturel et très bien réussi», ajoute-t-ils.

Un des numéros les ayant le plus touchés est celui dans lequel un père de famille se fait torturer à mort pour avoir pratiqué le Falun Gong.

«C’était très touchant, explique Mme Boulos, Ça m’a beaucoup impressionnée, la violence était très forte.»

«La barbarie la méchanceté, c’est pas juste, c’est inhumain et, malheureusement, on en voit tout le temps à la télévision, il y a toujours quelques chose qui ne fonctionne pas bien dans tel pays ou tel pays», développe-t-elle.

«Oui, spécialement disons parce qu’il y a une petite fille, ça me touche beaucoup, en tant que père et grand-père,… toute la famille qui est venue pour supporter la mère et l’enfant. Ça me touche beaucoup», renchérit M. Boulos quant à la représentation des membres de la famille de l’homme persécuté.

En ce qui concerne l’aspect profondément spirituel des numéros, Mme Bulos fait remarquer «qu’il y avait beaucoup de divinités qui se rapportent à Bouddha et que l’on présente la vie après la vie. C’est illustré par les projections sur l’écran de fond, lorsque le père est monté au ciel. Il y a une force supérieure à nous, comme un créateur… c’était très, très beau, très touchant», partage-t-elle.

Pour compléter, M. Boulos ajoute : «Ce sont les mauvaises divinités qui ont créé ces inconvénients et après ça, on va au ciel, il y a une autre place plus confortable et plus… »

«Plus humaine [rire]… », conclut Madame.

La Grande Époque est un fier partenaire de la tournée internationale de la compagnie artistique new-yorkaise Divine Performing Arts.

Les 24 et 25 janvier, la compagnie se produira au Radio City Music Hall de New York. Elle sera au Palais des Congrès de Paris les 27 et 28 février et le 1er mars 2009. Pour plus de détails, visitez Divine Performing Arts. .